Etude sur l’orgueil et la timidite

Frères et sœurs,

Pourquoi un livret sur l’orgueil ?

1er – la méconnaissance de Dieu et de l’homme, le péché originel, nous poussent à l’orgueil.

2ème – l’examen de notre cœurs humain, avec ses beaux élans et son génie, mais aussi avec ses guerres, ses crimes, devrait rendre notre jugement plus équitable.

3ème – l’histoire de l’Eglise avec sa vérité, sa charité, mais aussi avec ses divisions, ses haines, devrait nous apprendre l’humilité et la douceur.

L’arrogance et l’orgueil, la voie du mal – Proverbes 8 : 3.

Quand vient l’orgueil, vient aussi l’ignominie – Proverbes 11 : 2.

L’arrogance précède la ruine et l’orgueil précède la chute – Proverbes 16 : 18.

L’orgueil d’un homme l’abaisse mais celui qui est humble d’esprit obtient la gloire – Proverbes 29 : 23.

René LAHAYE

La lutte contre l'orgueil

Lettre chrétienne.

Vous dites bien vrai : Même dans l’existence la plus uniforme et la plus humble, l’orgueil et la recherche du moi nous font une rude guerre et nous rendent la vie difficile.

Mais ne vous figurez pas, cher ami, être le seul à soutenir ce combat, car ces dispositions mauvaises sont les traits caractéristiques de notre nature pécheresse.

Il faut reconnaître ces ennemis pour ce qu’ils sont, et nous préparer à les combattre tous les jours et jusqu’à la fin.

Il est bon d’en être averti et de prendre ces mesures en conséquence, autrement les attaques incessantes et répétées de ces infatigables adversaires pourraient nous jeter dans le trouble et nous faire perdre courage.

Que de formes diverses ils savent revêtir !

Tantôt l’orgueil se prévaut des dons que Dieu nous a faits ; d’autres fois on voudrait paraître aimable, faire du bien et en être loué.

Un jour c’est une réprimande qui nous met de mauvaise humeur, dans d’autres moments on est condescendant, impérieux, impatient vis-à-vis de ses cadets et de ses inférieurs ; parfois on poursuit les plans que l’on a conçus sans s’inquiéter des convenances d’autrui, et l’on néglige les meilleures occasions de se montrer bon, charitable et de gagner les cœurs.

Tantôt l’orgueil s’attache aux avantages extérieurs, tantôt aux biens spirituels ; il sait aussi se dérober sous les apparences les plus louables ou se parer de toutes sortes de beaux principes ; il nous trompe de ça, il nous trompe de là, avant qu’on ait eu le temps de s’en apercevoir.

Mais voici que je fais chorus à vos plaintes, cher ami, tandis que vous voudriez savoir ce qu’il y aurait à faire pour combattre un mal si invétéré.

Avant tout, continuez à veiller sur les mouvements de l’ennemi, et ne craignez pas de nommer par leur nom les fautes où vous tombez.

Que Dieu vous maintienne dans cette disposition !

Tenez pour certain et n’oubliez jamais que le Seigneur Jésus, qui s’est anéanti et s’est abaissé jusqu’à la mort, est le seul médecin capable de guérir cette maladie ; il en a la puissance et le droit parce qu’il a offert son sacrifice afin de laver et d’extirper ce mal ; lui seul connaît les remèdes et les dispensations les plus propres à guérir.

Aussi notre soin principal doit-il être d’aller nous plaindre et nous confesser à lui de chacune des attaques de notre ennemi, dans la ferme conviction que, si nous lui confessons nos péchés, il est fidèle est jute pour nous les pardonner et pour nous purifier de toute iniquité, il faut être aussi persévérant à recourir au Seigneur que notre ennemi est persévérant à nous assaillir.

Voyez un peu les enfants !

Qu’ils sont fiers, lorsqu’ils ont pour la première fois réussi à former une lettre !

Mais quand ils savent bien écrire, ils ne pensent plus à s’en glorifier, tant cela leur semble naturel. Pensons-y et répondons aux suggestions de l’orgueil.

" O pauvre petit commençant ! Faut-il que tu sois encore peu avancé pour mettre une pareille importance à de semblables bagatelles ! Que tu es aveugle de ne pas voir combien sont grandes les choses auxquelles il faut atteindre et qui te restent à faire. Si tu savais ce qu’est la sainteté, tu ne songerais pas à t’enorgueillir de tes petits progrès. "

Mais le propre de l’orgueil, c’est de ne regarder qu’à soi-même, tandis que l’humilité regarde en haut et en avant.

