Ah ! Que je ne sois pas
Ah ! Que je ne sois pas comme un rameau stérile,
Qui, séparé du tronc, doit périr desséché,
Mais que je sois, ô Dieu, comme un sarment fertile
Qu’aucun vent d’aquilon n’a du cep arraché.
Demeure en moi, Jésus, et qu’en toi je demeure,
Trouvant dans ton amour le plus fort des liens,
Portant beaucoup de fruits, chaque jour, à chaque heure,
Et renonçant à tout pour jouir des vrais biens.
Celui qui croit en toi, ta bouche le déclare,
Accomplira, Seigneur, les œuvres que tu fis.
Je crois… et d’où vient donc que mon âme s’égare,
Si loin du droit sentier que toujours tu suivis ?
Hélas ! C’est que souvent je tourne vers le monde
Des yeux qui ne devraient s’arrêter que sur toi !
Ne me retranche pas… non, Seigneur, mais émonde
Pour que j’apprenne mieux à pratiquer ta loi.
Toutefois, que jamais mon cœur ne se confie
En mes pas chancelants pour arriver au but ;
Tu donnas pour les tiens, divin Jésus, ta vie,
Et c’est mon seul espoir de paix et de salut.
LUTTEROTH
O Dieu de vérité
O Dieu de vérité, pour qui seul je soupire !
Unis mon cœur à toi par de forts et doux nœuds !
Je me lasse d’ouïr, je me lasse de lire,
Mais non pas de te dire :
C’est toi seul que je veux.
Parle seul à mon cœur et qu’aucune prudence,
Qu’aucun autre docteur ne m’explique tes lois ;
Que toute créature, en ta sainte présence,
S’impose le silence,
Et laisse agir ta voix.
Tiens-toi près de mon âme, et dans ma solitude,
Viens remplir de ta paix le vide de mon cœur.
Dissipe mes ennuis et toute inquiétude,
Et que ma seule étude
Soit de t’aimer, Seigneur.
Tu me réponds, mon Dieu ! Mais encore des nuages
Me voilent tes splendeurs, céleste Vérité !
Que ne puis-je bientôt, sur de plus purs rivages,
Par delà tous les âges
Contempler ta beauté !
CORNEILLE
La charité
Quand même je pourrais dans la langue des anges
Célébrer de mon Dieu les divines louanges,
Si mon cœur n’aime point, je suis tel que l’airain,
Ou tel que la cymbale au son bruyant et vain.
Quand je posséderais le don de prophétie
Et que je connaîtrais les secrets de la vie ;
Quand les monts s’enfuiraient par l’ardeur de ma foi….
Je serais moins que rien si l’amour n’est en moi !
Et quand je donnerais aux pauvres de la terre
Les trésors que je tiens de mon céleste Père ;
Quand j’offrirais mon corps pour être consumé,
Je serais moins que rien si je n’ai point aimé.
L’amour est patient. Celui qui le possède,
Toujours aimable et bon, au prochain vient en aide ;
Il n’est point insolent, il n’est point envieux ;
Personne moins que lui n’est fier, n’est orgueilleux.
Il ne s’aigrit jamais ; il n’est point malhonnête,
A soupçonner le mal jamais il ne se prête ;
Il ne recherche point son intérêt à lui ;
Il s’occupe surtout de l’intérêt d’autrui.
Il ne prend point plaisir aux actes d’injustice ;
Il voudrait qu’à chacun Dieu pût être propice ;
Son bonheur est complet lorsque la vérité
Se propage et triomphe avec la charité.
Il peut tout excuser sinon le mal lui-même ;
Quant au bien, il croit tout, tellement son cœur aime ;
Il est rempli d’espoir pour le plus grand pécheur ;
Il peut supporter tout comme son Dieu Sauveur.
L’amour ne peut périr ! … bientôt les prophéties
Et la science aussi seront anéanties ;
Les langues cesseront…. Mais l’amour éternel
A jamais grandira dans le séjour du ciel !
