La victoire qui triomphe du monde

1 Jean 5 : 1 à 5 : texte de référence

- En introduction, je voudrais poser une question : " Sommes-nous des OLIGOPISTOS ? "

- C’est Jésus qui a utilisé ce terme à 4 reprises différentes. Ce terme grec est composé de 2 parties :

- " OLIGOS " c'est-à-dire petit,

- " PISTOS " qui signifie FOI, CONFIANCE.

- Nous allons voir au travers de quatre passages différents les circonstances qui ont conduit Jésus à utiliser ce terme.

1 – Matthieu 14 : 24 à 31

Nous connaissons bien ce passage où les disciples dans la barque, au milieu de la tempête, voient venir Jésus marchant sur les eaux et qu’ils le prennent pour un fantôme.

- A la voix de Jésus leur disant : " N’ayez pas peur, c’est moi ", Pierre répondra : " Seigneur, si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux. "

Alors Jésus lui dit : " Viens ! " et Pierre ne va pas hésiter, aussitôt il sort de la barque et le miracle s’accomplit, il marche, comme Jésus, sur les eaux.

Et nous connaissons la suite : " Regardant autour de lui, (donc en détournant ses regards de Jésus), il eut peur et commença à s’enfoncer. "

Il cria donc à Jésus qui le sauva en lui disant : " Oligopistos", homme de peu de foi.

2 – Matthieu 8 : 23 à 26

C’est un peu la même chose : Des disciples, une barque en difficulté dans la tempête, mais cette fois Jésus est avec eux ; seul problème, il dort.

Les disciples paniqués le réveillent, alors il leur dit : " Oligopistos ", gens de peu de foi.

3 – Matthieu 6 : 28 à 30

Nous sommes à la fin du sermon sur la montagne.

Jésus va exhorter ceux qui l’écoutent à ne pas s’inquiéter pour les questions matérielles.

" Oligopistos " leur dit-il, gens de peu de foi.

4 – Matthieu 16 : 5 à 10

Les disciples, qui viennent d’assister à une multiplication des pains (15 : 32 à 38), se retrouvent avec Jésus dans une barque (encore une barque !), quand ils se rappellent avoir oublié de prendre du pain pour le pique-nique.

Quant à Jésus, selon son habitude, il commence à les enseigner.

Et voici son introduction : " Gardez-vous du levain des pharisiens… "

- Dans la tête des disciples, plus de doute, leur oubli est découvert.

Pendant qu’ils raisonnaient, Jésus connaissant leurs pensées leur dit : " Oligopistos ", gens de peu de foi.

Confrontés à ces quatre situations, sommes-nous mieux quand nous nous inquiétons…. raisonnons, oublions les bénédictions vues ou vécues ?

- Devant tant de circonstances qui peuvent saper ou faire reculer la foi, ne sommes-nous pas des " oligopistos ", des gens de peu de foi, de petite foi ?

- Il n’est pas étonnant que Jésus ait dit : " Quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? "

- La trouvera-t-il chez nous ?

- Venons-en maintenant au texte cité en référence et tout particulièrement aux versets 4 et 5.

" Tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi. Qui est celui qui a triomphé du monde……. "

Notons bien le temps du verbe, il ne s’agit aucunement du futur.

S’il nous était dit " triomphera ", nous serions dans le domaine de l’espérance, ce qui est déjà bien, mais ici c’est encore mieux, c’est une œuvre accomplie, nous sommes dans le domaine de l’assurance.

- Apprenons concrètement à nous appuyer sur cette promesse.

- Nous trouvons dans notre texte une très belle et toute simple définition de ce que doit être notre vie de foi :

  • Quiconque croit que Jésus est le Fils de Dieu est né de Dieu.
  • Ce qui est né de Dieu triomphe du monde.
  • La victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi.

Et la boucle est bouclée.

- Si je suis né de Dieu, parce que je crois que Jésus est le Fils de Dieu, alors je peux et j’ai déjà triomphé du monde. Cela s’appelle la foi.

