Sir James SIMPSON - Inventeur des appplications du chloroforme

En janvier 1847, à la mort du Dr. Davidson, le Dr. Simpson fut nommé l’un des médecins de la reine pour l’Ecosse.

La duchesse de Sutherland lui fit part de cette nomination et des expressions flatteuses dont Sa Majesté l’avait accompagnée.

Aussitôt, il communique cette bonne nouvelle à son frère chéri.

" Une flatterie venant de la reine n’est peut-être pas une flatterie commune, écrit-il entre autres, mais cela me préoccupe moins que le fait d’avoir cette semaine accouché une pauvre femme sans aucune douleur, en lui faisant respirer de l’éther sulfureux. Je ne puis penser à rien d’autre. "

Cette parole fait voir à quel point cette grande découverte l’intéressait.

Depuis le jour où, bien jeune, il avait été témoin des atroces souffrances endurées par une pauvre montagnarde, sous le couteau de l’un des opérateurs les plus habiles, il n’avait cessé de chercher les moyens de soulager de pareilles douleurs.

" Je crois en conscience, écrivait-il, que la haute mission du médecin est double : alléger les souffrances humaines et prolonger la vie. "

L’éther lui parut bientôt présenter certains inconvénients, mais il resta convaincu qu’on devait trouver un agent supérieur à celui-ci.

Dans ce but, il essaya, sur lui-même d’abord puis sur d’autres, l’effet de toutes sortes de fluides volatiles.

La substance qu’on appelle chloroforme avait été découverte, décrite et analysée presque en même temps par trois chimistes distingués : Soubeiran (1831), Liebig (1832) et Dumas (1835) ; mais ni les uns, ni les autres, n’avaient imaginé qu’on pût en faire un usage pratique, ou qu’elle pût exercer aucun effet sur l’économie animale.

" La première fois où je découvris les effets anesthésiques (qui prive de sentiment) du chloroforme, ce fut une curieuse scène, écrit-il.

J’avais du chloroforme chez moi depuis plusieurs jours ; mais il me semblait si improbable que ce liquide (trop épais) produisit aucun effet, que je l’avais mis de côté.

Un soir que je rentrais tard, en cherchant quelque chose parmi mes papiers, il me tomba sous la main.

J’en versai un peu dans les verres de mes assistants, le Dr. Keith et le Dr. Duncan, et dans le mien.

Avant de nous asseoir à souper, nous en respirâmes tous les trois, et en un tour de main nous fûmes tous trois étendus sous la table, à la consternation et à la grande alarme de ma femme.

En poursuivant cet examen, peut-être imprudemment commencé, je me persuadai de jour en jour davantage que les effets du chloroforme sont bien supérieurs à ceux de l’éther.

Une importante découverte

Le docteur James Simpson, d’Edimbourg, célèbre par sa découverte du chloroforme, recevait un jour la visite d’un reporter.

Après les habituelles questions sur son enfance, ses premières études, ses goûts particuliers, le journaliste l’interrogea sur ses recherches scientifiques.

- Docteur, quelle est votre plus importante découverte ? lui demanda-t-il.

M. Simpson regarda un moment son interlocuteur ; puis d’une voix où l’émotion mettait son trémolo, il répondit :

- Ma plus importante découverte ? c’est qu’en Jésus j’ai trouvé mon Sauveur. Pour moi cette découverte aura d’éternelles conséquences. Elle seule, par-delà la tombe, gardera quelque valeur.

N’avait-il pas raison, ce savant ?

Le salut de notre âme, n’est-ce point la chose principale ?

Comme l’écrivait Bourdaloue, c’est " la chose nécessaire et seule nécessaire. Nécessaire, puisque je ne puis me passer du salut ; seule nécessaire, puisque hors du salut, il n’y a rien dont je puisse me passer. "

Et toi, ami lecteur, as-tu fait cette importante découverte ?

Peux-tu chanter, en toute sincérité :

J’ai trouvé, j’ai trouvé la voie

Qui conduit au repos du cœur ;

J’ai trouvé la paix et la joie

En Jésus, le Libérateur.

La création (1)

La création est une matérialisation de l’énergie universelle, une forme visible, une apparence extérieure que prend la volonté souveraine qui régit l’univers.

Il y a un demi-siècle, un éminent théologien, Frédéric Godet, s’entretenant avec ses étudiants de cette question qui les préoccupait, prononçait cette parole que je n’ai point oubliée, bien qu’elle nous parût alors difficile à saisir :

" Et si après tout, la matière n’était que volonté ! "

Ces mots étaient ceux d’un voyant, car tout les confirme aujourd’hui.

De toutes parts, quand on scrute le monde, on se heurte à cette volonté, à cette énergie, à la vie en un mot.

Tout ce que nous voyons en est animé et imprégné.

Pourquoi les fruits d’un arbre tombent-ils sur le sol ?

Parce que notre globe est comme un aimant puissant.

Pourquoi la lune s’attache-t-elle à la terre autour de laquelle elle tourne, et ne fuit-elle pas dans l’espace ?

A cause de l’attirance de notre planète.

C’est l’attraction universelle qui règle les révolutions de tous les astres.

Rien n’est immobile, rien n’est fixe ; notre système solaire tout entier est en marche vers la constellation d’Hercule.

Des ondes hertziennes invisibles sillonnent l’espace infini et influent sur les conditions d’existence des astres et de leurs occupants.

Tout est énergie jusqu’ici insoupçonnée, aujourd’hui pressentie.

L’Epître aux Hébreux, chapitre 1, verset 3 dit : " Le Fils, par lequel Dieu a créé le monde, soutient toutes choses par sa parole puissante. "

Et l’homme n’a plus qu’à capter ces énergies, à canaliser un peu de la force, de la vie qui l’enveloppe pour se l’approprier et la faire servir à ses fins.