Cela fait voir les choses sous un tout autre aspect.

Ah ! Que de fois n’avons-nous pas besoin de nous répéter : Quand vous aurez fait tout ce qui vous est ordonné, dites : Nous sommes des serviteurs inutiles car nous n’avons fait que ce que nous étions obligés de faire.

Et cette autre parole : Qu’as-tu que tu ne l’aies reçu et si tu l’as reçu pourquoi t’en glorifies-tu comme si tu ne l’avais pas reçu ?

Car malgré ses ruses et son habileté, l’orgueil est très aveugle à l’endroit de la vérité.

Hélas ! Hélas ! Que de sujets nous avons de nous accuser !

Que d’heures pénibles le vieil homme nous fait passer ! Que de fois il trouble notre vue !

Après tant d’expériences humiliantes et douloureuses, ne commencerons-nous pas à sentir enfin notre faiblesse et à perdre quelque peu la bonne opinion de nous-même ?

Courage, car à force de nous attaquer, l’ennemi s’affaiblira, et si notre cœur s’élève toujours à Dieu pour implorer son secours contre l’adversaire, nous apprendrons à regarder plus haut que nous.

En cherchant le Seigneur, nous apprendrons également que toute force et tout don viennent de lui et nous est accordé par grâce.

Une fois arrivés là, nous serons trop heureux d’employer à son service les choses qu’il nous a données et de lui en rendre toute la gloire.

Qui suis-je ?

Je suis quelquefois ce pharisien,

Je prie en disant

Que je ne suis pas comme le reste des hommes,

Et que je donne une partie de mes biens aux pauvres.

Mais je suis aussi ce péager,

Ecrasé par mes péchés,

Et je n’ose lever les yeux,

Vers ce Dieu si grand et qui voit tout.

Je suis cet homme

Qui désire suivre le Christ sans broncher,

Mais je suis aussi celui

Qui a honte de Lui devant les autres.

Je suis ce fils qui veut sa part

Pour suivre son idée et ses désirs,

Mais je suis aussi celui qui revient, et qui dit :

Pardonne-moi, je ne suis pas digne d’être appelé ton fils.

Je suis quelquefois cet homme

Qui désire être à table avec Toi,

Mais quand tu donnes l’invitation,

J’ai autre chose à faire.

Je suis celui qui ramasse

Des pierres pour les lancer sur le pécheur,

Mais je suis aussi celui qui s’éloigne,

Conscient de ses nombreux péchés.

René LAHAYE

Veille sur toi-même et sur ton enseignement- 1 Timothée 4 : 16

La timidité, une ennemie à combattre

2 Timothée 1 : 7

Apocalypse 21 : 8

Il y a timidité et timidité ; nous devons établir des distinctions et rechercher les causes diverses de ce mal pour pouvoir appliquer les remèdes convenables.

Ainsi, il existe une timidité qui est une affaire de constitution physique, de tempérament, une sorte d’infirmité naturelle :

Pour la combattre, on doit avant tout fortifier le système nerveux, donner au malade, car c’en est un, du grand air et de l’exercice, puis l’aguerrir doucement, avec précautions, en le mettant en contact avec certaines personnes supérieures, mais simples et aimables, qui sauront l’encourager.

Il y a une timidité qui n’a pas d’autre cause que le manque d’habitude et d’expérience :

Ceux qui en sont atteints ont été tenus par leurs parents en dehors des relations nécessaires ; de plus, souvent, dans la famille, ils ont été comprimés.

Natures délicates, sensibles, ils se sont habitués à refouler au-dedans d’eux tout ce qui aurait voulu sortir.

Ils sont devenus sauvages, craintifs, méfiants. Ils ont toujours peur de manquer de tact, de commettre des maladresses.

Et plus ils ont peur, plus ils risquent de tomber dans l’un de ces péchés de société et de convenance auxquels on attache, et eux aussi, beaucoup trop d’importance.

Cet état est difficile à guérir radicalement ; cependant il peut s’améliorer beaucoup.

Voici maintenant une timidité d’ordre plutôt moral :

Elle provient de ce qu’on a une défiance excessive de soi-même, de ce qu’on se croit incapable, soit au point de vue intellectuel, soit au point de vue pratique.

Elle est donc le fruit d’une certaine humilité.

Toutefois, nous ne nous y trompons pas ! Elle peut aussi provenir d’un subtil orgueil !

