Le plus grand trésor du monde
Il existe beaucoup de livres utiles et profitables, écrits par les hommes, mais il n’en est qu’un seul au monde dont le but, le caractère et l’origine soient uniques, entièrement divins et en même temps entièrement appropriés au plus grand bien temporel et éternel de tous les hommes.
Ce livre, c’est la Bible.
Les faits qu’elle rapporte s’étendent des origines du monde et de l’homme, jusqu’aux temps éternels.
Ses récits comprennent quelques-uns des faits et des événements les plus intéressants, importants et décisifs de l’histoire de notre race.
Il s’en dégage en même temps une puissance, une vie et un message qui de tous temps ont saisi et saisissent encore actuellement le cœur et l’esprit d’innombrables multitudes.
La Bible n’est pas un livre d’histoire ou de science à proprement parler, mais les faits historiques et scientifiques qu’elle relate sont exacts.
Ces faits sont d’ailleurs en passe d’être confirmés par les sciences contemporaines qui, il est bon de se le rappeler, sont encore en voie d’évolution, tandis que la Bible représente une Autorité absolue et parfaite, étant une Révélation divine destinée à l’homme.
La Bible est le livre le plus merveilleux du monde.
Bien que d’origine orientale, elle est destinée à toutes les nations, elle s’adapte aux besoins du cœur de tous les hommes.
Elle est le seul livre universel dans le vrai sens du mot, mais dont le langage et le message soient essentiellement individuels.
Aucun autre livre ne raconte et ne révèle à la fois le péché collectif et individuel des hommes et le salut de Dieu pour l’homme et les nations.
La Bible est unique parce qu’elle révèle la Vie et l’Œuvre d’un Homme qui a été, qui est et qui sera toujours unique parmi tous les hommes, le " Désiré des nations ", leur seul Pacificateur et Sauveur divin.
Si le secret de cette Révélation de Dieu réside dans le fait de l’Inspiration divine de ses écrivains humains, l’effet de cette Révélation est la régénération et la transformation de l’homme qui la fit et qui obéit à ses enseignements.
Quelques témoignages
Les témoignages abondent.
Voici les paroles prononcées par des hommes dont les conditions terrestres étaient ou sont aussi différentes que possible.
Paroles de rois, de chefs d’Etat, de prêtres, d’explorateurs, de poètes, de philosophes, de simples hommes, tel ce chrétien chinois qui, après avoir lu la Bible s’écria : " Quiconque a créé ce livre m’a créé ! "
Au cérémonial du couronnement des rois d’Angleterre, on prononce les paroles suivantes : " Nous Vous présentons avec ce Livre la chose la plus précieuse que possède ce monde ; c’est ici la sagesse, c’est ici la Loi royale, ce sont ici les Oracles divins de Dieu. "
Les hommes les plus éminents de ce monde ont tous été unanimes à reconnaitre la nature insurpassable de la Bible : Voici leur opinion sur le Livre :
Le pape Benoit XV :
" Nous désirons ardemment que les Saints Livres entrent dans le sein des familles chrétiennes et qu’ils soient comme la drachme évangélique que tous recherchent avec attention et gardent avec le plus grand soin, de sorte que les fidèles puissent s’habituer à lire les Saints Evangiles et à les méditer chaque jour, apprenant ainsi à vivre en toutes choses dans la sainteté et dans la conformité à la volonté divine.