Le 20ème siècle aura été celui de la découverte des merveilles de l’infiniment grand et de l’infiniment petit.

Les espaces célestes sont si vastes que pour en supputer les dimensions, les astronomes ont dû imaginer une nouvelle unité de longueur.

La lumière, on le sait, se propage à la vitesse de 300.00 kilomètres à la seconde, 18 millions à la minutes, 1 milliard et 8 millions à l’heure.

Un jour a vingt-quatre heures et l’année à trois cent soixante-cinq jours.

Que l’on multiplie donc ce milliard par 24, puis par 365, et l’on aura l’année lumière, prise comme unité de calcul.

Que l’on considère maintenant ce qui suit :

L’étude systématique des nébuleuses spirales ne date que de l’époque assez récente de la construction des grands télescopes américains ayant des miroirs de deux mètres de diamètre.

On vient de dénombrer près d’un million de ces nébuleuses, univers lointains comparables au nôtre et que leur éloignement prodigieux nous fait paraitre comme de petites taches lumineuses.

La distance qui nous en sépare, bien qu’immense, ne dépasse guère soixante mille années-lumière.

Les mesures que l’on donnait jusqu’ici de notre univers étaient trop petites ; son diamètre n’est pas de soixante mille années-lumière, mais de près de trois cent mille.

La distance qui nous sépare de la nébuleuse du Triangle et de celle d’Andromède est d’un million d’années-lumière.

Les nébuleuses spirales n’appartiennent pas à notre Voie lactée, et à plus forte raison toutes les autres, encore plus éloignées, dont la distance s’évalue à des centaines de millions d’années-lumière.

" Notre éblouissante Voie lactée qui, avec ses trente milliards d’étoiles, nous paraissait si formidable qu’elle semblait contenir touts les astres du ciel, devient à son tour une infime portion de la nature, une simple unité, une des millions de nébuleuses spirales de ces univers-îles qui peuplent les champs de l’infini. "

C’est à donner le vertige !

Mais l’infiniment petit est tout à fait saisissant, et nous fait descendre aussi bas que nous étions montés haut.

Voici un bref résumé de ce qu’écrivait récemment le Dr. L. Perrier :

" La matière même la plus dure, est formée d’un grand nom de petits éléments, dont les physiciens peuvent mesurer les dimensions.

L’unité de mesure n’est plus le centimètre ou le millimètre, mais le micron, c’est-à-dire un millième de millimètre. "

Mais pour apprécier les dimensions des éléments ultimes de la matière, le millième de millimètre est une unité trop grande encore pour les physiciens.

Ils en ont imaginé une beaucoup plus petite : le millimicron, équivalent au millionième de millimètre.

Tout corps solide peut se fragmenter en particules très fines constituant des poussières impalpables.

L’étude de leur composition chimique révèle une partie encore plus petite : la molécule ; un centimètre cube d’eau en contient 29.000.000.000.000.000.000, c’est-à-dire 29 suivis de 18 zéros.

La molécule se divise en parties encore plus petite, les atomes.

On a cru longtemps qu’ils devaient représenter la plus petite partie de matière possible.

Mais les travaux exécutés par les physiciens depuis quatre ans ont ébranlé le vieux dogme scientifique de la simplicité et de l’indestructibilité de l’atome.

Les rayons cathodiques, ou rayons X, ont fait faire un pas de plus dans cette voie.

Les atomes à leur tour se fragmentent en corpuscules appelés électrons ; ceux-ci sont mille fois plus petits que l’atome et tournent avec une vitesse vertigineuse autour de corpuscules plus gros, les nucléons.

L’atome simple et homogène de jadis est devenu un monde singulièrement complexe et quand les physiciens le décrivent, ils le comparent…. au système solaire !

" Les physiciens modernes, dit M. Poincaré, ont été conduits à se représenter un atome comme une sorte de système solaire en miniature :

Au centre, un corps relativement gros, le nucléon portant une charge positive, et, gravitant autour de cet astre central ; avec des vitesses extraordinaires, des espèces de planètes beaucoup plus petites, chargées négativement et qui sont des électrons, dont la masse est mille fois plus petite que celle d’un atome d’hydrogène.

" Le nucléon lui-même peut s’émietter. Chacun de ses fragments entraine avec lui un cortège d’électrons formant plusieurs orbites concentriques, comme un astre nouveau accompagné de satellites tournant dans des plans différents.

" Le matérialisme athée avait cru, avec l’hypothèse des atomes simples et éternels, supprimer Dieu, et voilà que tout à coup, par un détour inattendu et stupéfiant, la science sur laquelle il comptait le plus lui fait défaut.

L’atome matériel et rigide s’est fluidifié.

L’atome éternel et immuable se dissocie sous nos yeux ! "

Et le Dr. L. Perrier de conclure :

" La conception d’un Dieu créateur esprit (c’est-à-dire énergie pure), n’a donc rien d’anti-scientifique.

Dieu est donc pour l’homme qui pense une nécessité intellectuelle, comme il est une nécessité morale pour l’homme qui veut réaliser le bien. "

Ah qu’ils avaient raison, ceux qui disaient : " Un peu de science éloigne de Dieu ; beaucoup de science ramène à Lui. "

Et ne semble-t-il pas que Dieu s’applique à se révéler aujourd’hui non seulement aux âmes simples qui croient à la Révélation écrite parce qu’elle est la Parole de Dieu, mais même et surtout aux savants ?

" Que tes œuvres sont en grand nombre, ô Eternel, tu les as toutes faites avec sagesse ! "

Paul PERRET

(1)  Extrait du livre de Paul Perret : Le monde et l’humanité.

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