Une leçon sur les chiens de la Bible
Dieu s’occupe-t-il des chiens ?
Peut-Il les empêcher d’aboyer ?
Cherchez dans vos Bibles, au livre de l’Exode, et au chapitre onzième.
Vous verrez qu’il est question de :
Chiens silencieux
Combien de fois cinq dans deux millions ?
Cela va vous demander des heures de réflexion.
Eh ! bien, en attendant d’avoir trouvé la réponse, imaginez, pendant ce temps, que vous voyez passer devant vous un long, long défilé.
Des hommes, des femmes, des enfants, des chameaux, du bétail de toute sorte passent, passent, et il y en a toujours.
Si vous demandez : " Qui sont ces gens et où vont-ils ? " on vous répondra : " Ce sont des émigrés qui se rendent dans le pays d’Emmanuel ; c’est Dieu qui les y conduit et Il s’intéresse tellement à leur bien-être qu’Il leur a promis que le méchant Pharaon ne les inquièterait pas pour sortir d’Egypte, qu’ils seraient parfaitement tranquilles au point que, dans leur grand cortège, " pas même un chien ne remuerait la langue " (verset 7).
Il n’en était pas de même pour les Egyptiens qui furent tous frappés de mort dans leurs premiers-nés, tant ceux des hommes que des animaux.
Mais Dieu voulait délivrer Son peuple malheureux et Sa puissance se déploya pour leur faire du bien et les protéger.
Plus loin dans la Bible, nous entendons parler de :
Chiens morts
A quoi servent-ils ? personne ne veut d’un chien mort.
Il est question ici d’un jeune homme infirme, perclus des pieds, dont le grand-père avait été un grand roi d’Israël.
Malheureusement, ce roi avait désobéi à l’ordre de Dieu et Dieu l’avait détrôné pour donner sa place à un autre.
Ce jeune homme, qui avait tout perdu et connu une grande misère, fut tout à coup relevé de son triste sort par la bonté du nouveau roi et admis à sa table, de sorte qu’il se compare à " un chien mort " que le roi a daigné regarder (2 Samuel, chapitre 9, verset 8).
S’il est petit à ses propres yeux, s’il humilie, il n’en a pas moins un ami puissant qui l’aime et lui veut du bien.
Dieu aime les humbles et Il les élève.
Plus loin encore, dans l’histoire des rois d’Israël, il est fait mention de :
Chiens errants
Au temps du prophète Elie, vivait une très mauvaise femme.
Je ne vous dis pas son nom pour que vous le deviniez.
Elle avait fait assassiner un homme juste et au lieu où il est mort, les chiens qui erraient par les rues de la ville, avaient léché son sang.
Dieu se souvint de ce sombre crime et Il envoya Son messager, Elie, le prophète, pour dire à la reine qu’elle mourrait au même endroit et que les " chiens lècheraient aussi son sang. "
Deux ans passèrent et la méchante femme vivait toujours.
Dieu n’est pas pressé comme nous, mais " ce que sa bouche a dit, sa main l’accomplira " et le jour vint où il arriva à la femme ce qui lui avait été promis (2 Rois, chapitre 9, verset 36).
Puis, Dieu traite certains hommes de :
Chiens muets
" Incapables d’aboyer " (Esaïe, chapitre 56, verset 10).
De quelle utilité est un chien de garde qui ne sait pas aboyer ?
C’est parce que nous sommes en danger que Dieu désire que nous soyons avertis et qu’Il envoie des messagers pour nous mettre en garde contre le péril qui nous menace.
Jésus Lui-même parle de ce terrible danger dans Matthieu, chapitre 5, verset 22, mais Il n’oublie pas non plus de nous dire qu’en Lui est le salut, Lui qui est venu du ciel pour dire aux pécheurs de " fuir la colère à venir. "
Connaissez-vous l’histoire d’un homme qui tua son brave chien, parce que ses aboiements l’agaçaient ?
Il était en voyage et pendant une halte, avait déposé son sac plein de pièces d’or à côté de lui.
Après s’être reposé, il remonta à cheval et partit.
Le chien ne cessait d’aboyer et mordait le cheval aux pattes ; il avait l’air si furieux que le maître crut qu’il était devenu enragé.
Il prit son fusil et le tua. Un peu plus tard, il se ressouvint du sac qu’il avait oublié sur la route et comprit, trop tard, que son fidèle chien voulait lui rappeler le trésor délaissé.
Quand vous lisez les avertissements de la Parole de Dieu, sachez que c’est Sa voix d’amour qui vous parle et qui veut vous protéger.
Dans le Nouveau Testament, les chiens sont mentionnés deux fois.
Une fois par le Seigneur Lui-même qui cita l’exemple de :
Bons chiens
Ce sont ceux qui venaient lécher les plaies du pauvre Lazare (Luc, chapitre 16, verset 21).
L’homme riche, à la porte duquel il mendiait, ne se souciait pas de lui ; alors les chiens en ont pris soin.
Quelque temps plus tard les rôles furent renversés.
Le mendiant mourut et fut transporté " dans le sein d’Abraham ", tandis que l’homme riche et égoïste se trouva en enfer.
Quel contraste ! Si vous voulez vous trouver parmi ceux qui seront au paradis, avec le pauvre Lazare, il faut vous humilier comme l’a fait Méphiboscheth, qui se comparait à " un chien mort ", et recevoir le pardon de vos péchés.