- Beaucoup s’interrogent encore : " Est-ce que j’ai vraiment la foi ? ….  Elle ne se manifeste pas comme l’affirme la Parole…. Ai-je vraiment compris ce qu’est avoir la foi ? "

Et nous voici au milieu des disciples dans la barque avec Jésus, qui s’interrogeaient sur ce qui leur manquait. Pour eux c’était le pain, mais il peut s’agir de la foi.

- Arrêtons-nous de spéculer sur ce que devrait être la foi, sur ce qu’elle devrait produire pour que nous la considérions comme authentique.

- Avant même de chercher à la manifester d’une façon spectaculaire, vivons-la comme une réalité, une réalité qui nous rend vainqueur.

- Ayons cette confiance, en apparence toute simple, que, parce que nous croyons que Jésus est le Fils de Dieu, nous sommes victorieux sur le monde.

- Evitons de tomber dans 2 pièges :

  • 1 – L’auto condamnation

Je n’ai pas assez de foi. Si j’avais la foi ! …..

Tout cela est du misérabilisme qui ne satisfait que le diable.

  • 2 – La foi en notre foi

En vertu de ma foi je peux foncer.

Jésus n’a-t-il pas dit qu’avec la foi nous serions capables de transporter des montagnes ?

- Ne nous égarons pas dans de vaines pensées qui finissent par devenir plus accusatrices que constructives.

- Pourquoi tant de défaites ? Tout simplement parce que nous quittons le sentier de l’acceptation pure et simple des déclarations de l’Evangile.

- Souvenons-nous des deux disciples sur le chemin d’Emmaüs, ils étaient tout tristes. Comment Jésus les interpella-t-il ? (Luc 24 : 25).

" O hommes sans intelligence et dont le cœur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes…. Et il leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui le concernait. "

- Ne soyons pas lents à croire, la Parole que nous méditons actuellement doit nous suffire, même si nous avions pensé que la foi se manifestait toujours par des choses extraordinaires et qu’elle n’était réservée qu’à certains.

- Dans l’Evangile de Luc au chapitre 7, il est question d’un centenier intervenant auprès de Jésus en faveur de son serviteur malade.

" Dis simplement un mot et mon serviteur sera guéri ". Ce qui fit dire à Jésus : " Je n’ai pas trouvé même en Israël une aussi grande foi. "

Qu’avait donc d’extraordinaire cette foi à laquelle Jésus rend hommage ?

C’est qu’elle se suffisait d’une seule parole de Jésus.

- Aujourd’hui Jésus nous parle au travers de sa Parole.

- J’ai évoqué les quatre cas où Jésus a utilisé ce terme " d’oligopistos " (gens de peu ou de petite foi), mais, à leur décharge :

  • Ils n’avaient pas encore le Nouveau Testament.
  • Jésus n’était pas encore passé par la croix.
  • Le Saint-Esprit n’avait pas encore été répandu sur l’Eglise.
  • Nous, nous avons tout cela.

- Jésus, tout au long de son ministère terrestre, a été confronté à bien des épreuves.

Rien ne lui fut épargné, tant de la part des gens du monde que des religieux et même au sein de ses propres disciples, mais il fut vainqueur en toute choses.

- Quel était son secret ?

  • Il vivait une intimité profonde avec Dieu (moi et le Père nous sommes un).
  • Il était entièrement soumis à son Père (non pas ma volonté mais la tienne).
  • Il aimait et était respectueux des Ecritures (à 12 ans il enseignait ceux qui étaient chargés d’enseigner le peuple).
  • Il avait le souci de refléter la gloire de Dieu.

Aussi nous a-t-il donné de vivre, même d’une manière très modeste, ce qu’il a vécu lui-même.

- Entendons ce qu’il nous dit aujourd’hui : " Vous aurez des tribulations dans le monde, mais prenez courage, j’ai vaincu le monde " (Jean 16 : 33).

Et cette forteresse qui s’appelle le monde, avec tout ce que cette expression renferme, il l’a mise sous nos pieds.

Notre foi nous permet d’en triompher.

- En conclusion, j’aimerais vous laisser cette exhortation :

" Mon frère, ma sœur, tu crois que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu venu pour te sauver et te réconcilier avec le Père, alors crois aussi qu’en conséquence de ta déclaration de foi, tu es vainqueur du monde et sur le monde.

