Le sermon de leur mariage

Nous étions peu nombreux à assister au mariage de Jacques et d’Aline.

Le village est petit, la chapelle grande en proportion, et puis l’un et l’autre sont discrets, riches en cœur et en âme sans doute, mais de ces richesses qu’on n’étale pas comme légume au marché.

En bref, nous étions bien une demi-douzaine d’amis, en plus des parents.

Et chacun de nous prit pour lui-même les conseils affectueux que le pasteur donna à ses chers enfants.

Rien ne dure, leur dit-il, en substance, que ce qui est fondé sur Dieu ; et rien ne se fonde sur Dieu que ce qui s’est épuré d’abord dans le renoncement, dans le sacrifice, à la clarté de la croix.

- Parler de la croix à un mariage, me souffla Louis à l’oreille, on n’a pas idée ! C’est jeter une ombre de mort sur la clarté de la joie.

Louis est une moitié de mécréant et une moitié de chrétien.

Comme dit l’auteur biblique en parlant d’Ephraïm, c’est un gâteau qu’on n’a pas retourné pendant la cuisson.

J’aime pourtant Louis. C’est mon promis.

Nos vœux joyeux lancèrent Jacques et Aline sur l’océan du bonheur et nous partîmes chacun chez nous.

Je suis l’amie intime d’Aline, et mes vœux sincères qui l’accompagnaient dans la grande aventure de la vie n’étaient pas exempts d’une pointe de jalousie.

Que me jette le premier la pierre celui dont l’amitié n’a jamais eu un grain d’égoïsme dans son assaisonnement.

Mais je me disais qu’une fois installée dans son bonheur conjugal, Aline ne renierait rien de ses camaraderies de jeune fille.

Mon attente ne fut pas vaine.

Elle me revint, radieuse, simple, mon Aline de toujours.

Mais un jour, je sus qu’elle avait pleuré.

Je n’ai pas l’intention de faire étalage des confidences d’Aline.

Il est des choses qu’on ne fait pas entre gens bien élevés.

Mais je puis dire que je découvris bien vite qu’il y avait une grande souffrance sous roche, très probablement exagérée parce qu’un cœur qui aime est épris de grandes dimensions, et que les déceptions sont à la taille des grands élans de l’amour.

Mais, comme je le disais à Aline, personne n’est parfait sur la terre ; et puis, le passé est une chose morte.

On ne doit jamais sortir du trou les choses mortes.

Evidemment.

Mais si on me disait, à moi, que mon fiancé, il y a deux ou trois ans, aimait à conter fleurette à celle-ci ou à celle-là, je me demande ce que vaudrait ma philosophie de l’oubli !

D’ailleurs, il n’y a pas que cela, et je le dis à Aline.

Imagine-toi, lui dis-je, qu’on aille dire à mon Louis : Elle a un fichu caractère, ta belle, et avec ça contrariante ! Et ses autres défauts ! Tu penses que ça lui ferait bien plaisir !

Oui, mais je sus bien vite qu’Aline se dépêchait de fourrager dans le passé de son mari et que celui-ci, le benêt, écoutait sans les chasser comme on chasse les guêpes, les diseurs et diseuses de cancan !

Comme s’il n’avait pas toute sa vie pour découvrir tout seul les défauts de sa femme !

Les garçons sont si aveugles quand ils aiment.

Ils sont capables de rester des années et des années sans s’apercevoir qu’il y a quelque chose qui cloche.

Quand ils le font, ils sont assez vieux pour être devenus philosophes !

C’est un crime que d’aller souffler à leurs oreilles qu’il y a ceci et cela qu’ils n’ont pas encore vu !

Aussi vrai que je vous le dis, il ne s’était pas passé six mois que mes jeunes mariés étaient fort malheureux.

Allez donc les accabler de vœux de bonheur le jour de leur mariage !

C’est bête, l’amour, me dit-elle un jour. Quand il disparaît, on se voit tels qu’on est.

Ça vous aveugle les gens les plus perspicaces, les plus clairvoyants et les plus intelligents !

C’est un mensonge doré.

Ce qui est pis, c’est qu’on s’est menti l’un à l’autre sans le faire exprès, et à son insu.

On s’était fait un monde imaginaire !

Quand une jeune mariée parle ainsi, c’est que vraiment il y a une catastrophe dans son cœur.

- Aline, ma petite, le mariage t’a rendu sotte, lui dis-je ; et tu n’as rien gardé du sermon que le pasteur a déversé à grandes eaux sur vous deux ce jour-là. J’en ai gardé des éclaboussures dans ma mémoire, et je vais te les resservir.

