La guérison divine - Neuf raisons d'y croire

1 – La guérison divine est conforme à la raison.

Il suffit de voir des hommes et des femmes de toute confession ou dénomination religieuse se tournant vers Dieu dans les temps de maladie pour lui demander la délivrance.

L’homme sent tout naturellement que Celui qui a créé le corps humain peut le réparer.

S’il croit que Dieu est tout-puissant et qu’il est un Dieu d’amour, ces deux croyances fondamentales suffisent à justifier sa venue à Dieu pour être guéri.

2 – La guérison divine est conforme à l’Ecriture Sainte.

Nous ne donnerons que quelques-uns des nombreux cas de guérison décrits dans la Bible :

a) La guérison d’Abimélec et de sa femme en réponse à la prière d’Abraham (Genèse, chapitre 20, verset 17).

b) Miriam guérie en réponse à la prière de Moïse (Nombres, chapitre 12, verset 13).

c) La guérison de Naaman après l’obéissance à la parole d’Elisée (2 Rois, chapitre 5, verset 14).

d) Ezéchias est guéri en réponse à sa propre prière (2 Rois, chapitre 20, verset 5).

e) La guérison opérée à la piscine de Bethesda lorsque l’ange eut agité l’eau (Jean, chapitre 5, verset 4).

f) Les nombreux cas de guérison dans le ministère de Jésus-Christ (les Evangiles).

g) Les douze Apôtres sont envoyés pour guérir les malades (Matthieu, chapitre 10, verset 1).

h) Les soixante-dix envoyés pour guérir les malades (Luc, chapitre 10, versets 1 à 9).

i) La guérison est un des signes qui doivent accompagner la prédication de l’Evangile dans le monde entier (Marc, chapitre 6, versets 15 à 18).

j) La guérison : une opération de Dieu, ministère de Christ et don du Saint-Esprit à l’Eglise (1 Corinthiens, chapitre 12, versets 4 à 9).

k) Les instructions données à tous les membres de l’Eglise qui sont malades, avec des conditions, et une promesse de guérison (Jacques, chapitre 5, versets 14 à 16).

Si Dieu n’avait pas l’intention d’être le Grand Médecin de son peuple, pourquoi se révéla-t-il en cette qualité en se donnant le nom de Jéhovah-Rophi, qui signifie " l’Eternel qui te guérit ? " (Exode, chapitre 15, verset 26).

Le nom de Jéhovah signifie " Celui qui à toujours fut, Celui qui maintenant est, Celui qui pour toujours sera. "

Le Seigneur Jésus est venu au nom de son Père, et glorifia ce nom en guérissant toutes sortes de maladies et d’infirmités parmi le peuple.

3 – La guérison divine est étayée d’innombrables expériences.

Il y a tout d’abord les cas déjà cités.

Après l’achèvement du canon du Nouveau Testament on trouve des écrits de la primitive Eglise.

Nous avons le témoignage d’Irénée au deuxième siècle : " C’est pourquoi aussi ceux qui sont en vérité les disciples, recevant de lui la grâce, accomplissent en son nom des miracles…

D’autres guérissent encore les malades par l’imposition des mains et les malades sont guéris. "

Nous avons également le témoignage d’Origène au troisième siècle :

" Et quelques-uns font preuve d’avoir reçu par leur foi une merveilleuse puissance par les guérisons qu’ils opèrent, en n’invoquant d’autre nom sur ceux qui manifestent le besoin de leur secours, que celui du Dieu de toutes choses, et de Jésus, avec mention de Son histoire.

Car par ces moyens nous aussi nous avons vu nombre de personnes délivrées de graves calamités, de troubles de l’esprit et de folie, et d’autres maux sans nombre qui ne se pouvaient guérir ni par les hommes ni par les démons."

Selon Irénée, des morts étaient de son temps ressuscités en réponse à la prière.

Il dit : " Lorsqu’une Eglise entière s’est unie dans le jeûne et la prière, l’esprit est revenu dans le corps inanimé, et l’homme a été rendu aux prières des saints. "

Il ne fallait pas s’attendre au Moyen-Age à ce que la puissance de guérison divine fût souvent manifeste puisqu’on ne reconnaissait nulle part que seule la puissance de Jésus suffisait au salut.

Mais, parmi les Vaudois, la guérison divine constituait un article de foi.

Parmi les Huguenots : " Il se produisait des guérisons divines, et des opérations extraordinaires du Saint-Esprit. "

Mélanchton put quitter son lit de mourant en réponse aux prières de Martin Luther.

