Un sourire

Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup,

Il enrichit ceux qui le reçoivent

Sans appauvrir ceux qui le donnent.

Il ne dure qu’un instant

Mais son souvenir est parfois éternel.

Personne n’est assez riche pour s’en passer,

Personne n’est assez pauvre pour qu’il soit inutile,

Personne n’est assez méprisable pour ne pas le mériter.

Il créé le bonheur au foyer, soutient en affaires et au travail

Il est le signe sensible de l’amitié.

Un sourire donne aux plus découragés.

Il ne peut ni s’acheter, ni se prêter, ni se voler

Car il n’a de valeur qu’à partir du moment où il se donne.

Et si quelquefois vous rencontrez une personne

Qui ne sait plus avoir le sourire,

Soyez généreux, donnez-lui le vôtre,

Car nul n’a autant besoin d’un sourire

Que celui qui ne peut en donner aux autres...

Le critiqueur

Un personnage qui mettait son bonheur à découvrir et à critiquer les faiblesses des chrétiens, vint un jour chez un forgeron et se mit, comme de coutume, à déblatérer sur toutes les misères des enfants de Dieu.

Après l’avoir laissé parler tout à son aise, le forgeron lui dit en profitant d’un moment de silence :

- Ami, as-tu déjà un peu lu la Bible ?

- Certainement, répondit le critiqueur avec un air de condescendance.

- Tu as donc déjà lu peut-être, reprit le forgeron, la parabole de l’homme riche et du pauvre Lazare ?

- Cela va sans dire, répartit le critiqueur.

- Eh bien, continua le forgeron, tu me rappelles les chiens mentionnés dans cette parabole.

- Et comment ? demanda son interlocuteur tout étonné.

- Eh, répondit le forgeron, les chiens ne faisaient autre chose que de lécher toujours les plaies du pauvre Lazare ; et toi tu me sembles les imiter : tu lèches seulement les parties malades des bons chrétiens, parce que le goût te manque pour les autres !

Le critiqueur garda le silence et se retira la tête basse.

Servir

Le chapelain de Cromwell, John Howe, véritable chrétien, pitoyable aux petits, compatissant à toutes les souffrances, chaque jour s’ingéniait à ravir au " Protecteur " l’aumône d’une faveur pour les malheureux.

Il était le patron des infortunés.

Quiconque désirait obtenir une grâce ou un secours de Cromwell, s’adressait à Howe, et le chapelain transmettait les demandes, usant tout son crédit au service d’autrui.

Il plaidait les causes les plus désespérées avec une telle éloquence qu’il était impossible de résister à ses arguments.

Que de bonnes actions il fit accomplir au farouche chef des Têtes-rondes.

Un jour, comme Howe venait de mendier la grâce d’un prisonnier, Cromwell lui dit :

- Révérend chapelain, vous excellez à m’arracher des bienfaits pour les uns et les autres ; aujourd’hui, le pardon de quelque royaliste impénitent ; hier, un poste pour que je ne sais quel mérite ignoré, demain, de l’or pour les pauvres de Whitechapel, mais quand songerez-vous à vous-même ? N’est-il point de bénéfice qui vous tente, de titre qui vous conviendrait ? Quand me demanderez-vous quelque chose pour vous ? Votre tour viendra-t-il jamais ?

- Monseigneur, c’est constamment mon tour, répondit le chapelain, puisqu’il m’est permis de servir les autres par mes intercessions.

N’avait-il pas raison ?

Chaque grâce obtenue ajoutait un fleuron à la couronne que Dieu lui réservait.

De quel plus riche bénéfice Cromwell aurait-il pu le doter ?

Quelle plus haute noblesse lui aurait-il conférée ?

Serviteur des parias, des misérables, n’est-ce pas le titre dont Jésus aimait à se parer ?

Quel privilège pour un mortel ! Pouvoir prendre comme devise les paroles du Christ : " Je suis au milieu de vous comme celui qui sert. "

B. ALEXANDRE

Au nom du Fils

Un banquier, dont le fils était à l’armée, s’occupait activement des œuvres de bienfaisance et de charité.

