Les secrets du coeur dévoilés
(1 Corinthiens, chapitre 14, versets 24 et 25)
Voici un fait remarquable qui, entre beaucoup d’autres, démontre que le phénomène décrit par saint Paul dans ce passage de sa lettre aux Corinthiens a pu et peut se produire en dehors de l’époque apostolique.
Pendant que le célèbre quaker, Etienne de Grellet, tenait une réunion à Genève chez le pasteur Demelleyer, un monsieur, très peu connu du pasteur, entra et s’assit.
Peu après, De Grellet changea tout à fait la direction de son discours et parut s’adresser, d’une manière pressante, à une personne prête à se suicider.
Le meeting se termina sous l’empire d’une profonde émotion.
L’inconnu continua à fréquenter les assemblées religieuses.
Plusieurs années après, il avoua à M. Demelleyer que, le jour de la réunion tenue par De Grellet, il se dirigeait vers le lac, avec l’intention de s’y précipiter, lorsqu’il se sentit contraint, en passant devant la porte, d’entrer et d’écouter.
Ce fut l’occasion d’un changement complet dans ses croyances et dans sa vie.
" Qui a méprisé les petits commencement "
(Zacharie, chapitre 4, verset 10)
Il ne faudrait pas croire que les enfants, même tout jeunes, ne puissent pas être des ouvriers de progrès.
Voulez-vous la preuve du contraire ?
C’est une petite fille américaine, dont le nom, May Viatt, est inscrit aujourd’hui en lettres d’or sur une plaque de marbre, que l’on doit, à Philadelphie, un collège qui reçoit 1400 étudiants, une église qui peut contenir 8000 personnes et un hôpital pour enfants.
- Elle était donc bien riche ? me direz-vous.
- Mais non, elle était très pauvre, au contraire.
- Alors comment s’y est-elle prise ?
- Le voici : elle s’était un jour rendue à l’école du dimanche de son Eglise, mais elle ne put y être admise, parce qu’il n’y avait pas assez de place, l’église était trop petite.
Elle apprit alors qu’on se proposait d’en bâtir une plus grande, mais qu’on n’avait pas l’argent nécessaire.
Que fait notre petite fille ?
Elle prend toute seule la résolution de recueillir elle-même à force d’économies, les fonds nécessaires.
Mais, au bout de peu de mois, elle tomba malade et mourut.
Quelques jours après, en rangeant ses vêtements, on trouva dans la poche de sa robe 57 sous enveloppés avec soin dans du papier, et sur lequel elle avait écrit : Fonds pour rebâtir l’église.
On remit les 57 sous au pasteur qui en raconta l’histoire en chaire le dimanche suivant.
Les cœurs en furent émus, tout le monde voulut imiter l’exemple de la petite fille, et, au bout de six ans, on avait réuni plus d’un million.
A. DECOPPET
Dieu est près
Il arriva un jour que l’équipage d’un navire vint à manquer d’eau.
Les dernières rations avaient été distribuées, les tonneaux étaient vides, on hissa le pavillon de détresse.
Enfin un autre navire l’aperçut et s’approcha.
On lui cria : " Pouvez-vous nous donner un peu d’eau douce ? "
" - Mais vous ne savez donc pas où vous êtes ? " fut la réponse. " Vous vous trouvez au milieu de l’embouchure de l’Amazone. Vous n’avez qu’une chose à faire : Puisez. "
Et c’était vrai. L’eau douce en pleine mer à plusieurs lieues de distance de l’embouchure de ce fleuve gigantesque.
Ils étaient en pleine eau douce, ils n’avaient qu’à descendre les seaux.
Lorsqu’un chrétien regarde de tous côtés pour qu’on l’aide à trouver de la joie, il faut tout simplement lui dire la même chose : Tu n’as qu’à puiser. Tu possèdes en toi-même la source des joies éternelles ; Dieu, qui est au ciel, est ton Père ; Jésus-Christ est ton Sauveur ; de toutes parts la grâce de Dieu t’environne ; tu n’as qu’une chose à faire : Puise !
WASHINGTON et l'abstinent
Vers la fin de la guerre de l’Indépendance, aux Etats-Unis, un officier de l’armée ayant eu une affaire à traiter avec le général Washington s’était rendu à cet effet à Philadelphie.
Avant son départ, il fut invité à dîner par le général.
Il accepta avec empressement.
Une nombreuse société était réunie ; inconnu et timide, l’officier s’assied au bas de la table et ne se mêle guère à la conversation.