John Wesley nous raconte comment il fut guéri d’une tuberculose au troisième degré.

Parmi les Covenautaires Ecossais, la Société des Amis, les Frères et d’autres dénominations chrétiennes, il y eut plusieurs témoignages de guérison divine, particulièrement dans les premiers temps où ils étaient enflammés pour la cause de Dieu.

On aurait besoin de plusieurs volumes pour citer les milliers de gens qui de nos jours ont été miraculeusement guéris par le même Seigneur Jésus-Christ.

4) Jésus-Christ guérissait toute maladie et toute infirmité parmi le peuple.

Il est à peine nécessaire de citer des textes pour prouver ce point ; les Evangiles sont tellement remplis d’exemples.

Jésus aimait à accomplir la volonté du Père : il semble donc que ce devait être la volonté de Dieu que de guérir tous ceux qui venaient à Christ pour cela.

On ne devait cependant pas s’attendre à ce que soient guéris ceux qui venaient à lui mais sans désirer la guérison de tout leur cœur.

C’est la première condition nécessaire.

Dans presque tous les cas, nous voyons que les malades croyaient non seulement en sa puissance mais aussi que le Christ avait le désir de les guérir.

C’est la deuxième condition.

Les hommes peuvent légitiment dire à leur ami terrestre : Je sais que vous m’aideriez si vous le pouviez.

Mais pouvons-nous dire une telle chose à Jésus ?

Assurément non. Il désire nous guérir et il est capable de le faire.

Nous lisons dans les Evangiles que lorsque Jésus visita sa patrie " Il ne put fait là aucun miracle si ce n’est qu’il imposa les mains à quelques malades et les guérit. Et il s’étonnait de leur incrédulité. " (Marc, chapitre 6, verset 5).

Mais qu’est-ce donc qui empêche les hommes de croire ?

Jésus-Christ l’a montré en disant : " Comment pouvez-vous croire, vous qui tirez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez point la gloire qui vient de Dieu seul ? "

Sommes-nous morts au monde, et à tout ce que nos amis peuvent penser de nous, et pleinement vivants pour Dieu, le mettant à la première place en toutes choses ?

Lorsque Jésus-Christ entra dans la maison de Pierre et y trouva la mère de ce dernier souffrant d’une violente fièvre, s’étant penché sur elle, il menaça la fièvre, et la fièvre la quitta.

Jamais le Christ ne transigea avec la maladie et jamais il ne demanda aux gens de l’accepter comme étant la volonté de Dieu à leur égard.

Il était venu leur apporter quelque chose de meilleur : la vie, la guérison, la rédemption et un salut parfait. Il était venu expier pleinement nos transgressions, pour effacer nos péchés qui, tel un immense nuage noir, nous avaient caché la face du Père et nous avaient séparés de Dieu.

Cela étant accompli, nos péchés ne nous séparent pas de Dieu, et le chemin est désormais ouvert pour lui permettre de déverser la vie divine et la guérison dans le corps et dans l’âme.

Le Christ a parlé de la guérison comme du " pain des enfants. "

Il assure raisonnable de demander du pain à notre Père Céleste et de nous attendre à le recevoir.

5) Jésus-Christ envoya ses apôtres guérir les malades.

" Puis ayant appelé ses douze disciples, il leur donna le pouvoir de chasser les esprits impurs, et de guérir toute maladie et toute infirmité. " (Matthieu, chapitre 10, verset 1).

Avec la venue du Saint-Esprit sur eux, ce pouvoir de guérison leur devint une possession à titre permanent.

Dans les Actes (chapitre 3, verset 6) nous lisons les paroles de Pierre disant à l’homme qui se tenait à la porte du temple : " Je n’ai ni argent ni or, mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche. "

Cette même puissance se retrouve dans le ministère de Paul : " Et Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul, au point qu’on appliquait des linges et des mouchoirs qui avaient touché son corps, et les maladies les quittaient, et les esprits malins sortaient. " (Actes, chapitre 19, versets 11 et 12).

Il est évident que ce n’est pas en tant qu’homme que la puissance miraculeuse de guérison fut accordée à Christ.

Ce fut dans la puissance du Saint-Esprit qui reposait sur lui " Le Père, qui demeure en moi, c’est lui qui fait les œuvres. " (Jean, chapitre 14, verset 10).

Et à ses apôtres et disciples il dit : " Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit descendant sur vous. " (Actes, chapitre 1, verset 8).

Est-ce que cette puissance fut réservée aux seuls apôtres ?