- Cesse de douter, cesse de raisonner, cesse de t’inquiéter et de mettre en cause la Parole de Dieu, Parole de Vérité, et vis cette journée et toutes celles que le Seigneur te réserve dans l’assurance de la victoire.

2 Corinthiens 2 : 14 - " Grâces soient rendues à Dieu qui nous fait toujours triompher du monde. "

Confession de Paul

Romains 7 : 14 à 25 : texte de référence

- Si je devais donner un titre à ma méditation, ce serait celui-ci : " Confession de Paul. "

- Si nous ne connaissions pas l’auteur de ces paroles, nous aurions beaucoup de peine à les attribuer à ce grand homme de Dieu que fut l’apôtre Paul.

- Lui qui déclarait :

" J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi. " (Galates 2 : 20).

- Aurait-il changé ? Serait-il classé avec ceux que l’on appelle les " rétrogrades " ?

- Bien sûr que non.

Alors :

  • Quel est son problème ?

C’est le premier point que j’aimerais développer.

Ensuite je voudrais que nous nous posions cette question :

  • Pouvons-nous nous identifier à lui ?

Pour ensuite arriver à cette interrogation :

  • Existe-t-il une solution à cette situation ?

I – Quel est le problème que nous confesse l’apôtre Paul ?

- A la lecture de ce texte, nous voyons que Paul est dans un véritable dilemme.

- Il voudrait faire le bien, mais non seulement il n’y parvient pas, mais au contraire, en voulant faire le bien, il en arrive à faire le mal.

- Il confesse qu’en voulant œuvrer pour le bien (et cela lui ressemble), il se rend compte que le mal est attaché à lui.

- Je ne sais pas ce que je fais ! … Quel constat d’échec.

- Voulez-vous que je vous dise : Paul est un homme dangereux, un être non fréquentable.

- S’il devait passer devant des experts en psychiatrie, il y aurait beaucoup de réserves à son égard :

  • Un homme enclin à faire le mal.
  • Incapable de faire le bien.
  • Qui ne sait même pas ce qu’il fait et qui déclare lui-même être un misérable….

- D’aucuns pourraient être déçus d’un tel langage dans la bouche de Paul, qui nous avait habitués à vivre une vie triomphante enracinée en Jésus-Christ.

- En ce qui me concerne, je bénis Dieu et je te remercie, Paul, pour ton honnêteté et ton courage, car il n’est pas toujours facile d’exposer publiquement ses problèmes et ses difficultés.

- Il est toujours plus facile de faire état de nos victoires, de notre foi, en masquant souvent nos doutes, nos échecs et nos manquements.

- Oui, je voudrais te dire merci, mon frère Paul, pour ta confession, pour n’avoir rien voulu cacher de ce que tu vivais intérieurement. Par cette confession, tu as encouragé bien des âmes, tu as encouragé bien des âmes languissantes en révélant les faiblesses de la nature humaine et en affirmant qu’un combat perdu n’est pas synonyme de défaite.

- En fait, ce texte nous aide à comprendre qu’il y a deux natures en nous, l’une charnelle (notre ancienne nature) et l’autre spirituelle, celle qui nous a été donnée le jour où nous avons accepté le Seigneur Jésus dans notre cœur.

- Sur le chemin de Damas, Saul de Tarse a été désarçonné et mis à terre pour donner naissance à l’apôtre Paul, sans aucun doute le plus grand évangéliste de tous les temps. Mais son expérience montre que Saul de Tarse, bien que vaincu, n’est pas mort pour autant.

- J’en arrive à mon deuxième point.

II – Pouvons-nous nous identifier à lui ?

Pour répondre à cette question, nous devons déjà nous poser celles-ci :

  • Nous arrive-t-il de ne pas faire le bien que nous aimerions faire ?
  • Nous arrive-t-il de faire le mal que nous aurions voulu éviter ?
  • Comme Paul, pouvons-nous confesser que nous avons la volonté mais non le pouvoir de faire le bien ?