Le repas près d’être terminé, Washington l’interpelle et l’invite à boire avec lui.
- Vous aurez la bonté de m’excuser, général, mais je me suis fait une règle de ne jamais boire de vin, répond simplement l’officier.
Tous les yeux se tournent vers lui tandis qu’un murmure d’étonnement et de désapprobation circule dans la salle.
Washington prend aussitôt la parole et dit :
- Messieurs, ce jeune homme a raison. Je ne voudrais pas qu’aucun de mes hôtes fit quelque chose contre ses goûts et son plaisir, et je craindrais encore plus qu’il violat, pour m’être agréable, un principe dicté par sa conscience.
J’honore Monsieur, pour la franchise et la fermeté qu’il a montrées en ne se départissant pas d’une règle qui ne peut lui faire aucun mal, et qu’il a sûrement adoptée pour d’excellentes et sages raisons.
Sur un billet de banque
Un Américain reçut une fois un billet de banque sur lequel était écrites, à l’encre rouge, quelques lignes qui parlent plus que des volumes contre les dangers de l’alcool.
" Femme, enfants, et plus de 200.000 francs, tout est perdu ! Moi seul je suis responsable, j’ai bu toute ma fortune.
A l’âge de vingt-et-un ans je possédais beaucoup d’argent ; je n’ai pas encore trente-cinq ans.
J’ai tué ma brave femme qui est morte d’un cœur brisé.
Mes enfants, je les ai tués par la négligence.
Quand ce billet sera parti je ne saurai plus où trouver de la nourriture.
Je mourrai comme un mendiant ivre.
Ceci est mon dernier argent et ces lignes sont mon histoire.
Si ce billet tombe entre les mains de quelqu’un qui s’est adonné à l’alcool, qu’il prenne pour avertissement la ruine de ma vie. "
Nouvelle-Zélande
En lisant un article sur un récent concert du chanteur de Rock Marilyn Manson dans ce pays, Sarah Dench, qui travaille pour la société biblique de Nouvelle-Zélande, y a vu une occasion de promouvoir la Bible.
Avant que M. Manson ne vienne en Nouvelle-Zélande, plusieurs responsables chrétiens avaient demandé aux autorités de lui refuser l’autorisation d’entrer dans le pays.
L’autorisation avait cependant été donnée et, dans un geste de défi à l’encontre de ces protestations, M. Manson avait arraché les pages d’une Bible pendant son concert avant de les lancer au public.
Sarah s’est souvenue avoir lu combien une seule page de la Bible peut toucher profondément la vie de quelqu’un, et elle a écrit au journal pour souligner un aspect positif de cet incident, qui avait échappé à la plupart des gens.
Le plus grand quotidien du soir néo-zélandais l’Evening Post a publié sa lettre : " J’étais heureuse d’apprendre que le rocker " provocateur " Marilyn Manson participe maintenant à l’œuvre de diffusion biblique.
En distribuant les pages d’une Bible pendant son concert du Big Day Out, il a fait un geste fantastique ! Il pourrait être surpris de l’impact positif que la lecture d’une page de la Bible peut avoir sur une vie humaine.
Alors, vas-y mon gars, continue ! "
(ABU)
Le bonheur d'être maire
La loi comme l’église a ses commandements.
Pour un Maire, apprenez quels sont les règlements.
A la maison commune être journellement ;
Lire tous les papiers très attentivement ;
Recevoir le public toujours courtoisement ;
Présider le Conseil, en subir gravement
Les prolixes débats sans découragement ;
Puis, visiter l’école et paternellement
Sermonner chaque enfant qui vous trouve assommant.
Au clergé ne passer aucun empiètement,
Mais le laisser agir spirituellement.
Ne recevoir jamais le moindre traitement,
Et souvent du pays aucun remerciement,
Tel est le sort d’un Maire habituellement.
Il peut avoir parfois un dédommagement,
Mais il faut pour cela mourir subitement.
Alors le peuple ému se dit tardivement ;
C’était un Maire habile et d’un grand dévouement,
Accompagnons son corps avec recueillement
Le beau jour de sa vie est son enterrement.
MULHAUSER
Dent pour dent
Il y a peu de temps, un boulanger, établi dans une petite ville de Normandie, prenait le beurre dont il avait besoin, chez un fermier du voisinage.
Un jour, il découvrit que les mottes de beurre qui lui étaient livrées, et qui devaient peser trois livres, n’avaient pas ce poids.