Le Cardinal Dubois, archevêque de Paris écrit dans la préface de la Sainte Bible traduite par l’Abbé Crampon :
" La Sainte Bible est la Parole de Dieu, Son Testament…. vérité infaillible puisqu’elle vient de Dieu ; vérité salutaire qui illumine les horizons de cette vie et nous ouvre des perspectives mystérieuses mais rayonnantes sur nos futures destinées ; vérité réconfortante puisqu’elle est pour nos âmes un pain de vie, une sorte de viatique sacré, capable de prévenir ou de réparer nos défaillances sur le chemin de l’éternité. "
Jean-Jacques Rousseau :
" La majesté des Ecritures m’étonne ; sa sainteté parle à mon cœur. Mon ami, ce n’est pas ainsi qu’on invente ; l’inventeur en serait plus étonnant que le héros. "
Victor Hugo :
" Souvenez-vous que le livre le plus philosophique, le plus populaire, le plus éternel, c’est l’Ecriture Sainte. Donc ensemencez les villages d’Evangiles. Une Bible par cabane. "
Garibaldi :
" Le canon qui libérera l’Italie, c’est la Bible ! "
Emile Faguet :
" A se tenir au seul point de vue littéraire, les écrits bibliques sont un des plus beaux monuments de la pensée humaine. "
Mussolini :
" C’est le meilleur livre que je connaisse. "
Le Président Th. Roosevelt :
" Si nous lisons la Bible comme il convient, elle sera pour nous le livre qui nous dit :
" Lève-toi et fais l’œuvre du Seigneur ; fais-la dans ce monde tel que tu le trouves ; ce monde, efforce-toi de l’améliorer, dusses-tu n’y réussir que dans une petite mesure. "
" Pour cela il faut n’être ni un faible, ni un lâche, il faut, dans le sens le plus étendu du mot, être un vrai chrétien.
Nous plaidons pour une étude de la Bible toujours plus répandue et toujours plus profonde… "
Abraham Lincoln :
" De ce livre si grand je n’ai qu’une chose à dire : c’est le meilleur don de Dieu à l’homme.
Tout ce que le monde doit à notre bon Sauveur lui est donné par le moyen de ce livre.
Sans lui, nous ne pourrions pas savoir ce qui est juste et ce qui ne l’est pas.
Tout ce qui fait le bonheur de l’homme ici-bas et ci-après nous est décrit dans ce livre. "
Le livre vainqueur
La Bible est, qu’on le veuille ou non, le livre qui saisit, intéresse et inspire les esprits de tous ceux qui réfléchissent, et cela plus qu’aucun autre ouvrage.
Si elle compte parmi les livres les plus anciens, elle dépasse de beaucoup tout autre ouvrage de l’antiquité, à cause des transformations extraordinaires qu’elle a pu opérer dans la vie des hommes et des peuples.
Son histoire nous montre les assauts qu’elle eut à subir de la part d’hommes intrigants, jaloux et orgueilleux qui tentèrent de la détruire, d’en interdire la lecture, ou d’en affaiblir l’autorité.
Mais elle a toujours triomphé, sortant intacte et grandie de ces luttes, alors que ses ennemis ont péri misérablement.
La Bible, c’est le Livre victorieux, qui reste debout, intact et vivant.
Son ascendant sur les hommes est extraordinaire ; pour elle seule, pour son honneur, des multitudes de croyants ont préféré endurer les pires souffrances, les persécutions les plus cruelles, mourir même plutôt que d’en céder un mot et d’être déloyaux envers Celui qui Se révèle dans la Bible.
Ainsi les martyrs n’ont cessé d’illustrer glorieusement son histoire, à Rome d’abord, puis au cours de l’action missionnaire de l’Eglise auprès des barbares qui peuplaient l’Europe, le nord de l’Afrique et une partie de l’Asie.
Martyrs, ceux qui périrent au temps de l’Inquisition dans les supplices d’une cruauté sans nom, puis au cours des conflits religieux du seizième siècle, où de véritables soldats du Christ, donnèrent leur vie aux côtés de ceux qui poursuivaient des intérêts d’ordre moins élevé.
Martyrs encore, les Covenantaires en Ecosse, les " Gueux " de Hollande, les Cévenols du midi de la France, tous ceux qui scellèrent de leur sang leur fidélité aux Saintes Ecritures, jusqu’au temps où la Révolution française remit en honneur le principe de la liberté de conscience pour tous.
Dès lors, ce n’est plus sur terre d’Europe que les meilleurs d’entre les croyants donnèrent leur vie pour la Parole de Dieu ; l’essor missionnaire de l’Eglise, qui inaugura le dix-neuvième siècle, les conduisit parmi les païens, en Afrique, en Asie, en Océanie, en Amérique.
Le livre universel
La popularité et l’universalité de la Bible sont indéniables.
Aucun livre ne peut la concurrencer d’aucune façon.
Les circonstances de sa diffusion sont parmi les faits les plus remarquables de nos temps ; les résultats atteints commandent le respect et créent dans chaque esprit non prévenu la conviction de la nature unique de la Bible et de son origine divine.