- Certainement que, comme moi, vous vous rendez compte que vous n’êtes pas différents de Paul.

- Malgré notre conversion, nous expérimentons chaque jour cette parole :

" La chair a des désirs contraires à ceux de l’esprit et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair " (Galates 5 : 17).

- A la Croix, Satan a été définitivement vaincu, c’est l’élément fondamental de la bonne nouvelle de l’Evangile, mais vaincu ne veut pas dire mort.

Vaincu ne veut pas dire inopérant, ce serait utopique de le croire.

- De même, à la Croix, notre vieille nature charnelle a été vaincue, ce qui ne la rend pas inopérante maintenant et Paul nous le rappelle par le texte que nous avons lu, et de même qu’il n’en avait pas fini avec le " Saul de Tarse ", nous n’en avons pas fini avec notre ancienne nature.

Croire le contraire serait tomber dans une illusion, qui promet un réveil dramatique.

- Pourquoi les choses sont-elles ainsi ?

Ce serait si simple pour nous d’en avoir fini avec cette vieille nature qui nous colle à la peau. Si simple, si Satan était radicalement et définitivement neutralisé.

- Pour la réponse, je vous invite à vous adresser au " bureau des réclamations " du Seigneur, et vous pouvez même vous y adresser de ma part en disant que j’ai été incapable de vous fournir une explication rationnelle sur le sujet.

Je confesse ici mon incapacité à vouloir tout expliquer.

- Ce que je peux au minimum vous donner, c’est une anecdote que j’ai entendue :

  • Le propriétaire d’un étang le faisait visiter à l’un de ses amis.

Il y avait abondance de jeunes truites, mais le visiteur fut étonné d’y trouver aussi quelques brochets, prédateurs par excellence.

Il demanda une explication au propriétaire, et voici sa réponse :

" Ces brochets ont pour vocation de stimuler les jeunes truites qui doivent en permanence rester sur leurs gardes pour éviter d’être dévorées.

A cause de cela, elles développent une certaine vitalité qui les prémunit de l’embonpoint. "

- Ne serions-nous pas des chrétiens obèses et nonchalants, si nous n’avions pas en permanence à nous tenir sur nos gardes, quant aux attaques et œuvres de la chair et de Satan ?

- Un serviteur de Dieu avait pour habitude de dire que ses épreuves étaient toujours l’occasion de remporter des victoires, et sans épreuve pas de victoire.

- Non, ne croyons pas que nous en avons fini avec la chair, sous prétexte que nous sommes convertis.

Nous ferions preuve d’un véritable aveuglement si nous le croyions.

- J’en arrive à mon troisième point.

III – Existe-t-il une solution à ce problème ?

- Pour bien comprendre ce message que Paul veut nous transmettre, il nous faut replacer ce chapitre 7 dans son contexte.

- Dans le chapitre 6, nous est révélé le chemin de la victoire sur le péché par notre identification à la mort et la résurrection de Jésus-Christ (chapitre souvent utilisé lors des baptêmes).

- Dans le chapitre 8, nous découvrons l’œuvre extraordinaire du Saint-Esprit dans la vie du croyant.

- Il est intéressant de noter que dans cette lettre adressée à l’Eglise de Rome, le Saint-Esprit n’est cité qu’une seule fois jusqu’au chapitre 7 (Romains 5 : 5), et voici qu’au chapitre 8 il sera cité 19 fois.

- Autrement dit le chapitre 7, qui retient notre attention, se situe entre celui qui nous parle de la victoire que nous avons sur le péché et celui qui nous révèle l’œuvre extraordinaire du Saint-Esprit dans nos vies.

- La confession de Paul est-elle contradictoire avec ce qu’il nous dit de glorieux par ailleurs ?

Absolument pas.

- Ce chapitre 7 commence par ces mots : " Ignorez-vous frères, car je parle à des gens qui connaissent la loi, que la loi exerce son pouvoir sur l’homme aussi longtemps qu’il vit ? "

- Après le pouvoir du péché qui conduit à la mort, après le pouvoir de la chair qui nous conduit à vivre en disgrâce vis-à-vis de Dieu, voici qu’il est maintenant question du pouvoir de la loi.