La même fraude se répétant à chaque livraison, il porta plainte, et le fermier fut traduit en justice
. - N’avez-vous pas de balances ? lui demanda le juge.
- Oh ! si, Monsieur.
- Vous manquerait-il donc des poids ?
- Pour cela, oui, il m’en manque.
- Comment alors, pesiez-vous les mottes de beurre ?
- Je m’en vais vous le dire, Monsieur le Président : c’est que je n’avais pas besoin de poids.
- Comment alors ?
- Eh bien ! quand le plaignant me fit l’honneur de prendre du beurre chez moi, je décidai de faire de même à son égard et de lui prendre du pain.
Or, comme il me livre des pains de trois livres, je me sers toujours d’un de ses pains pour peser les mottes de beurre que je lui livre. Si donc mon beurre n’a pas le poids, ce n’est pas ma faute, mais la sienne.
Là-dessus, le fermier fut acquitté et, à sa sortie de la salle d’audience, les assistants lui firent une véritable ovation.
" La fausse balance est en abomination à l’Eternel ; mais le poids juste lui plaît " (Proverbes, chapitre 11, verset 1).
Le bon almanach
Un témoignage
Lectures proposées :
" Vous reluisez comme des luminaires dans le monde, présentant la parole de vie " (Philippiens, chapitre 2, versets 15 et 16).
" Que votre lumière luise ainsi devant les hommes en sorte qu’ils voient vos bonnes œuvres et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux " (Matthieu, chapitre 5, verset 16).
Un témoignage :
La lettre qu’on va lire a été adressée, il y a bien des années, par le célèbre naturaliste Charles Darwin à un serviteur du Seigneur en Angleterre, J. W. C. Fegan.
Nous la tenons d’un neveu de ce dernier, un de nos chers amis en Christ, mort il y a seulement quelques années.
Charles Darwin avait fait construire dans la localité de D. tout près de la maison de la famille Fegan, une belle salle pour des conférences, et en une certaine occasion, l’oncle de notre ami demanda, non sans quelque appréhension, la permission d’utiliser cette salle pour des réunions d’évangélisation.
Il reçut la réponse suivante : " Très honoré M. Fegan,
" Il n’était pas nécessaire de m’écrire pour me demander l’autorisation d’utiliser la Salle de conférence. Vous avez plus de droit que nous à l’employer, car votre travail a fait davantage pour la localité, en quelques mois, que tous nos efforts durant bien des années.
Jusqu’à aujourd’hui, nous n’avons pu réformer une seule victime de l’ivrognerie, mais, depuis votre travail d’évangélisation, je crois qu’il ne reste plus un seul buveur dans le village.
Maintenant, quand puis-je avoir le plaisir de remettre la salle à vos bons soins ?
S’il arrivait que nous en ayons besoin pour une occasion exceptionnelle, vous nous ferez dans doute l’amitié de nous la céder ce soir-là.
" Sincèrement à vous.
Charles DARWIN "
L’esprit honnête et désintéressé de ce savant lui fait honneur.
Quelque appréciation que l’on puisse porter sur ses théories, dont ses successeurs se sont tellement servis pour contredire la Bible, l’hommage qu’il rend à l’action de l’Evangile n’en est que plus remarquable.
Edition Bibles et Traités Chrétiens -Vevey – feuillet du calendrier 24 juin 1971
Une fable
Quand on est jeune et que l’on débute dans la vie d’atelier, de bureau, d’emploi quelconque, on ne voit souvent aucune raison d’être au travail monotone, ennuyeux qu’il faut faire un jour après l’autre.
La fable qui suit montre que le labeur, quoique souvent bien uniforme et peu intéressant a, en temps et lieu sa récompense.
- Mettez le jeune cheval à la charrue, dit le fermier.
Et voilà celui-là bien content d’être dans l’attelage de son vieil ami Dobbin et de la jument grise.
C’était un long champ.
Gaiement notre fringant coursier le parcourt dans toute son étendue, les naseaux sur la croupe de Dobbin, retenant difficilement son ardeur pour aller au pas lent du labour.
- Où allons-nous maintenant ? demanda-t-il quand ils furent arrivés en haut. Je trouve cela très amusant.
- Nous allons retourner, répondit Dobbin.
- Pourquoi faire ? fit le jeune cheval surpris ; mais Dobbin s’était endormi, car il pouvait labourer aussi bien en dormant qu’éveiller.