Mais voyant que par-là ses propres affaires étaient par trop négligées, il résolut de ne plus quitter son bureau, et de ne plus se laisser déranger désormais par les nombreux solliciteurs et quémandeurs.

Un jour, pendant qu’il réglait ses comptes, la porte s’ouvrit et un soldat malade entra.

Le banquier ne fit d’abord pas attention à lui, et continua à écrire et à calculer.

Après un long moment d’attente inutile, le pauvre soldat plaça sur le bout de la table un morceau de papier froissé et macule de taches de sang.

A cette vue, le père reconnut aussitôt l’écriture de son fils, et s’empressa de lire la lettre.

Cher père, y était-il dit, le soldat, porteur de ces lignes, est de ma compagnie ; il a perdu la santé en se battant pour la patrie, et il retourne, mortellement malade, auprès de sa mère.

Accueille-le bien, pour l’amour de ton fils Charlie.

Immédiatement le banquier quitta son bureau et ses affaires, conduisit le soldat dans sa maison, et l’installa dans la chambre même de son propre fils.

Il le soigna jusqu’à ce qu’il fût en état de retourner auprès de sa mère.

En l’accompagnant à la gare, il le congédia en disant : Que Dieu vous bénisse, mon ami, pour l’amour de mon fils Charlie.

Ainsi, nous chrétiens, nous sommes certains d’être exaucés, si nous prions Dieu, notre Père céleste, au nom et pour l’amour de son Fils Jésus-Christ, notre adorable Sauveur.

Car Lui, qui nous a donné son Fils unique, comment ne nous donnerait-il pas toutes choses par amour pour lui !

La bonne manière

Je prêchais, il y a quelques années, dans la Colombie orientale.

Un jour, un jeune homme vint me trouver, et me demanda comment faire pour être sauvé : il avait fait la contrebande de l’opium aux Etats-Unis.

- Mon ami, lui dis-je, le seul chemin à suivre, c’est d’avouer votre faute à qui de droit, et de rendre à l’Etat voisin, les sommes acquises injustement.

- Si je le fais, objecta le jeune homme, je tomberai dans les griffes de la loi, et je serai jeté en prison.

Cela vaudra toujours mieux, lui dis-je, que d’affronter le tribunal de Dieu avec ce péché sur la conscience, et d’encourir la condamnation éternelle. Si vous réparez votre faute, le Seigneur vous fera miséricorde.

Il s’en alla tout triste ; le lendemain, il revint et me dit :

- J’ai une jeune femme et un enfant ; tout l’ameublement de ma maison a été acheté avec l’argent gagné par la fraude. Si je deviens chrétien, il faudra tout vendre, et je serai forcé de tout dire à ma femme. Je vais perdre son estime et son affection.

- Il vaudrait mieux que votre femme sache tout. Elle vous aimera peut-être davantage. En tout cas, vous avez à choisir entre l’estime de Dieu et celle des hommes.

- Voulez-vous venir lui parler vous-même ?

- Très volontiers. Je me rendis chez lui ; pendant que je dévoilais à la jeune femme l’origine de son joli mobilier, des larmes coulaient sur ses joues ; mais quand j’eus fini, séchant ses larmes :

- Monsieur Moody, me dit-elle, je donnerai joyeusement tout ce que nous possédons, pourvu que mon mari devienne un vrai chrétien.

Elle fut obligée, en effet, de tout sacrifier.

Son mari possédait en outre une pièce de terre qu’il dut également céder au gouvernement.

Dans toute ma carrière d’évangéliste, je n’ai pas vu un homme qui ait rendu un témoignage plus éclatant de la grâce divine.

Il avait été malhonnête ; mais quand la vérité s’empara de lui, quand il comprit qu’il devait réparer ses torts avant d’obtenir le pardon de Dieu, il sacrifia tout pour les réparer.

Le voile de dévotion des femmes chrétiennes

Inspiré par le Saint-Esprit, l’apôtre Paul dans sa première épître aux Corinthiens leur donna des ordonnances divines.

