Pécheur, Je voudrais te guérir de Ch. ROCHEDIEU
Pécheur, je voudrais te guérir,
J’ai vu tes larmes, ta souffrance ;
Mais pour avoir la délivrance,
Il faut apprendre à m’obéir.
Voici, je me tiens à la porte,
Je suis ton Maître et ton Sauveur,
C’est le bonheur que je t’apporte :
Ne veux-tu pas m’ouvrir ton cœur ?
Sais-tu que je suis né pour toi,
Que pour toi j’ai donné ma vie ?
Ton cœur est-il l’hôtellerie
Sans place, même pour ton Roi ? ….
Souvent, année après année,
Chez toi, j’ai frappé, mais en vain.
Voici le soir de la journée,
Ne veux-tu pas m’ouvrir enfin ?
N’auras-tu pas besoin de moi,
Bientôt, dans la nuit éternelle ?
Dès aujourd’hui viens sous mon aile,
Je serai tout, oui, tout pour toi !
Le temps rapidement t’emporte ;
Pourquoi renvoyer à demain ?
Trop tard, un jour devant ma porte,
Tu frapperas, peut-être en vain…
Si tu n’as pas besoin de moi,
Ecoute, obéis sans comprendre.
Jusques à quand devrai-je attendre ?
Ton Seigneur a besoin de toi.
Voici, je me tiens à ta porte,
Je suis ton Maître et ton Sauveur ;
C’est le bonheur que je t’apporte !
Ne veux-tu pas m’ouvrir ton cœur ?
Voudrais-tu goûter le parfait bonheur ?
Voudrais-tu goûter le parfait bonheur ?
O toi que le monde enlace,
Réponds à la voix de ton Rédempteur,
Reçois humblement sa grâce !
Chœur : A la grâce, à la croix,
Viens, mon frère, viens et crois !
Le sang de Jésus efface
Tous tes péchés à la fois !
Laisse la folie et la vanité !
C’est une ivresse qui passe ;
Mais bois à longs traits la félicité
A la source de la grâce !
Puis vole au secours de ces malheureux,
Qu’une horrible mort menace ;
Dis-leur que Jésus a souffert pour eux,
Et qu’il offre à tous sa grâce.
Ruben SAILLENS
Jésus t'appelle, oh ! Viens et vois
Jésus t’appelle, oh ! Viens et vois
Ton Sauveur cloué sur la croix ;
Pour toi le Souverain des cieux
Vint verser son sang précieux :
Chœur : Jésus sauve, Jésus sauve,
Jésus sauve aujourd’hui,
Tous ceux qui viennent,
Tous ceux qui viennent,
Tous ceux qui viennent à Lui.
Jésus t’appelle : Oh ! Cette voix,
N’a-t-elle aucun charme pour toi ?
Ne veux-tu donc pas revenir
A celui qui veut te bénir ?
Jésus t’appelle, Il te connaît ;
Tu fus rebelle, Il le savait ;
Il veut purifier ton cœur
Et te donner le vrai bonheur.
Jésus t’appelle, oh ! Réponds-Lui ;
Que ton cœur s’ouvre à ton Ami ;
Pour te sauver, Il vint mourir,
Il veut t’aimer et te bénir.
VALES
O toi qui souffres solitaire
O toi qui souffres solitaire,
Dieu te cherche dans cet instant ;
Toi qui gémis dans ta misère,
Dieu te cherche et son cœur t’attend.
Chœur :
Dieu te cherche, Dieu te cherche,
Dieu te cherche pour te guérir,
Dieu te cherche, Dieu te cherche,
Dieu te cherche, veux-tu venir ?
Et si ton âme est altérée,
Dieu te cherche pour l’abreuver.
Si du péché tu l’as souillée,
Dieu te cherche pour la sauver.
Si ton cœur désire la vie,
Dieu te cherche, il est éternel ;
Si tu veux la gloire infinie,
Dieu te cherche, il t’ouvre le ciel.
Ouvre donc ton cœur à la grâce,
Dieu te cherche, viens donc à Lui.
Oh ! N’attends pas que ce jour passe,
Dieu te cherche, viens aujourd’hui.
GUILLOD
Bien loin de toi, monPère
Bien loin de toi, mon Père,
J’ai dissipé mes biens ;
Dans ma douleur amère,
Je reviens, je reviens.