On craint de se mettre en avant parce qu’on a peur d’une comparaison avec d’autres, dans laquelle on risquerait d’être trouvé inférieur.

Enfin, nous pouvons signaler une timidité qui est tout simplement un manque de vigueur, d’énergie, de courage et de foi :

Ou bien on a peur de ne pas réussir, d’être battu, ou bien on aime son repos, sa tranquillité, ses aises ; on redoute un effort quel qu’il soit, on craint ce qui nous dérange, fatigue et peut amener des complications et des ennuis.

Il y a là, un mélange de paresse physique ou intellectuelle, d’égoïsme, d’amour-propre, et d’incrédulité.

La timidité, quelles que soient sa nature et sa provenance, est fâcheuse.

Nous devons la considérer comme un mal et par suite ne pas l’accepter et ne jamais nous accoutumer à vivre avec elle.

Nous devons la traiter comme une ennemie qui nous empêche d’accomplir notre devoir, de réaliser notre vocation et qui nous prive aussi de beaucoup de jouissances et de moyens de développement.

Pour bien nous mettre en garde contre elle et pour la combattre avec conviction, examinons le tort qu’elle nous fait à nous-mêmes et qu’elle fait à la cause de Dieu.

Nous nous bornons à ses manifestations dans le domaine religieux, qui est celui visé par la Parole de Dieu.

Ici, la timidité apparaît avec un caractère tout particulier de gravité et de culpabilité.

Elle est un piège de Satan.

Elle nous nuit d’abord dans nos rapports avec Dieu.

Elle nous ôte toute liberté vis-à-vis de lui.

Nous osons à peine prier.

Nous ne nous trouvons pas dignes de réclamer les secours dont nous avons besoin.

Encore bien moins osons-nous saisir les grâces qu’il nous offre gratuitement, et cela sous les formes les plus diverses et les plus abondantes, et sur lesquelles nous n’aurions qu’à étendre la main pour nous en emparer.

Nous n’avons pas davantage la hardiesse de nous approprier les promesses dont la Parole de Dieu est pleine et qui proviennent pourtant de " Celui qui n’est pas homme pour mentir ni fils de l’homme pour se repentir ", promesses qui sont toutes oui et amen.

Ainsi, nous restons pauvres, faibles, tristes, découragés, quand nous pourrions et que nous devrions être riches, forts et joyeux.

Ainsi, nous déshonorons Celui qui nous a sauvés, en inspirant à son sujet, aux personnes qui nous entourent des doutes, qui sont loin d’être sans fondement, sur l’efficacité de l’Evangile.

Dans nos rapports avec le prochain, la conduite du timide ne vaut pas mieux.

Il craint de se séparer complètement du monde, de rompre avec lui en tant qu’il est assujetti au péché, de répudier ouvertement ses maximes, ses préjugés, ses habitudes, ses plaisirs.

Il use vis-à-vis de lui de toutes sortes de ménagements et de précautions.

Il ne sait pas davantage prendre rang parmi les enfants de Dieu, s’asseoir non au banc des moqueurs, mais à celui des rachetés et des serviteurs de Jésus.

Convaincu que tel milieu est plus fidèle que celui dans lequel il a été élevé, qu’il serait pour lui un foyer de lumière et de vie et l’instrument de sanctification et de consécration dont il a besoin, il a peur pourtant de quitter le sien pour se rattacher à celui qui possède son estime, sa confiance et sa sympathie.

S’il s’enhardit jusqu’à assister aux cultes, aux réunions de l’Eglise de son cœur, c’est en tremblant, à la dérobée, en cachette, en regardant à droite et à gauche si quelque redoutable observateur n’a pas l’œil sur lui.

Il a peur du qu’en dira-t-on, des moqueries, des quolibets ; il a peur pour son commerce et pour ses affaires, il a peur de perdre des relations agréables ou des protecteurs influents.

De la sorte, il reste des années dans un état spirituel misérable, languissant.

Il finira peut-être, lentement, insensiblement, par tomber dans l’assoupissement ou dans la fausse sécurité, ou dans l’indifférence.

Sa timidité fait de lui un poltron.

Parfois elle en fait un lâche, un déserteur de la cause de Jésus qui pourtant lui est chère.

Entendant de mauvais propos, licencieux, blasphématoires ou calomnieux, à l’atelier ou au bureau, il n’a pas le courage de protester.

Que dis-je ?

Parfois ses lèvres sourient complaisamment, tandis qu’au fond son cœur est navré.