- Ah ça, pourquoi est-ce que nous retournons ? demanda-t-il en se tournant vers la jument.
- Va donc, dit celle-ci, ou nous n’arriverons jamais au bas et tu vas recevoir le fouet dans les jambes.
- Très singulier, dit le jeune cheval qui trouvait qu’il en avait assez et ne fut pas fâché d’arriver au bas du champs.
Grand fût son étonnement de voir Dobbin, les yeux juste un peu ouverts, tourner et se remettre du même pas mesuré à remonter la pente du chemin.
- Combien de temps ça va-t-il durer ainsi ? demanda le jeune cheval avec humeur.
Dobbin jeta un coup d’œil sur l’étendue de la pièce de terre tandis que ses yeux se refermaient, et il se rendormit en calculant le temps que cela allait leur prendre à labourer.
- ça va-t-il durer longtemps comme ça ? répéta le jeune cheval en se tournant vers la jument.
- Mais va donc, je te dis, fit-elle, ou te je marche sur les talons.
On arriva au haut et l’on retourna ; au bas et l’on retourna encore.
Le pauvre jeune cheval était désespéré ; il se sentait tout étourdi et fut content d’imiter Dobbin en fermant les yeux pour ne plus avoir continuellement la même étendue de terrain devant lui.
- Ah bien, non ! fit-il, quand les harnais furent enfin ôtés ; si c’est ça que vous appelez labourer, j’espère bien ne plus le faire de toute ma vie !
La Parole de Dieu
Ne sentez-vous pas le sol qui tremble sous vos pieds ?
Les puissances de ce monde s’ébranlent et s’écroulent, les peuples se soulèvent et s’entrechoquent, les frères s’arment contre les frères, et l’on se demande, à la vue de cette fièvre immense, si c’est l’agonie d’une société qui meurt ou l’enfantement d’un monde nouveau qui surgit.
L’Eglise comme la société, s’ébranle et se travaille ; les esprits, inquiétés, sentent tomber les institutions usées et cherchent avec une ardeur croissante les formes nouvelles de l’avenir.
Qui me dira le mot mystérieux par lequel la société peut être rétablie sur ses bases, l’Eglise régénérée, la foi et la vie des âmes retrempées aux sources éternelles ?
Où est l’homme qui saisira le gouvernail, gouvernera à travers la tempête et sauvera le monde ?
Les hommes, hélas ! plus les événements grandissent, plus les hommes, deviennent petits.
Ah ! que cette parole est vraie : " Toute chair est comme l’herbe…. Mais la Parole de Dieu demeure éternellement.
" Je ne sais pas la réponse à toutes les questions de notre temps, je ne sais pas la solution du problème social et des incertitudes de l’Eglise.
Mais ce que je sais, c’est qu’elle est là dans le livre de Dieu, et qu’elle en jaillira comme l’étincelle au jour marqué par Dieu.
Louis MEYER
Quelques réflexions sur la Bible d'après A. – T. SCHOFIELD
Quel est ce livre qui, à l’aube de notre vingtième siècle, est publié en quatre cents langues environ et, par an, à un million d’exemplaires ?
Que pensons-nous dans notre civilisation moderne, de ce vieux recueil d’histoires, de narrations, de prophéties, de lettres qui remplissent soixante-six livres et sont écrits par quarante auteurs différents qui pour la plupart, ne se sont pas connus les uns les autres et se sont succédé au cours de deux à trois milles années, un recueil qui a aujourd’hui à lui seul une circulation plus étendue que tous les livres de même volume dans toutes les langues connues ?
Quelques autres livres sont aussi appelés Bibles ; voyons ce qu’il en est d’eux.
Les Vedas des Hindous datant de l’an 1000 avant Jésus-Christ.
Les Zendavesta des Parsis de l’an 500.
Le Tripitaka des bouddhistes et des livres de Confucins, de la même époque.
Le Coran des mahométans, de 600 après Jésus-Christ.
Les quatre premiers ont à peu près le même âge que la Bible ; ils ont été traduits dans une ou deux langues, tout au plus ; la demande en est si peu forte qu’on en ignore le chiffre.
Le Coran, qui est comparativement moderne, à une circulation restreinte, qui ne ressemble en rien à celle de la Bible.
Dans l’espace d’un siècle, une seule société biblique avait répandu dans le monde près de 2 millions d’exemplaires, et à la fin du dix-neuvième siècle il en avait paru mille éditions différentes.
Essayons de comparer la Bible avec les œuvres de deux des plus grands génies de l’humanité :
Shakespeare et Platon.