Ici notre savoir est incomplet, stérile,
En tout nous bégayons comme un enfant débile ;
Mais quand viendra le jour de la Rédemption
L’imparfait fera place à la perfection.
Lorsque j’étais enfant, je n’étais qu’ignorance ;
Je parlais, je jugeais sans nulle expérience ;
Mais quand de l’homme j’eus et l’âge et la raison,
Je sentis s’élargir mon étroit horizon.
Ici-bas notre esprit nous trompe, nous abuse,
Sa vue est erronée et trop souvent confuse ;
Il ne voit les objets qu’au moyen d’un miroir ;
Ses regards sont bornés ainsi que son savoir.
Nous verrons dans le ciel le Seigneur face à face ;
Nous le célébrerons et nous lui rendrons grâce ;
Nous le verrons alors comme nul ne l’a vu ;
Chacun connaîtra Dieu comme Dieu l’a connu.
Désormais trois vertus demeurent sur la terre :
L’espoir, la foi, l’amour que donne la prière ;
La plus grande des trois en puissance, en beauté,
C’est la vertu des cieux, l’ardente charité !
Hâtons-nous, recherchons cette grâce excellente,
Ce don du Saint-Esprit qui rend l’âme puissante.
Aimons, aimons encor ! … que chacun dans ce jour
Devienne tel que Dieu dont le nom est Amour !
JAULMES, Pasteur
La charité
Si je parlais le plus parfait langage,
Si même un ange me prêtait le sien,
Que me vaudrait ce futile avantage ?
Si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien !
Je ne suis rien qu’un airain qui résonne,
Une cymbale au rythme répété,
Tout manque encore aux grâces que Dieu donne,
Si je n’ai pas au cœur l’amour, la charité.
Et quand j’aurais le don de prophétie,
Quand tout secret me serait révélé,
Quand j’atteindrais au savoir, au génie,
Quand je devrais, martyr, être brûlé ;
Ou si ma foi transportait la montagne,
Et ma pitié distribuait mon bien,
Quelque mérite en cela que je gagne,
Sans cet amour, tout ne me servirait de rien.
La charité se montre patiente,
Et bienveillante à l’égard du prochain,
N’est pas jalouse et non plus ne se vante,
Ne s’enfle pas d’orgueil, est sans dédain ;
Pleine d’égards, ne fait tort à personne,
Tout égoïsme est, chez elle, écarté,
Point ne s’irrite et jamais ne soupçonne,
Réprouve l’injustice et veut la vérité.
Que de douceur et de paix elle apporte,
Car elle excuse tout, elle croit tout,
Tout elle espère et tout elle supporte,
Mettant son baume et son parfum partout.
Les plus beaux dons disparaissent et meurent,
Cette vertu vit en éternité ;
Foi, Espérance et Charité meurent,
Mais de ces trois, la plus grande est la Charité.
ISELY
C’est dans la paix que tu dois vivre
C’est dans la paix que tu dois vivre,
Enfant de Dieu, disciple du Sauveur ;
Par son Esprit, ton âme doit le suivre
Sur le sentier de la douceur.
Si contre toi s’élève quelque offense,
Si l’on te hait, si l’on veut t’opprimer,
Ferme ton cœur à la vengeance :
Comme ton Dieu, tu dois aimer.
Bien loin de toi que toute haine,
Que tout dépit soit toujours repoussé ;
Souffre en repos et l’insulte et la peine,
Et, sans orgueil, soit abaissé.
Oui, pour Jésus, pour ce roi débonnaire,
Reçois le coup le plus humiliant ;
Bois jusqu’au fond la coupe amère :
Comme ton Dieu, sois patient.
Ne sais-tu pas quelle est sa grâce,
Que de péchés son amour t’a remis ?
Qu’ainsi jamais ton support ne se lasse
Envers tes plus grands ennemis.
S’ils sont cruels, si leurs haines s’attisent,
De ta bonté rouvre-leur le trésor ;
S’ils sont hautains, s’ils te méprisent,
Comme ton Dieu pardonne encor.