- Cette loi dont le texte nous dit qu’elle est sainte et dont Paul nous déclare qu’en faisant ce qu’il ne veut pas, il reconnaît qu’elle est bonne.

- Quel est donc son rôle, d’autant plus que Jésus lui-même ne l’a pas remise en cause, en disant qu’il n’était pas venu pour l’abolir mais pour l’accomplir.

- La découverte de Paul, qu’il partage avec nous, c’est qu’il est incapable, absolument incapable de l’accomplir.

- Le message que nous avons à recevoir, c’est que vous êtes, que je suis incapable d’obéir à la loi. Et si cela est ainsi, je dois renoncer à mes efforts pour atteindre l’impossible.

- Nos efforts sont d’ailleurs des tentatives de soumettre notre ancienne nature, notre chair, à obéir aux commandements de Dieu, mais cela est impossible.

- En Romains 8 : 7, il nous est dit (en parlant de la chair) : " Elle ne se soumet pas à la loi de Dieu et ne le peut même pas. "

- N’essayons pas de convertir notre chair en lui imposant l’obéissance à la Parole de Dieu, cela est impossible, absolument impossible.

- Est-ce donc une situation de défaite ?

Loin de là !

C’est en reconnaissant ses limites et ses incapacités que Paul déclare être misérable et qu’il avait besoin d’être délivré.

Alors il peut s’écrier : " Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur. "

- Véritable cri de victoire, mettant fin à toutes ses incapacités et ses limites.

- Réussira-t-il (Galates 3 : 24) : " La loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. "

- Voilà la raison d’être de la loi.

- Voilà le pouvoir qu’elle possède : Nous révéler les exigences de Dieu, mais surtout que c’est en Jésus, et en Jésus seulement que nous sommes capables de vivre et d’accomplir les commandements de Dieu.

- D’ailleurs, en dehors de ce que je viens de dire, il faut savoir que la loi ne nous concerne pas si nous sommes réellement convertis.

1 Timothée 1 : 9 - " La loi n’a pas été faite pour le juste mais pour les méchants, les rebelles, les impies… "

Puisque la loi a pour vocation de nous amener à Christ et que c’est chose faite pour le chrétien authentique.

Elle est écrite dans nos cœurs et devient notre règle de vie.

En conclusion, qu’allons-nous retenir de cette méditation. ?

- Ne trouvons-nous pas étrange si, comme Paul, nous ne faisons pas le bien que nous aimerions faire et que nous faisons le mal que nous aurions voulu éviter ?

- Reconnaissons humblement notre incapacité à bien faire ; que nous avons la volonté mais non le pouvoir de faire le bien.

- Mais que ce constat, au lieu de nous décourager, nous pousse davantage à remettre nos vies entre les mains de notre Seigneur, à nous laisser immerger dans le Saint-Esprit.

- Alors notre faiblesse deviendra notre force et nous permettra de remporter des victoires avec le Christ.

- Alors, avec Paul, nous pourrons confesser : " Grâces soient rendues à Dieu qui nous donne la victoire en Jésus-Christ " (1 Corinthiens 15 : 57).

- Notre vie chrétienne victorieuse ne l’est pas par l’obéissance aux commandements de Dieu, mais dans la confiance que nous donnons à Jésus-Christ et la place que nous lui laisserons dans notre vie.

- Et je vous laisse ce dernier verset :

Romains 8 : 37 (selon la version " Parole Vivante "). " Mais dans tous ces combats, celui qui nous a tant aimés est près de nous, avec lui nous restons vainqueurs, et nous allons de victoire en victoire. "

Qu’il en soit ainsi pour chacun d’entre nous.

Délivrés ou des livrés ?

Romains 1 : 18 à 32

" Délivrés " ou " des livrés " ? .....  À vous de choisir.

- Ce texte est un véritable réquisitoire envers notre société, envers un monde qui se dégrade de plus en plus.

- La " maison monde " se lézarde, se fragilise et les lois qui se modifient pour s’adapter à ce monde sans repère ne font que précipiter l’édifice dans une véritable ruine aussi inévitable que terrible.