J’avais pris jusque-là en riant les doléances d’Aline.

Je pense aujourd’hui qu’elle avait dû garder pour elle plus que ce qu’elle m’avait confié.

La pauvre n’en mangeait plus de chagrin.

Je la questionnai ; elle demeura un mur.

Rien ne put la faire sortir de son silence.

J’en fus effrayée, car je m’imaginais un tas de choses.

Il faut croire que certaines et non des moindres étaient vraies, car une détresse comme celle que je lisais dans ses yeux n’aurait pu s’expliquer autrement.

Nos amies étaient perplexes et se taisaient.

Une d’entre elles me dit un jour : Il n’est pas possible que Jacques ait fait cela !

- Quoi ? Demandais-je. Elle me regarda fixement, mais n’ajouta mot.

Elle dit seulement : La famille d’Aline parle divorce.

C’était le comble.

Je me précipitai chez Aline que je trouvai seule.

Elle pleurait. Nous pleurâmes ensemble.

Et comme nous étions là à nous contempler réciproquement le visage rougi et boursouflé par les larmes, voilà mon Jacques qui arrive et qui prend son air le plus benêt à nous voir ensemble.

- Ecoutez, leur dis-je, je ne sais pas si c’est le hasard ou si c’est Dieu qui m’a amenée ici aujourd’hui pour me permettre de vous voir tous deux ensembles, mais comme je ne suis pas une païenne, et que je crois que Dieu ne veut pas qu’on néglige des indications précises, je conclus que tout ceci arrive pour que je vous parle, et je vais parler.

Ce ne sont pas les mines offensées de deux jeunes sots qui vont m’en empêcher !

J’avoue que j’étais très montée, mais aussi que le sentiment qu’il fallait à tout prix crever un abcès et que Dieu lui-même me demandait de le faire, me donnait une hardiesse dont maintenant encore je m’étonne et m’émerveille, rétrospectivement.

- Jacques, lui dis-je, ce qu’a été votre passé ne me regarde pas. Et ce serait peut-être une bonne chose que votre femme pensât comme moi.

Il parait que ça n’a pas été toujours joli, mais si j’en parle c’est tout simplement pour que vous vous avisiez que peut-être vous n’avez aucun titre à vous ériger comme juge d’Aline, de ses petits défauts et de ses gros.

Ceci dit, j’assume que vous avez demandé à Dieu de vous pardonner vos fautes, ce qu’il a fait au nom de Jésus mort pour nous sur la croix.

Si Dieu ne s’occupe plus de ce qui est mort, en même temps que Jésus sur la croix, c’est bien peu conforme à ce que nous enseigne l’Evangile que nous nous en occupions encore, nous.

Mais c’est humain.

Eh bien, qu’Aline en prenne son parti, et qu’elle cherche auprès de la croix cette sagesse éternelle qui commande qu’on laisse dans l’oubli ce qui doit être oublié pour que la vie continue sans bagages inutiles et sans ces entraves insidieuses qui paralysent tout.

Et vous aussi, Jacques, prenez votre paquet de ce que je dis à Aline, et faites-en votre profit.

Mais si le passé est mort, le présent est vivant, et il va de travers.

Mes petits, attention !

On ne joue pas avec sa vie, et on ne se moque pas non plus des dons de Dieu, en agissant comme s’ils n’étaient pas !

Ça tournerait vite au blasphème et à un tas de malheurs que je n’ai pas le courage de vous énumérer.

Remarquez, entre parenthèses, que ce que je vous sers ici, c’est le sermon que vous avez entendu je ne sais comment le jour de votre mariage.

Vous étiez sans doute trop pleins l’un et l’autre des clameurs de votre joie, pour prêter attention à autre voix que celle de vos deux cœurs qui chantaient, ce jour-là, à l’unisson.

Souvenez-vous, pourtant.

Notre pasteur vous a parlé de la croix.

Essayons un peu d’appliquer à votre bonheur qui s’en va en morceaux les leçons de ce sermon oublié.

Rien ne dure que ce qui a été offert à Dieu dans un acte de renoncement, parce que rien ne se purifie que dans le renoncement.

Personne ne se dépouille de l’orgueil du critique et du juge, du calcul de l’égoïste et de l’égoïsme du bonheur que dans le renoncement.

Pour comprendre ce que cela veut dire, il faut sans doute que vous ayez touché tout d’un coup le fond de votre bonheur.

Eh bien, touchez-le, mais ne restez pas là, remontez à la surface.