Les croyants doivent les mettre en pratique.

Dans le chapitre 11, deuxième verset, il les loue de ce qu’ils retiennent ces ordonnances qu’il leur avait données auparavant.

Il semble que l’Eglise s’était laissée entraîner dans le monde et la sensualité.

Il était nécessaire à Paul de les exhorter et de les instruire à nouveau, concernant plusieurs questions, vu que l’obéissance de certains et de la désobéissance des autres avaient causé des divisions.

Lisant le 3ème verset jusqu’au 16ème, nous voyons clairement qu’il était nécessaire à Paul d’enseigner aux femmes chrétiennes d’avoir la tête voilée, et d’encourager cette pratique.

D’après le 16ème verset, Paul s’était douté que certains résisteraient à son enseignement et le considéreraient inutile.

A l’heure actuelle, il y en a beaucoup qui se détournent du droit chemin.

Lisons maintenant 1 Corinthiens, chapitre 14, verset 37 : " Si quelqu’un croit être prophète ou inspiré, qu’il reconnaisse que ce que je vous écris est un commandement du Seigneur. "

Pour ceux qui disent que c’est tout simplement une tradition, lisons 2 Thessaloniciens, chapitre 2, verset 15 : " Ainsi donc, frères, demeurez fermes, et retenez les instructions que vous avez reçues, soit par notre parole, soit par notre lettre. "

Paul enseigne dans 1 Corinthiens, chapitre 11, versets 1 à 16, le rapport divin de la femme avec l’homme, l’homme avec Christ, et Christ avec Dieu.

Il déclare : " Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ. "

C’est un mystère profond.

Cette autorité est le principe du fondement de tous travaux coopératifs et c’est aussi le fondement des rapports entre la femme et l’homme.

L’autorité, ou le principe de l’autorité de l’homme sur la femme, provient du rapport qui existe entre Dieu et Christ.

Ce principe commença au Ciel et il est là, sur la terre, depuis la création de l’homme et de la femme.

La violation de ce principe entre Dieu et Christ amènerait la confusion au Ciel, et la violation dans la société chrétienne amènerait la même confusion sur la terre.

Jésus a dit, " Moi et le Père nous sommes un ", mais il a dit aussi, " Mon père est plus grand que moi. "

La femme chrétienne trouve en Christ son égalité avec l’homme, néanmoins elle trouve une position de subordination en ce qui concerne l’autorité.

Tout en étant soumis à Dieu, Christ n’est pas déshonoré, ainsi que la femme étant soumise à l’homme n’est pas déshonorée.

Ce principe est spécifié dans les versets 4 à 7, où Paul mentionne que tout homme qui prie ou qui prophétise, la tête couverte, déshonore son chef, Christ, sa tête invisible, parce qu’il est l’image et la gloire de Dieu.

Mais toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise, la tête non voilée déshonore sa tête (ou l’homme) qui est visible et présent ; à cause de tout cela le signe visible ou voile sur la tête.

(Toutes traductions modernes emploient le mot voile au lieu de couverture).

1 Corinthiens, chapitre 11, versets 3 à 13 explique clairement le rang de la femme dans le Seigneur.

Dieu créa la femme de telle façon qu’il est normal qu’elle ait de longs cheveux.

Nous nous apercevons que cette couverture naturelle n’est pas suffisante.

Paul a écrit " toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise, la tête non voilée, déshonore son chef : c’est comme si elle était rasée. Car si une femme n’est pas voilée, qu’elle se coupe aussi les cheveux. " (1 Corinthiens, chapitre 11, versets 5 et 6).

Parfois, on nous rappelle que le verset 16 dit, " nous n’avons pas cette habitude ", mais notons que Paul fait allusion aux " habitudes " des femmes qui prient ou prophétisent sans être voilées.

Paul et les autres Eglises n’avaient pas l’habitude que les femmes soient sans voile.