- Notre société en arrive à légaliser le péché.

- Mais nous n’avons pas besoin de la Bible pour nous le rappeler, il suffit d’ouvrir les yeux.

- Par contre, nous avons besoin de la Bible pour en comprendre les raisons et connaître le remède ; c’est cette démarche que je vous propose.

- Dans le texte cité en référence, nous trouvons par 3 fois ces paroles terribles s’il en est : " Dieu les a livrés. "

- Comment comprendre qu’un Dieu qui est amour puisse livrer ses créatures au mal !

- Essayons de comprendre en reprenant ces 3 citations.

Verset 24 - " Dieu les a livrés à l’impureté. "

C’est le 1er cas évoqué non sans raison.

- De nos jours, certains mouvements revendiquent pour chacun le droit de disposer librement de son corps : " C’est ma liberté, je fais de mon corps ce que je veux. "

- C’est la porte ouverte à l’impureté, à l’impudicité (cf. 1 Corinthiens 6 : 18 et 19).

En parcourant la Bible, on peut constater que l’impureté est mentionnée très souvent, et dénoncée.

(Cf. Zacharie 13 : 1 ; Ezéchias 22 : 26) Dans le livre du Lévitique, le terme d’impureté est cité 91 fois, soit en moyenne 3 fois par chapitre.

- En dénonçant l’impureté, Dieu voulait inculquer à son peuple la notion de pureté, parce que sa volonté est que son peuple soit un peuple saint.

(" Soyez saint car je suis saint ").

Ce n’est point une option pour les chrétiens que nous sommes.

Ses exigences ne sont pas changées.

Verset 26 - " Dieu les a livrés à des passions infâmes. "

- Les passions sont rarement de bonnes conseillères.

Quelqu’un a dit : " La passion tue la raison. "

- En effet la passion est un état affectif assez puissant pour dominer toute notre vie.

- Avez-vous déjà essayé de communiquer avec un passionné ?

Sauf à se retrouver sur son terrain, cela est très difficile, car quelque part c’est sa vie et sa vie n’a de sens qu’au travers de sa passion.

- Certes, il existe des passions qui ne conduisent pas au péché mais, d’une façon générale il faut s’en méfier à cause de l’impact qu’elles produisent sur notre vie.

- Mais ici il est parlé de passions infâmes et avilissantes.

Tout cela engendre des dérèglements dans les relations hommes/femmes, des comportements d’ordre homosexuel avec tous ses dérivés.

- Comme le disait Billy Graham : " Nous sommes en plein Sodome et Gomorrhe " et même d’ajouter : " Si Dieu n’exerce pas un jugement sévère envers notre société, il devra s’excuser devant les habitants de Sodome. "

Verset 28 – " Dieu les a livrés à leurs sens réprouvés. "

- Entendant par cela que tout bon sens a disparu, c'est-à-dire qu’on n’est pas loin de franchir la frontière qui existe entre l’homme et l’animal (cf. Jérémie 7 : 24 ; 13 : 10 ; 16 : 12).

- A ce stade de notre méditation, on peut déjà affirmer une chose :

En honorant Dieu, l’homme s’ennoblit, mais en le méprisant ou en le rejetant, l’homme se pervertit.

- Mais revenons à ce terme redoutable s’il en est : " Dieu les a livrés, " que l’on trouve également au Psaume 81 : 12 et 13.

- Dieu serait-il le défenseur de la loi du talion : " Œil pour œil, dent pour dent " ?

- Serions-nous les victimes d’un Dieu tout puissant avec lequel nous sommes engagés dans une lutte inégale, nous des créatures faibles et fragiles ?

- Parce que nous avons péché, Dieu nous condamne-t-il à rester dans le péché, nous y enfonçant de plus en plus ?

Ma modeste culture biblique m’a pourtant appris que Dieu était venu, en Jésus-Christ, pour nous délivrer du mal, même si ce mal s’appelle " moi-même " (cf. Esaïe 12 : 2), en écho à bien des psaumes proclamant les délivrances du Seigneur.

- Alors, sommes-nous des " livrés " (sous-entendu à nous-mêmes c'est-à-dire à notre nature pécheresse) ou des " délivrés " par le Seigneur ?