Certainement, comme auteurs, ces deux écrivains sont bien supérieurs à presque tous ceux de la Bible, et, cependant, quels sont les faits ?
La circulation annuelle de Shakespeare atteint 100 000 exemplaires, ce qui est un beau chiffre, tandis que Platon, qui nous donne tous les préceptes de Socrate et les sentences de la sagesse grecque, atteint à peine une vente de quelques centaines d’exemplaires.
Et n’oublions pas que Shakespeare s’inspire fréquemment de la Bible.
Il est vrai que la question commerciale n’est pas tout et nous devons chercher d’autres preuves de la valeur de la Bible.
Telle que nous la possédons, elle apparut dans le monde d’une façon extraordinaire, à l’aube de la littérature, et son contenu si étrange, si inacceptable aux yeux de ceux qui étaient au pouvoir, que, depuis Antiochus Epiphane pour l’Ancien Testament et Dioclétien pour le Nouveau, les plus grands efforts furent tentés pour l’anéantir.
Plusieurs fois les persécuteurs crurent avoir triomphé.
En 1778, Voltaire assurait que dans moins de cent ans le dernier vestige de la Bible aurait disparu.
Et, au vingtième siècle, non seulement elle défie toute concurrence, mais unique, sans rivale, elle survit à tous les livres.
Quel mystère !
L’Ancien Testament expose les fautes des Juifs et les condamne dans les termes les plus rigoureux.
Cependant, ce sont ces mêmes Juifs qui le tiennent pour leur livre sacré contenant les oracles de leur Dieu.
Ils avaient un tel respect pour les Ecritures qu’il les faisaient copier à la main et ordonnaient de les conserver avec le plus grand soin.
Partout où la Bible est lue, on trouve l’instruction, la civilisation, la prospérité et le progrès.
Dans l’histoire de la Grande-Bretagne, trois périodes ont été d’entre les plus brillantes : ce sont les règnes d’Alfred, d’Elisabeth et de Victoria.
Tous trois honoraient " le Livre. "
Le premier de ces souverains le fit traduire en anglo-saxon, la seconde en fit une édition révisée et la troisième fit paraître la meilleure traduction anglaise que l’on ait jamais eue.
Ce problème de la Bible réclame une solution.
Dans la ville de Lucerne on peut voir une chose extraordinaire qui a excité la curiosité des générations successives.
Près du lac se trouvent d’énormes cavités circulaires creusées dans le roc avec une régularité parfaite ; quelques-unes contiennent des boules de pierre.
Longtemps, personne ne put expliquer ce phénomène ; était-il dû à la main des hommes ?
Après de longues années, la science a découvert que ces marmites datent des temps préhistoriques, alors qu’un glacier gigantesque couvrait le plateau suisse et qu’elles étaient dues au travail de la glace et surtout de la fonte des eaux.
De même, la Bible est un phénomène inexplicable par les circonstances actuelles, mais qui a une cause supérieure, et cette cause, c’est Dieu.
Par quelle autorité, ces soixante et quelques livres ont-ils été réunis et peuvent-ils se réclamer d’origine divine ?
De toute antiquité, la plupart d’entre eux ont été regardés par les Juifs comme sacrés ; d’autres ont été admis plus tard ; on ne sait sur quels principes le canon a été formé.
L’Eglise, il est vrai, a ratifié ce choix au quatrième siècle. L’unité de la Bible est cependant extraordinaire ; c’est l’unité dans la diversité, comme dans toutes les œuvres de Dieu.
L’esprit humain s’arrête à des limites qu’il ne peut franchir, mais c’est Christ seul qui peut résoudre le problème.
Il est la révélation de Dieu, la parole vivante unie à la parole écrite.
La Bible agit jusque dans les replis les plus secrets de notre être ; c’est dans les profondeurs inconscientes de l’homme qu’elle exerce un pouvoir illimité.
L’étude de la psychologie nous montre que notre nature est susceptible de changements sous l’influence d’une force supérieure.
La Bible est comme une cathédrale à laquelle ont travaillé beaucoup d’ouvriers, mais l’architecte qui a gravé son nom sur la pierre fondamentale, c’est Dieu.
" Au commencement, Dieu… "
La Bible est la révélation divine au moyen de laquelle la voix de Dieu se fait entendre à l’âme humaine ; c’est le seul livre qui comble l’espace entre la créature et le Créateur, entre le fini et l’infini.