Selon les dernières statistiques publiées par les plus grandes Sociétés internationales qui se donnent pour tâche de répandre les Ecritures saintes dans la langue maternelle de tous les hommes, le chiffre total de circulation des Saintes Ecritures, pour la seule année 1930, a dépassé 50 millions.
Quel livre au monde atteindrait un pareil tirage en une année ?
Un tel livre occupe le champ et tout le champ à lui seul !
Il est également frappant de constater que le chiffre minimum des langues et dialectes dans lesquels la Bible est actuellement traduite et imprimée dépasse 1.000 à l’heure actuelle !
Le travail de la traduction des Saintes Ecritures dans la langue maternelle des hommes de toute race est à lui seul une œuvre qui a nécessité les efforts intellectuels et spirituels des cerveaux les plus éminents et des cœurs les plus dévoués, et cela sur le champ missionnaire, dans les conditions climatiques et matérielles souvent pénibles, voire dangereuses.
Les très grands frais qu’entrainent ces travaux et la publication de la Bible en toutes langues, la façon dont ils sont couverts dans un même élan de libéralité, fruit d’une même conviction de son origine et puissance divines, seraient également un sujet qui pourrait remplir un volume.
En dehors de toute question de croyance religieuse et d’opinions humaines, la Bible possède une autorité qui ne se discute pas et à laquelle nul esprit droit ne peut échapper.
Seuls ceux qui ont quelque intérêt inavoué ou quelque gloire personnelle à sauvegarder, se soustraient volontairement à son influence ou s’attaquent à son autorité.
Seuls ceux qui " préfèrent les ténèbres à la lumière " s’en font les ennemis.
Il existe au fond du cœur de tout être humain ce besoin que décrivent si merveilleusement les paroles de Jésus de Nazareth :
" L’homme ne vivra pas de pain seulement mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu " (Matthieu, chapitre 4, verset 4), ou encore : " Quel est parmi vous le père qui donnera une pierre à son fils s’il lui demande du pain ? " (Luc, chapitre 11, verset 12).
Et c’est ce besoin universel de l’âme humaine qui s’exprime magnifiquement dans les paroles de saint Pierre : " Seigneur, à qui irions-nous, Tu as les paroles de la vie éternelle. " (Jean, chapitre 6, verset 68).
Le livre unique
La Bible, ce livre unique, est composée de 66 livres distincts, merveilleusement reliés entre eux par un message commun d’inspiration divine, égal mais progressif, réalisant un tout complet.
La Bible est composée de deux parties, l’une se nomme Ancien Testament, l’autre Nouveau Testament.
L’Ancien Testament, dont la formation lente et progressive s’est faite au cours des siècles, de Moïse au dernier prophète (300 ans avant Jésus-Christ), est composé des livres sacrées : législatifs, historiques, poétiques et prophétiques du peuple juif.
Ils comprennent des grands noms de son histoire, ses législateurs, ses rois et ses prophètes.
L’ensemble de ces écrits rédigés aux temps les plus reculés parle cependant de l’avenir et nous y prépare.
L’Ancien Testament, tout en appartenant au peuple le plus petit et l’un des plus anciens du monde, possède un message qui concerne actuellement chaque homme, chaque nation et, on peut dire, le monde entier.
Cet ensemble de livres sacrés fut traduit de l’hébreu et du chaldéen pour la première fois en langue païenne, dans l’espèce en grec, en l’an 286 avant Jésus-Christ, sur l’ordre d’un pharaon d’Egypte, ami des lettres et des arts.
Comme il désirait une collection complète des écrits religieux des Juifs, il ne craignit pas de joindre aux écrits sacrés divers livres apocryphe (la Sagesse, Tobie, Baruch, etc…).
Plus tard, en l’an 186 avant Jésus-Christ, lors des grandes persécutions qu’endurèrent les Juifs, du temps d’Antiochus et des Macchabées, les autorités juives furent amenées à faire dans leurs Ecritures sacrées le travail de sélection qui aboutit à la fixation du Canon des livres de notre Ancien Testament, à l’exclusion des livres apocryphes.
Ainsi s’acheva le recueil des écrits de l’Ancien Testament, sur lesquels l’Eglise chrétienne a ensuite mis son sceau et que la foi reconnait être la Parole de Dieu.