La croix nous dit ceci : l’amour seul qui est sacrifice est éternel. Cet amour-là n’est pas une envolée de rêve et de lyrisme, il est réaliste.

Il sait qu’Aline est une femme de chair et de sang, et que Jacques est un pécheur comme sa femme et comme moi.

Mais l’amour dure, il porte tout, il supporte tout, il avance en dépit de tout, il se donne dans le sacrifice quotidien, les formes de la patience souriante, du silence et de la discrétion ; il ne juge pas mais intercède auprès de Dieu, pour l’autre.

L’amour c’est du silence.

Vous le saviez bien quand vous étiez fiancés ; réapprenez-le au pied de la croix.

Maintenant, c’est sérieux. L’amour triomphe des désillusions, et c’est en dépit de tout ce qu’il sait, et à cause de tout ce qu’il sait, qu’il continue !

J’imagine que vos plus grandes joies sont à venir, auprès desquelles les ravissements de votre lune de miel ne seront que pâles lampions : ce sont les joies nées des sacrifices consentis l’un pour l’autre, nées des souffrances transfigurées, nées des chagrins purifiés, des rancunes et des amours-propres blessés.

C’est drôle, mais le sermon de votre mariage, je le comprends réellement moi-même aujourd’hui.

Jamais je n’avais entendu parler de la croix par notre pasteur de cette façon-là.

Il me semblait qu’elle était un grand drame théologique qui s’est déroulé dans le cœur de Dieu d’abord à Golgotha, ensuite, et rien que cela.

Et voici qu’elle devient le drame de chacun de nous, de tous les jours, dans le cœur de jeunes mariés, en particulier, une sorte de machine secrète qui travaille à rendre l’amour toujours allant, qui lui rend possible d’émerger souriant et vainqueur de toutes les situations, même les plus désastreuses, intact et même plutôt renforcé, plus pur et plus vigoureux après chaque assaut du doute, de l’incompréhension et du malentendu.

Un cœur chrétien c’est un cœur qui s’obstine à aimer et qui trouve dans ses épreuves l’occasion d’aimer davantage.

J’étais à bout de souffle.

Je pense que je ne voyais ni l’un ni l’autre des mes interlocuteurs, tellement j’étais enfiévrée par ce que je disais et comme perdue dans mon éloquence.

Et comme j’étais arrivée à la fin de mon rouleau et que je n’avais plus d’argument, faute de mieux, j’éclatais en sanglots.

Et je ne fus pas peu interloquée d’entendre les deux autres sangloter avec moi.

En fait, ce point final à ma réédition du sermon de noce fut plutôt un commencement.

Un recommencement.

Je le sus deux jours plus tard, quand mes deux jeunes rescapés de la catastrophe vinrent me rendre visite aussi radieux qu’au lendemain de leur mariage.

La victoire avait été remportée, cela se voyait à l’œil nu.

J’y allais encore de ma petite larme et on n’en parla plus.

R. FARELLY

Disputes de famille

" Eternel, garde ma bouche ; garde l’ouverture de mes lèvres… " Psaume 141 : 3

Le nouveau pasteur fut dûment impressionné lorsque la maîtresse de céans lui montra sa maison.

" Il m’a fallu sept ans pour trouver des plats assortis à ce service ", expliqua-t-elle.

Puis montrant les rideaux de cretonne décorés de fleurs dans la salle à manger, elle ajouta avec un accent de fierté :

" J’ai parcouru les grands magasins pendant deux jours avant de trouver ces rideaux qui vont si bien avec notre papier de tenture rose. "

Quelques semaines plus tard, le pasteur revint visiter cette maison.

Au moment d’appuyer sur le bouton de la sonnette, il entendit une violente altercation entre les membres de la famille.

La dispute cessa à son coup de sonnette et on introduisit le visiteur dans la salle à manger où il fut accueilli par une femme souriante et des enfants tranquilles.

Malgré ses efforts, cependant, sa figure dut trahir le fait qu’il avait entendu la querelle.

La femme, s’en apercevant, lui dit : " Sans doute avez-vous entendu notre dispute ? "

" Inévitablement ", répondit le pasteur avec tristesse.

" C’est là la grande tache sur notre bonheur ", dit alors le mari avec un accent de regret.
" Souvent une querelle éclate qui détruit la paix de notre foyer. "

Le pasteur profita de cette occasion pour entamer avec ses amis une franche discussion des difficultés qui surgissaient ainsi dans cette famille de chrétiens.

Ils l’écoutèrent attentivement pendant qu’il leur rappelait les commandements de Dieu au sujet de l’amertume qui prend naissance à la maison et leur montrait qu’on se trouvait en présence d’une des principales armes de Satan dans son œuvre de destruction de la paix du foyer.