Ce serait absurde que Paul, l’architecte sage (chapitre 3, verset 10 = utilise l’espace de 13 versets pour le prouver et qu’ensuite il dise, en effet, " faites comme bon vous semble. "

L’Eglise est responsable de mettre en pratique cette ordonnance et de l’observer.

S’il vous plaît, lisez Actes, chapitre 16, verset 4, Matthieu, chapitre 7, verset 21, et Jean chapitre 14, versets 21 à 23.

Autrefois, de nombreux groupes chrétiens pratiquaient l’ordonnance du voile de prière.

En réalité, l’Eglise du Nouveau Testament la pratiqua pendant 1900 ans.

Il n’y a que quelques années que les femmes ont commencé à prier sans être voilées.

Le voile est un signe de soumission de la femme, en rapport avec Dieu, Christ, et aussi avec l’homme.

Ceux qui la rencontrent, voient qu’elle a accepté sa position de subordination avec l’homme, sa tête (3ème verset), en obéissant à Dieu et à sa Parole.

Toutes les femmes nées de nouveau doivent le mettre, qu’elles soient mariées ou célibataires, pour montrer leur soumission.

La Bible ne nous donne pas des instructions précises concernant le genre de voile de dévotion, mais elle nous enseigne l’humilité, la simplicité, l’uniformité et l’ordre.

Rappelons-nous, c’est un signe et non pas un objet d’habillement.

Il ne doit pas être voyant, criard, orné, décoré et il ne doit pas nuire à l’esprit de l’Evangile.

Le voile de dévotion ne doit pas être mis parce que c’est une ordonnance de l’Eglise, mais à cause de conviction et de foi dans la Parole de Dieu.

Dieu ordonna à la femme de porter de longs cheveux parce que c’est une gloire pour elle (verset 15), et les femmes chrétiennes doivent suivre cet ordre.

Etant fidèles en observant l’ordre naturel et spirituel de Dieu, mettre le voile de dévotion aura une signification spirituelle pour ces femmes et elles en seront bénies.

Christian Women's Devotional Head Covering

Des règles qui ne vieillissent pas

- Sois ponctuel. Fais chaque chose à temps voulu.

- Sois diligent. Ne reste jamais inoccupé. Ne passe nulle part plus de temps que cela n’est nécessaire.

- Sois sérieux. Que ta devise soit : " Sainteté à l’Eternel. "

- Ne crois jamais le mal que tu entendras dire de quelqu’un, à moins que tu n’en sois témoin ; et, dans ce cas, prends garde de ne pas te tromper quant à l’esprit dans lequel l’action a été faite.

Accepte en toute chose l’interprétation la plus favorable.

Souviens-toi que le juge doit se pencher de préférence du côté de l’accusé.

- Ne parle mal de personne. Dis à chacun le mal que tu vois en lui et le plus tôt possible.

- Dépense ton argent et dépense-toi toi-même à sauver des âmes.

- N’aie honte de rien, sauf du péché.

- Notre affaire n’est pas de prêcher tant de fois, mais d’amener à la repentance autant de pécheurs que nous pourrons et de les faire progresser dans la sainteté sans laquelle nul ne verra le Seigneur.

John WESLEY

Recherche de la volonté de Dieu

Mes conseils furent souvent sollicités par des personnes qui voulaient, comme elles disaient, faire la volonté de Dieu, mais ne la connaissaient pas.

Un exemple seulement :

Une jeune fille me disait un jour qu’elle pourrait faire un bon parti, mais qu’elle ne savait pas si c’était la volonté de Dieu.

Je lui demandai :

" Le jeune homme est-il converti ? " - " Non, me répondit-elle, mais il vient avec moi à la réunion. "

Je lui dis : " Cela ne signifie pas encore grand-chose ; laissez-moi du temps, je demanderai au Seigneur : Il vous fera connaître sa volonté, si vous voulez la faire et marcher dans ses voies. "

Elle m’affirma que c’était là son désir.

Je suppliai alors le Seigneur de me montrer sa volonté à l’égard de cette jeune fille, afin qu’elle pût la faire.