Ce n’est pas toi que hait le monde,
C’est ton Sauveur qu’ils ne connaissent pas.
Ah ! plains-les donc, leur misère est profonde !
Contre Dieu se lèvent leurs bras.
Tends-leur la main au bord du précipice,
S’ils sont tombés, cours et sois leur soutien,
Et, pour punir leur injustice,
Comme ton Dieu, fais-leur du bien.
MALAN
L’amour de Dieu
L’amour de Dieu de loin surpasse
Ce qu’en peut dire un cœur humain ;
Il est plus grand que les espaces,
Même en l’abîme il nous atteint.
Pour le péché de notre monde,
Dieu nous donna Jésus.
Il nous pardonne, ô paix profonde !
Il sauve les perdus.
L’amour de Dieu, si fort, si tendre,
Est un amour sans fin :
Tel est le chant que font entendre
Les anges et les saints.
Versez de l’encre dans les ondes,
Changez le ciel en parchemin,
Tendez la plume à tout le monde
Et que chacun soit écrivain :
Vous dire tout l’amour du Père
Ferait tarir les eaux
Et remplirait la place entière
Sur ces divins rouleaux.
L’amour de Dieu, si fort, si tendre,
Est un amour sans fin :
Tel est le chant que font entendre
Les anges et les saints.
Et que le monde un jour chancelle
Avec ses trônes et ses rois,
Quand trembleront tous les rebelles,
Soudain saisis d’un grand effroi,
De Dieu l’amour que rien ne lasse
Pour nous encore vivra :
C’est le miracle de la grâce,
Amen ! Alléluia !
L’amour de Dieu, si fort, si tendre,
Est un amour sans fin :
Tel est le chant que font entendre
Les anges et les saints.
Oui ton amour est un amour sublime
Oui, ton amour est un amour sublime :
Il est plus haut que la plus haute cime
Et que l’azur insondable des cieux.
Comment pourrais-je, ô Dieu ! vers cet abîme
Lever les yeux ?
Pourtant, Seigneur, si je ne puis comprendre,
Ah ! que, du moins, ma voix se fasse entendre,
Et que mon cœur, par l’amour soulevé,
Chante aujourd’hui l’amour puissant et tendre
Qui m’a sauvé !
Les séraphins, devant cette clémence
Que rien ne borne et que rien ne commence,
Courbent leur front par leurs ailes voilé…
Et c’est pour moi que cet amour immense
S’est révélé !
Oh ! quel amour ! Il m’entoure, il m’inonde ;
C’est une mer calme, pure, profonde,
Qui se déroule aux regards de ma foi.
Vaste océan, que murmure ton onde ?
" Pour toi, pour toi ! "
Oui, c’est pour moi, je le crois et j’adore,
O Christ Sauveur ! Qu’il retentisse encore,
Ce mot divin, ce mot de ton amour :
Redis-le moi jusqu’à la douce aurore
De ton retour.
Et quand luira cette aurore bénie,
Quand, à Jésus plus tendrement unie,
Mon âme, enfin, mon âme le verra,
D’elle vers lui, ma louange infinie
S’élèvera.
Ruben SAILLENS
Tu m'as aimé Seigneur
Tu m’as aimé, Seigneur ! avant que la lumière
Brillât sur l’univers que ta voix a formé.
Et que l’astre du jour parcourant sa carrière,
Versât la vie à flots sur la nature entière,
Mon Dieu, tu m’as aimé !
Mon Dieu, tu m’as aimé, quand sur la croix infâme
On vit de Jésus-Christ le corps inanimé ;
Quand, pour me délivrer de l’éternelle flamme,
Ton saint Fils a porté les péchés de mon âme,
Mon Dieu, tu m’as aimé !
Mon Dieu, tu m’as aimé, quand par l’Esprit de vie,
Le feu de ton amour en mon cœur allumé,
Ouvrit les nouveaux cieux à mon âme ravie ;
Quand la paix fut, en moi, de sainteté suivie,
Mon Dieu, tu m’as aimé.