Le pasteur termina ses conseils en montrant les rideaux dans la pièce où ils se trouvaient.

" Si chacun de vous voulait choisir ses paroles avec autant de soin que vous avez mis à choisir ces rideaux, je suis persuadé qu’aucune dispute ne viendrait plus troubler la beauté de votre foyer. "

Ce foyer chrétien est semblable à des milliers d’autres.

On consacre des mois, voire des années, à choisir des articles qui en feront la beauté et l’harmonie, mais combien peu de temps on consacre au choix de mots d’amour et de tendresse.

Cela est d’autant plus triste que ces mêmes voix s’élèvent souvent dans la prière autour de la table familiale ou pendant le culte de famille.

La Parole de Dieu décrit parfaitement la situation :

" D’une même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Mes frères, il ne faut pas que cela soit ainsi " (Jacques 3 : 10).

La plupart des chrétiens sont théoriquement au courant de l’enseignement de l’Ecriture à ce sujet, mais beaucoup trop d’entre eux n’appliquent pas cette connaissance à l’art de vivre chrétiennement.

La valeur intrinsèque d’un chrétien, quel qu’il soit, est à la mesure de son contrôle de soi-même dans le choix des paroles qu’il emploie.

Parmi toutes les ruines et les naufrages de l’humanité, la famille demeure le seul fondement de la société.

La nature même d’un tel foyer, construit comme il l’est sur l’amour d’un homme et d’une femme qui se sont d’un commun accord confiés l’un à l’autre, devrait inciter tous les époux à prendre grand soin de leurs conversations à la maison.

Pendant la période des fiançailles, aucune parole dure ni méprisable n’a été prononcée.

La plus grande gentillesse et la plus grande patience ont été témoignées par les fiancés.

Les problèmes étaient examinés avec calme et on faisait un effort sincère pour conserver l’harmonie sur un terrain élevé.

Pourquoi faut-il qu’après le mariage, ces conditions favorables disparaissent si souvent ?

L’Ecriture enjoint aux époux de s’aimer.

Pourquoi faut-il que des paroles dures et détestables viennent empêcher la manifestation de cet amour ?

On montrerait sans peine que dans bien des foyers, même chrétiens, quelques paroles méchantes en ont engendré d’autres jusqu’à créer une haine amère aux conséquences imprévues.

Combien de fois, dans la colère, une parole blessante n’a-t-elle pas causé une profonde douleur à un être cher, une blessure telle qu’elle a pu provoquer jusqu’au naufrage de l’amour conjugal.

Dieu nous dit : " Les paroles agréables sont des rayons de miel, une douceur à l’âme, et la santé aux os " (Proverbes 16 : 24).

Lorsqu’il y a des enfants, cette responsabilité est accrue.

L’avenir de l’enfant est influencé puissamment pendant les premières années où les impressions sont si profondes.

Nul ne peut surestimer l’importance de la conduite des parents en cette période.

Des enfants sensibles qui sont entourés d’une atmosphère de continuelles altercations risquent fort de ne pouvoir plus tard surmonter le mauvais exemple qui leur a ainsi été donné à la maison.

Pourquoi faut-il que des chrétiens permettent à Satan d’utiliser ce don de Dieu qu’est la parole pour inciter les enfants à l’amertume et au conflit ?

Des accès d’irritations écrasent et détruisent même parfois tout désir chez l’enfant de bien accomplir son travail de chaque jour.

Et les parents s’étonnent alors par exemple que leur enfant ne fasse aucun progrès à l’école.

On a dit qu’en réalité personne n’a jamais " gagné une dispute " et nous trouvons (Job 6 : 25) une déclaration de l’Ecriture à ce sujet :

" Oh ! Que des paroles de vérité ont de force ! Mais à quoi sert votre censure ? "

Le vieux proverbe : " Un homme convaincu malgré lui est cependant du même avis " est toujours vrai.

Voilà pour le côté négatif du problème.

Voyons maintenant le côté positif.

" Une réponse douce détourne la colère " (Proverbes 15 : 1).

Des paroles aimables, tendres, prononcées en réponse à une personne querelleuse laissent ouvert le chemin vers l’entente.

" Une parole dite à propos est comme des pommes d’or dans des paniers d’argent " (Proverbes 25 : 11).

Dans ce monde de chaos et de troubles, la famille doit être une puissante forteresse de compréhension et de sympathie.

C’est ici que doivent être aplanies les duretés et les rebuffades du monde.