Au bout de quelques jours, je renouvelai ma requête au Seigneur, et je reçus cette réponse : " Quiconque répudie sa femme, si ce n’est pour raison d’infidélité, la pousse à devenir adultère, et celui qui épouse une femme répudiée, commet adultère (Matthieu, chapitre 5, verset 32).

Je dis : " O Seigneur, elle ne m’a pas dit que c’était un homme divorcé. "

Mais je ne reçus d’autre réponse que celle que je viens de citer.

Je fis part à la jeune fille de ce qui m’avait été révélé, et elle confirma ce que le Seigneur m’avait montré.

C’est ainsi que beaucoup de gens viennent s’enquérir de la volonté de Dieu.

Ils la connaissent, mais ils ne veulent pas la faire.

Ces gens s’imaginent que Dieu va changer sa volonté à leur égard.

Il s’élève de la sorte de grandes difficultés pour ceux qui sont sollicités à faire connaître la volonté du Seigneur.

Nous devons, dans ces cas, persévérer dans la prière devant Dieu, car Il est fidèle pour nous révéler sa volonté.

Mehn-ah !

Les brebis, nombreuses, se pressaient autour d’une nappe d’eau où les bergers avaient l’habitude d’amener leurs troupeaux.

Un voyageur étranger, regardant la scène, se demandait comment chacun des trois bergers pourrait reconnaitre ses propres brebis.

Lorsque celles-ci eurent étanché leur soif, l’un des bergers prit un bâton et cria : " Mehn-ah ! " c’est-à-dire " suivez-moi " et aussitôt ses brebis levant la tête, se séparèrent des autres et le suivirent.

Un autre berger appela : Mehn-ah ! et toutes ses brebis, répondant à sa voix, se dirigèrent vers lui.

Alors le voyageur surpris demanda au troisième berger si ses brebis le suivraient, lui, l’étranger s’il criait aussi : Mehn-ah !

Le berger sourit et ajouta : " Essayez ! "

Pour assurer son succès l’étranger endossa le manteau du berger, se mit son turban sur la tête et se saisit de son bâton.

Très sûr de lui, il appela : Mehn-ah ! Mehn-ah ! Aucune brebis ne répondit à son appel.

" Ne suivent-elles jamais un autre berger ? " demanda l’étranger.

" Si parfois…. Quand elles sont malades. "

Chères brebis du Seigneur Jésus, du Bon Berger qui a mis sa vie pour vous sauver (Jean, chapitre 10, verset 11) ; retenez bien cet avertissement du berger d’Orient ; si vous écoutez une autre voix, si vous suivez un autre maître, c’est qu’il y a quelque chose qui ne va plus dans votre vie spirituelle, c’est que vous êtes malades.

Alors, écoutez encore la voix du Berger : " La perdue, je la chercherai, et l’égarée, je la ramènerai, et la blessée, je la banderai, et la malade, je la fortifierai " (Ezéchiel, chapitre 34, verset 16).

Revenez à Lui !

Obéis, quand ta conscience parle

Il y a plusieurs années qu’un jeune homme, accoutumé depuis son enfance à fréquenter le culte public et à lire la Parole de Dieu, fut invité à se joindre à quelques amis pour aller un dimanche, faire une partie sur la Tamise.

Sa conscience éleva des objections, car le repos du dimanche était très respecté en Angleterre, dans ce temps-là.

Mais l’attrait du plaisir et l’agrément de la société qui l’attendait imposèrent silence à ce moniteur importun.

Le jour désigné, le temps se leva très beau, et la compagnie, composée de douze personnes, se réunit sur le bord du fleuve pour se rendre à Richmond.

Le jeune homme était du nombre.

Mais, comme il posait le pied sur le bateau, cette parole se présenta vivement à son esprit : " Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier, " et sa conscience ajouta : " Comment commettrais-je un si grand péché contre Dieu ? "

Il ne put aller plus loin et il s’éloigna des bords de la Tamise, au milieu des railleries de ses amis.

Il apprit le lendemain que le bateau, à son retour, avait heurté contre une barque chargée de charbon, et que la compagnie avait bien vu le danger, mais n’avait pu y échapper.