Vois, mon âme est souffrante,
Et mon cœur épuisé,
Saisis ma main tremblante,
Guéris mon cœur brisé !
La honte et la misère
Ont sillonné mon front ;
J’ai péché, tendre Père,
J’implore ton pardon !
Non, je ne suis pas digne,
D’être appelé ton fils :
De tes grâces, indigne,
J’ai méconnu le prix.
Traite-moi, je te prie,
Comme ton serviteur,
Mon passé m’humilie,
Grâce pour moi, pécheur !
Où cherchez-vous le bonheur ?
Où cherchez-vous le bonheur,
Dans ce monde où tout passe ?
Avez-vous en votre cœur
Pour Jésus une place ?
A votre porte il se tient ;
Sans se lasser il revient…
Pour Jésus votre Sauveur,
N’avez-vous point de place ?
Chœur : N’avez-vous point de place !
Pour Jésus votre Sauveur
N’avez-vous point de place ?
S’il a souffert, c’est pour vous,
Oh ! Merveilleuse grâce !
Lorsqu’il luttait à genoux,
Dieu lui voilant sa face.
Ah ! De sa sublime croix
N’entendez-vous pas la voix
Qui vous dit : Pauvre pécheur,
N’as-tu donc point de place ?
Chœur : N’avez-vous point de place !
Ah ! Pour l’homme de douleur
N’avez-vous point de place ?
Si le monde a votre cœur,
Croyez-vous donc qu’il fasse
Jusqu’au bout votre bonheur ?
Vous savez que tout passe.
Oh ! Pendant qu’il en est temps,
Ecoutez les doux accents
De la voix du grand Vainqueur
Et faites-lui donc place !
Chœur : N’avez-vous point de place !
Pour Jésus le grand Vainqueur,
N’avez-vous point de place ?
Ch. ROCHEDIEU
Où trouver une retraite ?
Où trouver une retraite,
Où trouver un sûr abri,
Quand, du sein de la tempête,
Dieu me parle au Sinaï ?
- Vois la mort que j’ai soufferte
Pour devenir ton Sauveur ;
Entre par la plaie ouverte,
Et cache-toi dans mon coeur !
Quelle cité de refuge
S’offre pour l’homme perdu,
Quand, fuyant devant son Juge,
Il tremble et pleure, éperdu ?
- Vers moi sans repos ni trêve,
Accours, c’est ton seul espoir !
Mon cœur, qu’à percé le glaive,
S’ouvre pour te recevoir.
Quand il faudra rendre compte,
O Dieu ! Qui t’affrontera ?
Où cacherai-je ma honte,
Quand ton œil me sondera ?
- Si tu veux fuir ma colère,
Cache-toi dans mon amour !
Approche-toi du Calvaire,
Et ne crains plus le grand Jour.
Mais mes fautes, plus nombreuses
Que le sable au bord des mers,
Rendent mes nuits trop affreuses
Et mes regrets trop amers !
- Pauvre âme, sois rassurée !
Mon sang, à flots épanché,
Couvre, comme une marée,
Le sable de ton péché.
A son banquet misérable
Le monde m’appelle en vain.
Oh ! Fais-moi place à ta table,
Et donne-moi de ton pain !
- Prends ! Je suis le pain de vie.
Prends ta place à ce festin
Où Dieu même te convie,
Et qui n’aura point de fin.
AMBRESIN
Possèdes-tu, pauvre pécheur ?
Possèdes-tu, pauvre pécheur,
La vive et joyeuse espérance ?
As-tu trouvé, plein d’assurance,
Un appui ferme pour ton cœur ?
Pour moi, j’ai mon Sauveur ;
Pour moi, j’ai mon Sauveur,
En lui j’ai mis ma confiance.
Quand ton esprit est abattu,
Quand ta vaine gaîté s’envole,
Quelle voix alors te console,
Et pour ami, qui donc as-tu ?
Pour moi, j’ai mon Sauveur ;
Pour moi, j’ai mon Sauveur :
Oh ! Qu’elle est douce sa parole !
De ton présent, de ton passé,
Quand tu sens la triste folie,
Quand tu prends en dégoût la vie,
Qui soutient ton cœur oppressé ?