L’Ancien Testament trace dans ses grandes lignes l’histoire de la race humaine depuis ses origines.
Il commence par un récit résumé des grands actes créateurs de Dieu, " les cieux et la terre d’à présent ", sans parler de ce qui était auparavant, ni entrer dans les détails scientifiques, laissant ainsi champ libre aux investigations de la science humaine, avancée certes, mais limitée et faillible quand même, et cela dans un domaine dont les hommes oublient souvent qu’il est infini.
Il parle de l’origine du mal et de la chute de l’homme, de la libre volonté de l’homme qui choisit de désobéir à Dieu et de suivre son propre chemin, liberté qui s’est perpétuée à travers les siècles, amenant les hommes et les peuples au point où ils en sont aujourd’hui.
La Bible elle seule révèle la racine du mal et toutes ses conséquences, sans les affaiblir en rien.
Elle parle du péché, des hommes iniques, de leurs méfaits coupables comme seule la vérité peut en parler.
Elle nous avertit comme un père fidèle avertit ses enfants, comme un bon médecin prévient son malade, pour son bien.
Mais au récit de la chute succède l’annonce d’une promesse divine : le chemin, la vérité et la vie offerts aux hommes afin qu’ils puissent échapper à la puissance et aux conséquences du mal ; et cette promesse, comme toutes celles de l’Ancien Testament, trouve son accomplissement en Jésus-Christ.
L’Ancien Testament raconte ensuite les débuts de l’histoire du peuple juif, son ascension et puis sa décadence ; la vie et le message de certains de ses grands hommes, ses rois et ses prophètes.
Il donne les hymnes et les prières faites aux moments décisifs de son histoire, héritage précieux pour d’innombrables multitudes de tous les temps, littérature dont la forme, la nature et l’inspiration n’ont point d’égales au cours des siècles.
Il termine son merveilleux message par une série de prophéties concernant l’avenir du peuple juif et annonça la venue du Messie des Juifs, du Sauveur de tous les hommes, de Celui qui devait venir, et dont le Nouveau Testament devait être le livre.
Les livres du Nouveau Testament sont venus s’ajouter progressivement à la première partie de la Bible.
Ils furent rédigés pendant la période apostolique et s’échelonnent de la conversion de saint Paul à la mort de saint Jean.
Le Nouveau Testament comprend les quatre récits inspirés de la Vie et de l’Œuvre de Jésus-Christ, les écrits et les épîtres des saints apôtres, collection de livres reconnus comme faisant autorité définitive et divine dans plusieurs Conciles de l’Eglise primitive.
Les Evangiles racontent la naissance miraculeuse du Sauveur du monde, sa Vie terrestre, ils rapportent quelques-unes de Ses paroles et Ses actes, Sa mort expiatoire et Sa résurrection corporelle : tout ce qu’Il a accompli pour donner à tout homme un salut parfait et présent.
Les Actes des Apôtres décrivent comment les apôtres ont annoncé l’Evangile premièrement à Jérusalem, après l’Ascension de Notre Seigneur Jésus-Christ dans le ciel et le don du Saint-Esprit à Ses disciples.
Puis vient le merveilleux récit de l’œuvre missionnaire de tous les disciples, les apôtres à Jérusalem, dans la Judée et la Samarie et de leur action jusqu’aux extrémités de la terre, action que tout vrai chrétien poursuit aujourd’hui, par la puissance de l’Esprit Saint en répandant la Parole divine.
Les Epîtres apostoliques enseignent premièrement la doctrine de la Rédemption de Jésus-Christ, la valeur et la puissance divine et éternelle de Son Œuvre dans la vie de chaque homme qui croit et devient ainsi membre de Son Eglise.
Elles montrent comment vivre et comment suivre les instructions de Jésus-Christ dans le monde que l’Eglise se doit d’évangéliser.
Les Epîtres nous avertissent des conséquences de la désobéissance, du doute ; elles exhortent les croyants à s’écarter de tout faux docteur, et des doctrines hérétiques ou apostates, qui abonderont dans les derniers temps.
L’Apocalypse de Saint Jean décrit d’avance la déchéance complète de l’Eglise visible et la corruption du monde qui se produiront dans les derniers temps, ainsi que la manifestation d’Antéchrist.