Tu m’aimeras toujours ! Ni l’enfer, ni le monde
De tes dons généreux n’arrêteront le cours ;
Où le mal abonda, ta grâce surabonde ;
A ton amour, ô Dieu, que mon amour réponde,
Toi qui m’aimes toujours.
CHAVANNES
Nous t'adorons
Nous t’adorons, Toi que notre cœur aime,
O Rabboni !
Nous avons soif de ta sainteté même,
Maître béni.
Chœur : Verse en nos cœurs, ô Christ, ta charité !
Et mets sur nous ta sublime beauté.
Parfait modèle, incomparable Maître,
Bénis-nous tous !
Comme tu fus, nous voulons toujours être
Humbles et doux.
Oh ! Donne-nous ton amour inlassable
Pour les perdus !
Cet amour vrai qui cherche les coupables
Loin de Jésus.
Qu’en nous voyant, oublieux de nous-mêmes
Tous pour chacun,
Le monde ému dise : " Oh combien ils s’aiment !
Ils sont tous un !"
Ouvre le ciel, réponds à la prière
Que nous t’offrons !
Imprime enfin ton divin caractère
Sur tous nos fronts !
Chœur : Rien ne surpasse, ô Christ, ta charité,
Rien, ici-bas, n’égale ta beauté !
PELAZ
Aimer, c'est la clé
Aimer, c’est la clé qui nous ouvre
Les cœurs depuis longtemps fermés,
Et leur ciel noir ne se découvre
Que lorsqu’ils se sentent aimés.
Aimer, c’est la clé qui nous ouvre
Les cœurs depuis longtemps fermés.
Aimer comme Dieu, qui nous aime,
Nous qui ne le méritons pas ;
Aimer toujours, aimer quand même
Ceux qui sont tombés le plus bas.
Aimer comme Dieu, qui nous aime,
Nous qui ne le méritons pas.
L’amour brise les résistances
Et soumet les plus révoltés ;
L’amour, supprimant les distances,
Aime toute l’humanité.
L’amour brise les résistances
Et soumet les plus révoltés.
L’amour pur, l’amour véritable
Aime sans cesse, et malgré tout,
Le plus impur, le moins aimable,
Sans se lasser, et jusqu’au bout.
L’amour pur, l’amour véritable
Aime sans cesse et malgré tout.
Fais naître en moi ton amour même,
Et qu’il me remplisse toujours,
Dieu Créateur, Père suprême,
Toi dont le beau nom est amour.
Fais naître en moi ton amour même,
Et qu’il me remplisse toujours.
Que ne puis-je, ô mon Dieu
Que je puis-je, ô mon Dieu, Dieu de ma délivrance
Remplir de ta louange et la terre et les cieux
Les prendre pour témoins de ma reconnaissance
Et dire au monde entier combien je suis heureux.
Heureux quand je t’écoute et que cette parole
Qui dit : " Lumière soit ! Et la lumière fut ! "
S’abaisse jusqu’à moi, m’instruit et me console
Et me dit : " C’est ici le chemin du salut. "
Heureux quand je te parle et que de ma poussière
Je fais monter vers toi mon hommage et mon vœu
Avec la liberté d’un fils devant son père
Et le saint tremblement d’un pécheur devant Dieu.
Heureux lorsque ton jour, ce jour qui vit éclore
Ton œuvre du néant et ton fils du tombeau
Vient m’ouvrir les parvis où ton peuple t’adore,
Et de mon zèle éteint rallumer le flambeau.
Heureux quand sous les coups de ta verge fidèle,
Avec amour battu, je souffre avec amour
Pleurant mais sans douter de ta main paternelle
Pleurant, mais sous la croix, pleurant mais pour un jour.
Heureux lorsque attaqué par l’ange de la chute
Prenant la croix pour arme et l’agneau pour sauveur
Je triomphe à genoux, et sors de cette lutte
Vainqueur, mais tout meurtri, tout meurtri, mais vainqueur.