Les cris des femmes avaient été entendus du rivage, mais en vain !

Sept d’entre eux avaient disparu…

Ce jeune homme mourut peu de temps après, d’une maladie de poitrine ; l’espérance d’une vie éternelle dans la gloire réjouit ses derniers moments.

Il parlait souvent de cette circonstance de sa vie, et disait que la Parole de Dieu avait à la fois délivré son âme de la mort et sa vie de la destruction.

L’ange dans la pierre

On rapporte que Michel-Ange, se promenant un jour avec ses amis, découvrit dans une rue obscure et sale de Florence, un très beau bloc de marbre abandonné et à moitié enseveli dans les décombres et la boue.

Sans prendre garde à ses habits, il se mit aussitôt à l’œuvre pour dégager ce bloc de son ignoble entourage et le faire porter chez lui.

Ses compagnons lui demandèrent avec surprise pourquoi il s’abaissait à un pareil travail.

" Ce n’est qu’une pierre, après tout, " lui disaient-ils.

" Vous vous trompez. Il y a un ange dans cette pierre, et il faut que je l’en fasse sortir ! " répondit Michel-Ange.

Le bloc fut porté dans son atelier, et l’artiste, armé du maillet et du ciseau, ne tarda pas à en faire sortir l’ange que lui seul y avait d’abord découvert.

L’éducateur voit aussi, dans le bloc informe émergeant de la boue, l’ange qu’il en fera sortir.

Il le prend avec tendresse, le martèle avec patience, le forme avec amour, jusqu’à ce qu’il en ait fait un chef-d’œuvre.

Ce que Platon a rêvé de faire, ce que l’éducateur moderne tente d’accomplir, le Christ l’a réalisé dans le domaine de l’esprit, en créant par toute sa vie de souffrance et d’efforts passionnés, des âmes nouvelles.

Rien à redouter…

Il est rare que nous accueillions avec joie la pensée des derniers temps et du retour du Christ.

Evidemment, il y a tant de tristesse, tant de misères dans nos vies que nous ne pouvons envisager avec plaisir l’idée que tout ce que nous cachons soigneusement sera impitoyablement mis à découvert.

La honte nous envahit à cette seule idée.

Pourtant, il nous est dit que nous pouvons avoir une pleine assurance.

Pourtant, la crainte du jugement doit céder la place à la confiance en la personne du Juge.

Celui-ci n’est pas un inconnu.

Nous serons jugés par Celui qui est mort pour nous, qui a pris sur lui notre fardeau, et s’est chargé de l’iniquité de nous tous.

De quel amour avons-nous été aimés, puisque c’est à ce prix que nous sommes enfants de Dieu !

Cet amour changerait-il ? Serait-il d’un jour ?

Non, Jésus-Christ est Celui qui est, qui était et qui vient.

Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement.

Le secret d’une pleine assurance, le jour de son avènement, nous est ainsi donné ; nous le rencontrerons alors tel que nous l’aurons connu ici-bas, juste Juge de ceux qui l’auront méconnu et méprisé, plein de bonté pour ceux qui se seront agenouillés au pied de sa Croix.

Ceux-ci sont les enfants de Dieu qui ont vécu jour après jour du pardon renouvelé.

Ils n’ont rien à redouter, mais tout à espérer.

Leur situation présente, en effet, n’est pas si enviable qu’ils puissent désirer qu’elle dure toujours.

Ce qu’ils sont n’est pas pleinement manifesté.

Ils souffrent de se voir faibles, ils gémissent de ne pouvoir faire le bien qu’ils désirent de toute leur cœur.

Ils se réjouissent qu’un jour tous les obstacles soient supprimés et que soit parfaitement connue l’œuvre de Dieu en eux.

Demeurons donc en Christ.

L’amour parfait bannit la crainte.

Celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour.

L’amour accomplit la Loi de Dieu et nous fait désirer la venue de son Fils.

" Viens Seigneur, Jésus, viens bientôt. "

Editorial du semeur vaudois (novembre 1949)

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