Le mari, rentré d’une journée difficile dans les affaires a le droit de s’attendre à l’encouragement de sa femme.

Cela est spécialement vrai du foyer chrétien.

La femme, fatiguée par le travail de sa journée a le droit d’attendre de son mari, à son retour, des paroles d’amour et d’affection.

C’est ici, derrière les portes fermées du foyer, que les conseils doivent être prodigués, la correction donnée, mais tout cela est tempéré d’un amour véritable.

Les problèmes doivent être étudiés sans querelle, le mari comme la femme devant se souvenir de la promesse du Seigneur de les guider.

Le foyer chrétien doit, selon la Parole de Dieu, être un centre où l’enfant peut recevoir l’instruction dans la piété.

" Et ces commandements que je te prescris aujourd’hui seront dans ton cœur ; tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu te tiendras dans ta maison, quand tu te mettras en chemin, quand tu te coucheras, et quand tu te lèveras " (Deutéronome 6 : 6 et 7).

Ces paroles constituent un avertissement contre le laisser-aller si fréquent des parents chrétiens touchant leur responsabilité envers leurs enfants dans le domaine des principes chrétiens.

Nos particularités et nos faiblesses sont le mieux connues de ceux que nous aimons, et nous connaissons les leurs mieux que quiconque.

Ce fait doit nous inciter à montrer dans notre attitude un large esprit de tolérance.

Car, ou bien nous aiderons les membres de notre famille dans ces difficultés, ou bien nous aggraverons celles-ci par l’absence de tact et de témoignages d’affection.

C’est la prière de David, au Psaume 141 : 3, qui nous offre le remède à tous les problèmes découlant de nos paroles : " Eternel, garde ma bouche ; garde l’ouverture de mes lèvres. "

C. MASSEY

141 - Histoire ancienne d'un colporteur me...

Extrait de son journal C’était par un jour froid et orageux. Dans la dilige...

142 - Diverses études de Arthur BLOCHER (T...

Celui qui vaincra... C’est ainsi que se termine chacune des lettres adressé...

143 - Le sermon de leur mariage

Le sermon de leur mariage Nous étions peu nombreux à assister au mariage de...

144 - Comment Dieu nous encourage quand no...

La leçon du lépreux Nous, à Madagascar, nous avons peut-être de grandes joi...

145 - Onésiphore

Méditation de Jean FONTAINE Onésiphore mon ami et mon frère dans la foi Je...

146 - Un poème composé dans la souffrance

Avec le concours d’I. SANKEY L. MOODY (1839 – 1890) Un grand évangéliste "...

147 - Nos plus beaux chants et nos poésies...

Ah ! Que je ne sois pas Ah ! Que je ne sois pas comme un rameau stérile, Qu...

148 - Nos plus beaux chants et nos poésies...

Pécheur, Je voudrais te guérir de Ch. ROCHEDIEU Pécheur, je voudrais te gué...

149 - Nos plus beaux chants et nos poésies...

Maître, entends-tu la tempête ? Maître, entends-tu la tempête Et ses terrib...

150 - Un ancien boxeur devenu évangéliste

Dans la région d'Aubenton Marcel Lahaye, mon père, était un boxeur motivé p...

151 - Sur le chemin d'Emmaüs

Récit de l’aventure extraordinaire que vécurent deux disciples de Jésus le...

152 - Délivrance et/ou repentance

Etude de Jean FONTAINE Jérémie 4 : 3 et 4; Osée 10 : 12 Ces 2 prophètes que...

153 - Conduits par Dieu

Récit d'Antoinette LAHAYE J’ai été sollicitée à maintes reprises par des pe...

154 - Quel avenir pour notre société ?

L’avis d’un médecin " Dites trente-trois ! " C’est l’ordre que les médecins...

155 - Croire ou ne pas croire ?

L’avis d’un médecin Si je pose la question au prêtre, au pasteur, à tout co...

156 - Poésies - Etienne BRACQ

Pourquoi m'aimes-tu Seigneur ? Je me sens seul, tu sais, Très seul, et Toi,...

157 - Sermon sur la montagne

La charité Matthieu : chapitre 5 Voyant la foule, Jésus monta sur la montag...

158 - Evangélisation

Car il vous a été fait la grâce, par rapport à Christ, non seulement de cro...

159 - Le vrai trésor

La perle de grand prix Assis sur la jetée, le missionnaire regardait passio...

160 - Catherine BOOTH à Paris

Il y a 70 ans à Paris La Maréchale a aujourd’hui quatre-vingt-treize ans. E...