N’est-elle pas l’héritage de tout enfant racheté en Dieu ?

Ce que Dieu cherche, c’est un homme entièrement consacré à faire sa volonté, rempli du Saint-Esprit et dédié à la gloire de Dieu et au bien de l’humanité.

C’est par un tel homme que Dieu se manifestera.

6) Le ministère de la guérison a été donné à l’Eglise.

a) Aux croyants ;

b) Aux anciens ;

c) A l’Eglise en général.

Un des signes dont le Christ a dit qu’ils " accompagneraient dans le monde entier ceux qui auraient cru " est celui-ci : " Ils imposeront les mains aux malades et les malades seront guéris. " (Marc, chapitre 16, verset 18).

Il y a une quarantaine d’années, un ami de l’auteur entra dans un dépôt biblique à Philadelphie pour acheter une Bible.

Le vendeur lui fit part de la visite que venait de faire dans la ville un prédicateur célèbre.

Ce prédicateur avait offert de répondre à toutes les questions qui pourraient lui être posées sur la Bible et parmi les questions se trouvait celle-ci :

" Pourquoi les miracles et les prodiges énumérés dans le 16ème chapitre de Marc ne se produisent-ils pas de nos jours ? "

Le prédicateur jeta la question au panier et ne répondit pas.

" Mon ami, " dit l’auteur, " réfléchit longuement à cette affaire " et se demanda pourquoi le professeur N. n’avait pu répondre à la question.

Dieu alors lui parla et dit : " Tu es croyant ; peux-tu y répondre ? "

Il rentra chez lui et s’adonna à la prière, et un jour la puissance de Dieu tomba sur lui, et il commença à parler en d’autres langues.

Il ignorait la nature de cette étrange expérience qui l’avait rempli de la puissance de Dieu.

A quelque temps de là, Dieu le poussa à imposer les mains à une sœur qui avait demandé qu’on priât pour sa guérison, et elle fut instantanément guérie.

Jacques, chapitre 5, verset 14 exhorte le malade à appeler les anciens de l’Eglise.

" Que les anciens prient pour lui en l’oignant d’huile au nom du Seigneur ; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera. "

Ici, ceux qui ont la responsabilité spirituelle du troupeau (1 Pierre, chapitre 5, versets 1 à 3) doivent mettre leur confiance en Dieu comme étant le Grand Médecin aussi bien du corps que de l’âme, et ils doivent être à même de prier dans la foi pour la guérison de celui qui souffre.

L’huile est le symbole du Saint-Esprit qui doit rendre la vie à nos corps mortels. (Romains, chapitre 8, verset 11).

Parmi les choses que Dieu a mises dans l’Eglise, nous trouvons " les miracles " et les " dons de guérison " (1 Corinthiens, chapitre 12, verset 28).

Si nous avons aujourd’hui une Eglise conforme au Nouveau Testament, nous avons le droit de nous attendre à trouver dans cette Eglise ce que Dieu y a mis.

Et si Dieu l’y a mis, qui aurait l’audace de l’en ôter ?

Les dons de guérisons sont une des manifestations du Saint-Esprit dans l’Eglise. (1 Corinthiens, chapitre 12, versets 7 à 9).

7) La guérison divine est accordée pour la présente dispensation.

Il y a dans Jean, chapitre 14, un verset remarquable : " En vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père. "

Notez bien qu’il n’y a ici aucune limite dans le temps : la promesse est ouverte à tous les croyants.

Jésus, dans ce verset, ne limite pas des disciples à accomplir seulement ce qu’il a accompli lui-même, mais il déclare qu’ils en feront de plus grandes. Et pourquoi ?

" Parce que je m’en vais au Père. "

Que se produisit-il alors ?

Jésus envoya le Saint-Esprit qui aussitôt commença à se manifester en opérant des signes puissants et des miracles, en guérissant les malades, et en revêtant de puissance les disciples de Christ.

Dieu soit loué de ce que le Saint-Esprit n’a pas encore été retiré !

A entendre certains chrétiens on croirait le contraire !

Dieu soit loué de ce que nous sommes toujours à l’époque de la dispensation du Saint-Esprit !

Pourquoi dès lors ne pas s’attendre à ce qu’il se manifeste aujourd’hui comme au temps de la primitive Eglise ?

8) Un salut parfait ne saurait exclure le corps mortel.

Jésus-Christ est mort pour l’homme tout entier, esprit, âme et corps.

Le corps est appelé " le temple de Dieu.