Témoin d’une mauvaise action, d’un acte de violence, d’indélicatesse ou d’injustice, il n’ose intervenir, avertir, réprimander, de peur de se compromettre et d’exposer son repos, et qui sait, peut-être aussi sa position, dans une vilaine affaire.

A plus forte raison n’a-t-il pas la liberté d’aborder quelqu’un avec tact, mais avec franchise et fidélité, pour lui parler de son âme immortelle, du salut, de la Bible, de Dieu, de Christ : De raconter les expériences multiples qu’il a faites de sa propre indignité et de la miséricorde et de la puissance de Dieu pour pardonner, exaucer, affranchir.

Pas davantage, il n’ose consoler, encourager ceux qui sont dans le deuil, ou dans le souci et dans l’abattement.

Il ne trouve pas le moyen d’essayer de leur montrer les desseins d’amour du Père et les bénédictions profondes et solides dont les épreuves peuvent être la source.

De là la banalité, le vide, la niaiserie des conversations, même entre chrétiens.

Leurs paroles sont insipides. La saveur de l’Evangile et du Saint-Esprit y manque totalement. Qu’on nous comprenne bien !

Nous avons horreur de ce qu’on a appelé " le patois de Canaan ", de ces phrases pieuses toutes faites qu’on se croit obligé de servir dans certains entretiens et dans certaines sociétés, phrases qui sonnent creux ou qui sonnent faux, parce qu’elles ne sortent pas toutes chaudes et toutes vibrantes des entrailles mêmes de notre être moral.

Le langage religieux nul et sonore est la pire des vanités.

C’est l’airain qui résonne et la cymbale qui retentit ; c’est moins que rien.

Dans la vie d’Eglise, la timidité empêche toute liberté et tout élan dans les réunions.

Elle les paralyse, elle les tue lentement mais sûrement, par le mutisme ou par la banalité.

On se tait ou on parle pour parler, mais sans dire ce qu’il faudrait dire, ce qui remplit le cœur et la pensée.

Comprenez maintenant à quelle place le Juge des cœurs et des vies mettra les timides ?

Dans l’étang ardent de feu et de souffre !

Ils seront participants de la seconde mort sans remède, éternelle.

Et dans quelle compagnie ?

Dans celle des incrédules, des meurtriers, des idolâtres, des menteurs.

Leur malheureuse timidité ne les rend-elle pas souvent semblables à des réprouvés ?

Nous les avons vus défiants, incrédules par conséquent.

Au fond, ils sont meurtriers d’âmes quand ils n’ont pas le courage de parler du péché et du salut à ceux qui les entourent.

Leur crainte les pousse à cacher, à dissimuler ce qu’ils pensent et croient, ils peuvent donc se trouver dans la compagnie des menteurs ; idolâtres, ils le sont aussi.

Leur principal Dieu, c’est eux-mêmes, c’est celui-là qu’ils servent avant tout, celui-là auquel ils craignent de déplaire, d’être désagréable.

Ils ne veulent pas gêner leur moi. Ils ont pour lui toutes sortes d’égards et de ménagements. C’est lui qu’ils soignent avec la plus constante et la plus dévouée sollicitude.

Or Dieu est un Dieu jaloux qui veut régner en nous et sur nous, qui veut être hautement confessé par nous et qui ne demande rien moins que le sacrifice entier de notre vie " avec toutes ses aisances et dépendances ".

N’y a-t-il pas là de quoi nous faire trembler d’épouvante ?

Ne sommes-nous pas tous plus ou moins de ces timides ? Oui.

Et si nous étions seuls pour sortir de cet état, nous aurions lieu de craindre le châtiment terrible annoncé par l’Apocalypse.

Mais Dieu veut nous donner un esprit, son Esprit, qui n’est pas celui de timidité, mais de puissance, d’amour et de prudence en même temps.

Cet esprit est un esprit d’affranchissement, il donne une sainte liberté, humble, mais ferme et courageuse.

Voyez la " hardiesse " des apôtres après la Pentecôte.

Ils ne craignent ni les foules ni les grands de la terre.

Ils résistent à la fois aux séductions du succès et aux menaces des adversaires.

Ils sont inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur.

" Ce qu’il nous faut, c’est comme à eux un baptême du Saint-Esprit ".

Ce baptême nous laissera notre tempérament et notre caractère en tant qu’ils constituent notre personnalité, détruira tout ce qu’ils ont de faiblesse, de crainte et d’infidélité.

Il nous fera produire tout ce que nous pouvons produire, chacun selon sa capacité.