Ce livre annonce les terribles jugements de Dieu qui frapperont les hommes rebelles à Dieu.
Il révèle que la justice doit s’exercer et s’exercera, et qu’ensuite et seulement par acte de Dieu, la paix s’établira dans le monde et les hommes et les nations connaîtront alors véritablement le Règne de la justice et de la paix, du bonheur millénaire par la puissance et dans la présence même de Jésus-Christ.
L’Apocalypse décrit la beauté des demeures célestes et le bonheur éternel de ceux qui ont accepté le sacrifice de Jésus-Christ comme leur unique moyen de salut.
Elle nous avertit des conséquences du péché et du jugement éternel qui attend tous ceux qui meurent sans Christ et sans Son salut.
Ainsi furent complétées et terminées les Saintes Ecritures.
Le fait historique que nous appelons la Bible a non seulement été reconnu comme tel par l’Eglise elle-même, mais, comme nous l’avons déjà dit, dès les temps apostoliques, et au travers de toutes les générations de croyants qui se sont succédé jusqu’à nos jours, des multitudes innombrables d’hommes et de femmes de toutes classes et de toutes races y ont trouvé la paix du cœur et la joie de leur vie.
C’est seulement depuis une époque relativement récente que les faits immuables qu’elle relate ont été mis en doute, soit par une " science faussement ainsi nommée ", soit par des " hommes pervers et méchants " dont les esprits orgueilleux ont été éblouis par sa science et dont les vies ne pouvaient supporter sa lumière.
Cette révolte théologique n’a de durable que ses perpétuels changements.
Tel le sable mouvant, sa seule puissance est une puissance de désagrégation intellectuelle et spirituelle, et son seul et vrai caractère est celui de la grande apostasie prédite par la Parole qu’elle critique et qu’ainsi elle confirme et justifie en même temps.
Mais, malgré ces efforts, la Bible demeure intacte, victorieuse, le livre le plus lu, le plus aimé, le plus répandu du monde entier.
La Bible n’est la propriété exclusive d’aucune confession, d’aucun peuple.
Historiquement et pratiquement, elle est le seul livre international destiné à toutes les nations, à toutes les races et à toute créature humaine.
Elle est une puissance en elle-même, une puissance de création et de transformation dans la vie de tous ceux qui la lisent.
Elle s’adresse au cœur, atteignant les profondeurs les plus cachées, répondant aux besoins les plus insoupçonnés.
Elle transforme, renouvelle et vivifie l’être humain ; elle réveille et relève, partout où elle passe.
Elle est la propriété et le droit d’aînesse de chacun en particulier et Jésus-Christ Lui-même ordonna qu’elle fût répandue et remise entre les mains de tous les hommes afin d’être lue par chacun.
Car, en lisant la Bible, ce livre unique, chacun peut y rencontrer quelqu’un, l’Ami des pécheurs, le Sauveur de l’humanité, Jésus Lui-même !
En terminant, voici les témoignages que les auteurs sacrés et quelques personnages bibliques ont donné au sujet des Saintes Ecritures pour les recommander à l’attention et à la lecture de chacun.
1 – Ce qu’en dit notre Seigneur Jésus-Christ :
" Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point " (Saint Matthieu, chapitre 24, verset 35).
Puis il leur dit : " C’est là ce que je vous disais lorsque j’étais encore avec vous, qu’il fallait que s’accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes et dans les Psaumes.
Alors il leur ouvrit l’esprit afin qu’ils comprissent les Ecritures.
Et il leur dit : " Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait et qu’il ressusciterait des morts le troisième jour, et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son Nom à toutes les nations, en commençant par Jérusalem " (Saint Luc, chapitre 24, versets 44 à 47).
" Sondez les Ecritures, car c’est par elles que vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi " (Saint Jean, chapitre 5, verset 39).
2 – Ce qu’en dit la Vierge Marie :
Mère de Notre Seigneur Jésus-Christ, il est dit que " Marie conservait avec soin toutes ces choses et les méditait dans son cœur " (Saint Luc, chapitre 2, verset 19).
Et en parlant de son Fils à ceux qui l’entouraient, elle prononça ces paroles : " Faites tout ce qu’il vous dira " (Saint Jean, chapitre 2, verset 5).