Alors, vous pourrez comprendre ma dernière histoire sur les chiens de la Bible et qui concerne les :
Petits chiens
Vous en trouverez le récit dans l’Evangile de Marc, chapitre 7, verset 27.
C’est l’histoire merveilleuse de l’amour d’une mère pour sa fille.
Un ennemi s’était emparé du cœur de son enfant et la rendait malheureuse.
La mère souffrait beaucoup de cet état de choses.
Ah que ferait-on dans ce triste monde, s’il n’y avait pas l’amour des mères et s’il n’y avait pas l’amour du Sauveur à qui apporter sa détresse ?
Cette femme vint trouver Jésus pour qu’Il guérisse sa fille, mais Il ne l’exauça pas toute de suite.
Elle n’était pas juive et Il voulait éprouver sa foi, aussi la compare-t-Il à un " petit chien ".
La femme comprend et s’humilie afin de recevoir la bénédiction quand même et sa prière fut exaucée.
Si vous êtes encore, chers enfants, sous la coupe de Satan, votre ennemi, n’hésitez pas à venir de suite à Jésus qui délivre et qui sauve, et Il rompra vos chaînes.
Que Dieu bénisse pour chacun de vous notre histoire de chiens !
Un chien au service de Dieu
Un incident remarquable s’est passé parmi des soldats du Chantung campés à Changaï.
Un chien vint au camp, tenant dans sa bouche quelques feuillets d’un livre.
Les soldats se saisirent du chien et lurent les fragments du livre.
C’était une partie de la Parole de Dieu.
Ils y prirent intérêt et suivirent le chien jusqu’à un hôpital chrétien des environs, où ils demandèrent davantage de cette littérature, qui leur fut naturellement donnée avec plaisir.
Comme conséquence, un évangéliste chinois visita ce camp, et deux cent soldats se mirent à chercher le salut de leur âme.
Si Dieu peut ainsi employer la bouche d’un chien pour répandre Sa parole, que ne pourra-t-Il pas faire de la tienne et de la mienne, mises à Son service ?
Chiens à redouter
Le Nouveau Testament se sert de ce terme dans un sens méprisant pour désigner les hommes profanes, les moqueurs, les gens qui ne respectent rien, pas même les choses les plus sacrés : " Ne jetez pas vos perles aux chiens " nous recommande Jésus.
Ce terme, sous la plume de saint Paul désigne les faux chrétiens, ceux qui se glissent dans les assemblées pour des motifs impurs : les mauvais ouvriers, les faux docteurs (Philippiens, chapitre 3, verset 2).
A ceux-là, " l’obscurité du dehors " est réservée, en compagnie des " enchanteurs, des impudiques, des meurtriers, des idolâtres et des menteurs ! " (Apocalypse, chapitre 22, verset 14).
Que le Saint Esprit nous donne de les reconnaitre et de les fuir !
Damaris – Journal la Bonne Revue
Même un chien !
Dans une œuvre d’évangélisation, aux Etats-Unis, on employait de petites cartes rondes, genre insigne, avec ces mots : Mettez-vous en règle avec Dieu.
Quelques jeunes marchands de journaux, qui s’étaient convertis, les avaient fixées à leur casquette.
Un jour, un énorme bouledogue vint se mêler aux jeux des garçons et se montra très liant.
Ils lui firent fête et l’un d’eux eut l’idée d’attacher à la plaque de son gros collier, une des petites cartes d’avertissement.
Il y avait un certain incrédule, meneur de parti, pour lequel on priait depuis longtemps, sans résultat.
Mais un soir, à la stupéfaction générale, il vint à la réunion et après un appel vibrant de l’évangéliste, on vit cet homme se lever, et s’avancer vers l’estrade où il tomba à genoux, en implorant le pardon divin.
On pria pour lui et bientôt, une joie profonde se répandit sur son visage, pendant qu’il se relevait, en louant Dieu avec toute l’assemblée.
Aux questions qui lui furent posées, il répondit par le récit suivant ;
" Aujourd’hui, ne me sentant pas très bien, je n’allai pas travailler. Seul au logis, j’étais étendu sur le canapé de la salle à manger, cherchant à dormir, lorsque j’entendis derrière la maison, un aboiement féroce et prolongé.
Je prêtai un moment l’oreille à ce bruit singulier, puis, me décidai à aller voir ce qui se passait.
" En ouvrant la porte, je fus aussitôt bousculé par un gros chien à l’air redoutable et joyeux tout à la fois, tout à fait étranger à notre voisinage.
Il bondit dans la maison et j’avoue que je ne me sentis pas trop rassuré.
" Mais il se mit à me témoigner tant d’amitié, en agitant la queue si gaiement et en me suivant pas à pas, que je ne le chassai pas.
" Je revins donc m’asseoir et le chien s’installa à mes côtés, sa tête appuyée contre mes genoux.
" Je n’y comprenais rien.
" Tout à coup, je vis, attachée à son collier de cuir, une carte portant ces mots : Mettez-vous en règle avec Dieu.
" Ce n’était pas la première fois que j’en voyais de pareilles et j’en avais toujours fait des gorges chaudes.
" Cette fois, je restai abasourdi un long moment. Puis je me dis :
" Est-il possible que Dieu s’intéresse à un type comme moi, au point de m’envoyer un bouledogue pour me faire réfléchir ?
" S’il en est ainsi, inutile de résister. Capitulons. "
" Et voilà pourquoi je suis ici ! "