L’essentiel est qu’il puisse pénétrer, parler, opérer en nous selon son gré et selon son pouvoir.

E.T.

Pour les autres... mais pas pour toi

Si Dieu vous a appelé à être vraiment comme Jésus, Il vous attirera dans une vie crucifiée, une vie d’humilité.

Il vous demandera une obéissance telle que vous ne pourrez plus ni suivre les autres, ni vous comparer à d’autres chrétiens, et d’une certaine manière, il semblerait qu’Il permette certaines choses à d’autres, et qu’à vous, Il les défende.

D’autres chrétiens et serviteurs de Dieu, ayant l’air très religieux et très utile pourront se mettre en avant, tirer les ficelles, ou faire des combines pour atteindre leurs buts, mais vous, vous ne le pourrez pas.

Si cela vous arrivait, vous essuieriez un tel échec, vous seriez tellement repris par le Seigneur que vous ne pourriez que vous en repentir profondément.

D’autres pourront s’enorgueillir, vanter leur travail, leurs succès, leurs écrits, mais le Saint-Esprit ne vous le permettra pas, et si vous le faites, Il permettra une humiliation telle que vous ne pourrez que vous mépriser, ainsi que toutes vos bonnes œuvres.

A d’autres, il sera peut-être permis de faire de l’argent, d’hériter d’un leg, mais il y a de fortes chances que Dieu vous rationne au strict nécessaire, désirant pour vous quelque chose de bien plus précieux que l’or : Sa dépendance, qui Lui permettra de pourvoir à tous vos besoins jour après jour.

Le Seigneur peut permettre à d’autres d’être honorés et mis en avant alors qu’Il vous cache dans l’obscurité, voulant produire à sa gloire un fruit qui ne pousse qu’à l’ombre.

Il se peut qu’Il permette à certains de devenir grands et qu’Il vous garde petit.

Il peut permettre à d’autres de faire quelque chose pour Lui, et d’en recevoir tout l’honneur, tout en permettant que vous travailliez dur dans l’ombre sans en voir le fruit.

Il peut même rendre votre travail encore plus précieux en laissant d’autres recevoir l’honneur qui vous était dû.

Votre récompense sera alors multipliée par dix lorsque Jésus reviendra.

Le Saint-Esprit veillera sur vous avec rigueur et un amour jaloux.

Il vous reprendra pour des paroles, des sentiments, le temps perdu pour lesquels d’autres chrétiens ne se sentiraient jamais repris.

Acceptez donc le fait que Dieu est Souverain et qu’il Lui appartient d’agir comme Il le veut avec Ses enfants.

Il ne vous expliquera pas forcément ces nombreuses choses incomprises par votre raisonnement, mais si vous vous donnez à Lui à 100 %, si vous êtes d’accord pour être Son esclave, Il vous enveloppera de Son amour, et fera pleuvoir sur vous des bénédictions toutes particulières.

Convenez-en donc une fois pour toutes, vous avez affaire directement au Saint-Esprit, et c’est son droit de fermer votre bouche ou vos yeux, de retenir votre main comme Il ne le fait pas, semblerait-il, avec d’autres.

Et maintenant, rempli comme vous l’êtes du Dieu vivant, comblé dans votre être intérieur de cette communion et de cette direction du Saint-Esprit, sachez que vous avez découvert le parvis du Ciel.

Cette mise à part sera incomprise, calomniée, tenue pour suspecte.

Il vous faudra donc fixer les yeux continuellement sur Jésus, sinon vous deviendrez amer et rempli de pitié de soi, ce qui vous perdra ainsi que votre message pour cette génération.

Tiré du livre de GWEN SHAW " O Eglise réveille-toi "

Les murs

Oh ! Seigneur merci pour les murs

Qui tombent comme celui de Berlin

Nous voyons que la moisson est mûre

Oh ! Que notre panier soit plein.

Mais il y a des murs qui existent,

Ceux de notre orgueil et de notre moi.

Seigneur, fasse qu’ils disparaissent vite

Et laissent la place à l’humilité et la foi.

Il y a les murs de notre œuvre,

De ce que nous avons fait.

Oh ! Que ton Esprit œuvre

Que nous vivions tranquilles, en paix.

Il y a les murs de nos Eglises,

De nos rites, nos traditions.

Oh ! Que ta Sainte Lumière luise

Et balaie toutes les divisions.

Car dans ton Royaume de Paix,

Aucun mur ne sera dressé.

Nous serons ensemble pour louer

Ton amour pendant l’éternité.

René LAHAYE

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