" Il nous est demandé de " présenter nos corps en vivant sacrifice à Dieu. "

Job a dit : " De ma chair, je verrai Dieu. "

Jésus tint tellement compte du corps humain qu’il décida d’en faire sa demeure pour l’éternité. Nous avons à glorifier Dieu dans nos corps aussi bien que dans nos esprits.

Si nous croyons que la résurrection des morts et la glorification de ces corps mortels ont été acquis par la mort et la résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ, il est assurément convenable de croire que " qui peut le plus peut le moins " et que le " si grand salut " (Hébreux, chapitre 2, verset 3) comprend aussi la guérison des corps.

Mais quelqu’un pourrait dire : " Si vous croyez ainsi à la puissance de guérison de Dieu, la conséquence n’est-elle pas que nous pouvons ne jamais mourir ? "

Nous répondons que cela n’est pas impossible à Dieu, mais que Dieu ne l’a jamais promis.

Il y a des promesses concernant la guérison mais il n’en existe aucune que nous pourrions rester toujours vivants.

Bien au contraire, il est écrit : " N’y a-t-il pas un temps fixé pour l’homme ? Ses jours sont comme ceux d’un mercenaire " (Job, chapitre 7, verset 1).

En attendant ce jour, que notre devise soit : " Le corps… est pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps. " (1 Corinthiens, chapitre 6, verset 13).

9) La guérison divine a été pleinement vérifiée dans l’histoire de l’Eglise.

Nous avons déjà cité de nombreux exemples de guérison au cours de l’histoire de l’Eglise et il n’est pas nécessaire d’y revenir.

Il en existe d’autres que l’on peut trouver en détail dans les livres tel que " l’Evangile de la Guérison " d’A. B. Simpson, " La Guérison Divine " par Andrew Murray, et " le Ministère de Guérison " par A. J. Gordon.

Mais il est une autre raison pour laquelle nous citons ces ouvrages.

La Bible nous apprend que la foi vient de ce qu’on entend et que ce qu’on entend vient de la Parole de Dieu.

En lisant de tels livres, nous nous apercevons que notre foi est fortifiée, principalement par les textes qu’on y trouve et aussi par les témoignages de ceux qui ont eux-mêmes été guéris.

161 - De l'importance de croire

La jeune idiote Depuis bien des années, il existe à Londres un Comité de da...

162 - Question d'argent

A genoux O Dieu, nous nous agenouillons devant toi. IL y a sous le ciel des...

163 - Dieu pourvoira

Dieu pourvoira " Ne portez ni bourse, ni sac, ni souliers et ne saluez pers...

164 - Guérison divine

La guérison divine Un séjour en Suisse m’a permis de faire la connaissance...

165 - La victoire dans la souffrance

La victoire dans la souffrance La souffrance s’est abattue sur une créature...

166 - La station de Mara

La station de Mara Le train express entra bruyamment en gare. Le contrôleur...

167 - Bonheur de milliardaires

Bonheur de milliardaires Le " roi du Pétrole " M. John Rockefeller qui, il...

168 - Guérison divine au cours des siècles

Le ministère de la guérison André CORNETTE La grâce de la guérison fait par...

169 - La guérison divine

La guérison divine " Mon âme bénis l’Eternel ! C’est lui qui pardonne toute...

170 - La guérison divine - 9 raisons d'y c...

La guérison divine - Neuf raisons d'y croire 1 – La guérison divine est con...

171 - A la recherche de la guérison divine

La guérison divine Il est important de bien comprendre quels sont les princ...

172 - Sermon du 8 septembre 2008

Sermon du 8 septembre 2009 Textes : " Mon peuple périt, faute de connaissan...

174 - Histoires extraordinaires d'un livre...

Histoires extraordinaires d’un livre extraordinaire Le papier peint qui par...

175 - La Bible - Un livre unique

Conseils pour lire la Bible Si quelqu’un me demandait ce qu’il faut faire p...

176 - La Bible - Parole de vie

Comme le pain jeté... se retrouve avec le temps Quand le jeune Ecossais du...

177 - Etudes diverses

La responsabilité des élites Le 23 juin dernier, le pasteur Marc Boegner a...

178 - Eglise de Christ et régimes de ce mo...

Eglise de Christ et régimes de ce monde (Nous rapportons ici, le point de v...

179 - Qu'est-ce qu'un chrétien biblique ?

Qu'est-ce qu'un chrétien biblique ? Avant de répondre à cette question, pos...

180 - Etudes diverses II

Conversation avec Christ Si l’on me demandait ce dont le diable, le monde e...