Heureux quand abattu par la douleur humaine
Misère, deuil, remord, droits foulés, cris d’horreur
Pour combattre avec toi, la souffrance et la haine
J’offre mon faible bras à l’amour rédempteur.
Heureux toujours heureux, j’ai le Dieu fort pour Père
Pour frère Jésus-Christ, pour conseil l’Esprit Saint !
Que peut ôter l’enfer, que peut donner la terre
A qui jouit du ciel, et du Dieu trois fois Saint.
Adolphe MONOD
Vives eaux
J’errais dans le péché,
Quand Jésus m’a sauvé.
Dans le courant des Vives eaux,
L’âme toute meurtrie,
Je retrouvai la vie,
A la source des Vives eaux !
Chœur : Vivant auprès des Vives eaux,
Loin du péché, loin de tous maux,
Jésus est ma Lumière,
Je vis sous la bannière,
Toujours auprès des Vives eaux.
A mon côté Jésus,
Que désirer de plus,
Je suis auprès des Vives eaux !
Christ est mon espérance,
Joyeux en sa présence,
Je suis au sein des Vives eaux !
Mes combats vont finir,
Le repos va venir
Bientôt au sein des Vives eaux,
Dans la céleste armée
Ma place est préparée
Près des ruisseaux des Vives eaux.
Vers toi monte notre hommage
Vers toi monte notre hommage,
Fils de Dieu, puissant Sauveur.
Qui demeure d’âge en âge
Le refuge du pécheur.
Chœur : Loué soit ton amour, loués soient à jamais
Ton nom, Jésus, ta gloire et tes bienfaits :
Loué soit ton amour, loués soient à jamais
Ton nom, ta gloire et tes bienfaits.
De toi vient la délivrance ;
Tu payas notre rançon.
C’est en toi qu’est l’espérance,
La paix et la guérison.
Oh ! Qu’heureux sous ta bannière
Est le peuple racheté
Qui marche dans ta lumière
Vers la céleste cité !
Par ta divine Parole
Tu l’enseignes, tu l’instruis,
Et, par l’Esprit qui console,
Sûrement tu le conduis.
Bientôt – glorieuse attente !
Tu combleras tous nos vœux :
Sur la nue étincelante,
Tu viendras à nous des cieux.
BUDRY
Seigneur, que n'ai-je mille voix
Seigneur, que n’ai-je mille voix
Pour chanter tes louanges,
Et faire monter jusqu’aux anges
Les gloires de ta croix !
Jésus, mon Seigneur et mon Dieu,
Que ton souffle m’anime
Pour que par moi ton Nom sublime
Retentisse en tout lieu !
Doux nom qui fait tarir nos pleurs !
Ineffable harmonie,
Tu répands la joie et la vie
Et la paix dans nos cœurs !
Désormais, je n’ai plus d’effroi,
Aucun mal ne m’accable ;
Ton sang rend pur le plus coupable :
Ton sang coula pour moi.
Ruben SAILLENS
Mon Dieu, plus près de Toi de CHATELANAT
Mon Dieu, plus près de toi,
Plus près de toi !
C’est le mot de ma foi :
Plus près de toi.
Dans le jour où l’épreuve
Déborde comme un fleuve,
Garde-moi près de toi,
Plus près de toi.
Plus près de toi, Seigneur,
Plus près de toi !
Tiens-moi dans ma douleur
Tout près de toi.
Alors que la souffrance
Fait son œuvre en silence
Toujours plus près de toi,
Seigneur, tiens-moi !
Plus près de toi, toujours
Plus près de toi !
Donne-moi ton secours,
Soutiens ma foi.
Que Satan se déchaîne,
Ton amour me ramène
Toujours plus près de toi,
Plus près de toi.
Mon Dieu plus près de toi !
Dans le désert
J’ai vu, plus près de toi,
Ton ciel ouvert.
Pèlerin, bon courage !
Ton chant brave l’orage….
Mon Dieu, plus près de toi,
Plus près de toi !