Le cantique de la Vierge Marie nous est conservé dans la Bible, seulement dans Luc, chapitre 1, versets 46 à 55 :
" Mon âme exalte le Seigneur et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur, parce qu’il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante.
" Car voici, désormais, toutes les générations me diront bienheureuse, parce que le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses.
" Son nom est saint, et sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
" Il a déployé la force de son bras ; il a dispersé ceux qui avaient dans le cœur des pensées orgueilleuses.
" Il a renversé les puissants de leur trône et il a élevé les humbles.
" Il a rassasié de biens les affamés et il a renvoyé les riches à vide.
" Il a secouru Israël son serviteur, et il s’est souvenu de sa miséricorde, - comme Il l’avait dit à nos pères – envers Abraham et sa postérité pour toujours. "
3 – Ce qu’en dit Saint Pierre :
" Les prophètes qui ont prophétisé touchant la grâce qui vous était réservée, ont fait de ce salut l’objet de leurs recherches et de leurs investigations, voulant sonder l’époque et les circonstances, marquées par l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui attestait d’avance les souffrances de Christ et la gloire dont elles seraient suivies.
" Il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu’ils étaient les dispensateurs de ces choses, que vous ont annoncées maintenant ceux qui vous ont prêché l’Evangile par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards " (Saint Pierre, chapitre 1, versets 10 à 12).
" Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre cœur, puisque vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la Parole vivante et permanente de Dieu.
" Car toute chair est comme l’herbe et toute sa gloire comme la fleur de l’herbe, l’herbe sèche et la fleur tombe ; mais la Parole du Seigneur demeure éternellement.
" Et cette Parole est celle qui vous a été annoncée par l’Evangile " (Saint Pierre, chapitre 1, versets 23 à 25).
" Seigneur, à qui irions-nous, tu as les paroles de la vie éternelle ! Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu " (Saint Jean, chapitre 6, versets 68 et 69).
" Et nous tenons pour d’autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour vienne à paraitre et que l’Etoile du matin se lève dans vos cœurs ; sachant tout d’abord vous-mêmes qu’aucune prophétie de l’Ecriture ne peut être un objet d’interprétation particulière, car ce n’est pas par une volonté d’homme qu’une prophétie n’a jamais été apportée, mais c’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu " (1 Saint Pierre, chapitre 1, verset 18 à 21).
4 – Ce qu’en dit Saint Paul :
" Or, tout ce qui a été écrit d’avance l’a été pour notre instruction, afin que, par la patience et la consolation que donnent les Ecritures, nous possédions l’espérance " (Romains, chapitre 15, verset 4).
" C’est pourquoi nous rendons continuellement grâces à Dieu de ce qu’en recevant la Parole de Dieu, que nous vous avons fait entendre, vous l’avez reçue, non comme la parole des hommes, mais, ainsi qu’elle l’est véritablement, comme la Parole de Dieu qui agit en vous qui croyez " (1 Thessaloniciens, chapitre 2, verset 13).
" Toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises et reconnues certaines, sachant de qui tu les as apprises : dès ton enfance, tu connais les Saintes lettres qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ.
Toute l’Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre " (2 Timothée, chapitre 3, versets 14 à 17).
5 – Ce qu’en dit Saint Jean :
" Jamais homme n’a parlé comme cet homme ! " (Saint Jean, chapitre 7, verset 47).
" Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Fils de Dieu et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom " (Saint Jean, chapitre 20, verset 31).
" Si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est plus grand ; car le témoignage de Dieu consiste en ce qu’il a rendu témoignage à Son Fils.
" Celui qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage en lui-même ; celui qui ne croit pas Dieu le fait menteur, puisqu’il ne croit pas au témoignage que Dieu a rendu à Son Fils.
" Et voici ce témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle et que cette vie est dans son Fils " (1 Saint Jean, chapitre 5, versets 9 à 11).
Voilà donc le plus grand trésor du monde !
Possédez-le ! Lisez-le ! Méditez-le en demandant à Dieu de vous en faire comprendre la lecture !
Ce livre a été écrit pour vous, pour votre salut, qui que vous soyez, juif, catholique, protestant, musulman, disciple de Bouddha ou de Confucius, païen, athée, indifférent…
H. E. ALEXANDER
(Directeur de l’Ecole Biblique de Genève, Le Roc Cologny)