- On aurait tort de penser que Dieu se plait ou simplement s’accommode de notre vie de péché.

Cela ne s’accorde pas avec l’image d’un Dieu saint, d’un Dieu d’amour dont l’œuvre rédemptrice en Jésus-Christ est justement de nous pardonner et de nous libérer de nos péchés.

- En fait, devant le refus de vivre selon la Parole de Vérité, Dieu, sans nous abandonner, cesse tout simplement de nous soutenir et il cesse de retenir le " bateau ivre " que sont nos vies séparées de Dieu et nous sommes ainsi tirés de plus en plus vers le bas.

- Un exemple concret peut éclairer ces propos :

Si je tiens dans ma main un objet et que je le lâche, je n’ai pas besoin de le jeter à terre pour qu’il s’écrase au sol.

Il est soumis à une loi physique qui s’appelle l’attraction terrestre.

De même, l’homme auquel Dieu arrête de dispenser son soutien sera soumis à une loi spirituelle identique qui l’entraînera de plus en plus dans l’avilissement (cf. Ephésiens 4 : 17 à 19).

- Mais une interrogation peut germer dans nos esprits : " Pourquoi Dieu cesse-t-il de nous soutenir ? "

- Pour envisager une réponse à cette question, ne serait-il pas juste de nous poser cette autre question : " Souhaitons-nous vraiment l’aide de Dieu dans notre vie ? "

- Nous attendons nous vraiment à ce que Dieu intervienne dans notre vie ?

- Pour ce faire, il faut lui donner la possibilité d’y avoir accès, c'est-à-dire ôter tous les obstacles qui lui en empêchent l’accès et nous savons que ce qui met une séparation entre nous et Dieu, c’est le péché (Esaïe 59 : 1 et 2).

- En fait, ce que Dieu attend de tous les hommes, c’est le retour à Lui dans une réelle repentance, avant que le point de non-retour ne soit atteint, à savoir un cœur endurci au point de ne plus souhaiter passer par une réelle repentance.

- Comme le dirait mère Basiléa : " Ne cultivons pas le péché des péchés, c'est-à-dire de ne point reconnaître nos péchés. "

- Je voudrais souligner l’importance capitale de la repentance, sujet principal des prophètes de l’Ancien Testament, du message de Jean-Baptiste et premier message de Jésus, message relayé par l’Eglise depuis son origine.

- Et je voudrais souligner ici un point important : La repentance n’a rien de commun avec la délivrance, même si une repentance sincère conduit généralement à une réelle délivrance.

- Dans notre texte en référence, nous trouvons toute la liste de Galates 5 concernant les œuvres de la chair.

- Or, les œuvres de la chair doivent être confessées, il est inutile de vouloir les chasser, d’aller à l’imposition des mains.

- Il nous arrive parfois d’entendre des prières du type : " Seigneur, chasse mon orgueil, mon manque de pardon, ma méchanceté, mon esprit de jugement…. "

- La délivrance du péché ne connaît qu’un seul chemin, un seul remède, c’est une repentance sincère, venant d’un cœur contrit d’avoir offensé le Seigneur avec le désir profond de ne plus pratiquer le péché.

- En conclusion, la question que nous devons nous poser est celle-ci : " Quel est notre choix de vie ? "

- Sommes-nous " des livrés " c'est-à-dire livrés à nous-même, à notre cœur tortueux (Jérémie 16 : 12), ou des hommes et des femmes délivrés pour vivre une vie sanctifiée, soumise à la sainte Parole de Dieu, seule capable de transformer nos vies et de nous garder en dehors des ornières du péché ?

- Et nous devons savoir que nous sommes soit l’un, soit l’autre, il n’existe pas d’autres alternatives.

- Alors sachons faire le bon choix en nous livrant corps et esprit à Celui qui attend notre démarche.

Alors, avec le prophète Esaïe (12 : 2), nous pourrons confesser que Dieu est notre délivrance, que nous n’avons plus rien à craindre car c’est lui qui nous a sauvé.

Béni soit son Saint Nom.

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