Pour moi, j’ai mon Sauveur ;
Pour moi, j’ai mon Sauveur :
Sa grâce au repos me convie.
Et quand la nuit de l’avenir
Sur toi déjà jette son voile,
Quand l’horizon pour toi se voile,
D’où le jour te peut-il venir ?
Pour moi, j’ai mon Sauveur ;
Pour moi, j’ai mon Sauveur,
Du matin, la brillante Etoile !
Oh ! Si tu voulais dans les bras
De Jésus aussi prendre place !
Si tu voulais saisir sa grâce ! ….
Viens à Lui, frère, et tu vivras !
Oh ! Gloire à mon Sauveur ;
Oh ! Gloire à mon Sauveur !
Heureux qui contemple sa face.
DESCHAMPS
Quel est ce passant,dites-moi ?
Quel est ce passant, dites-moi,
Qui cause aujourd’hui tant d’émoi ?
Que veut cette foule empressée,
Attentive et jamais lassée ?
Entendez, entendez ce cri :
" Jésus de Nazareth est ici ! "
Quel est ce Jésus, et comment
Cet étranger si puissamment
A-t-il ému la ville entière ?
Est-ce un Dieu visitant la terre ?
La foule répond par le cri :
" Jésus de Nazareth est ici ! "
C’est Celui qui vint partager
Notre misère, et soulager
Les cœurs meurtris par la souffrance.
Il apporte la délivrance,
L’aveugle aime entendre le cri :
" Jésus de Nazareth est ici ! "
Venez, ô pauvres cœurs brisés,
Vous que le monde a méprisés !
Recevez la paix de votre âme ;
Dans son amour Dieu vous réclame.
Venez ! Entendez-vous le cri :
" Jésus de Nazareth est ici ! "
Il frappe, il franchit notre seuil ;
Qui ne voudrait lui faire accueil ?
Avec lui la joie il apporte.
De notre cœur, ouvrons la porte,
Et saluons-le par le cri :
" Jésus de Nazareth est ici ! "
Mais nul vos larmes n’essuiera
Quand de vous il s’éloignera ! …..
Pour ceux qui refusent d’entendre
Aujourd’hui sa voix douce et tendre,
Trop tard, trop tard, sera le cri :
" Jésus de Nazareth est parti ! "
Ruben SAILLENS
Par ce chemlin solitaire de Ruben SAILLENS
Par ce chemin solitaire,
Voyageurs, où courez-vous ?
- Vers une nouvelle terre,
Que Dieu prépara pour nous.
Par-delà plaines et cimes,
Vers ces demeures sublimes
Vers ces demeures sublimes
Amis, venez avec nous !
Dans cette terre nouvelle,
Voyageurs, qu’espérez-vous ?
- Une couronne immortelle
Que Christ mérita pour nous.
Là, toujours en sa présence,
Plus de larmes, de souffrance,
Plus de larmes, de souffrance,
Amis, venez avec nous !
Bien faible est votre cortège :
Quels dangers affrontez-vous ?
- Le Tout Puissant nous protège
Et son Ange est avec nous.
L’Eternel est notre égide ;
Nous avons Jésus pour guide,
Nous avons Jésus pour guide,
Amis, venez avec nous !
Trouverons-nous de la place ?
Ce bonheur est-il pour nous ?
- Venez, en ce jour de grâce,
Le ciel est ouvert pour tous.
A la source de la vie
Dieu lui-même vous convie,
Dieu lui-même vous convie,
Amis, venez avec nous !
O vous qui n'avez pas la paix
O vous qui n’avez pas la paix,
Venez, Jésus la donne,
Pure, profonde, et pour jamais,
Venez, Jésus pardonne.
Quand Jésus remplit un cœur,
Il déborde de bonheur,
Et l’effroi ne l’atteint plus,
Gloire, gloire à Jésus !
Vous qui tombez à chaque pas,
Venez, Jésus délivre ;
Celui qui se jette en ses bras
Peut à toujours le suivre.
Quand Jésus remplit un cœur,
Il déborde de bonheur,
Car il ne chancelle plus,
Gloire, gloire à Jésus !
Vous qui tremblez sous la terreur
Que la mort vous inspire,
Venez, votre Libérateur
A détruit son empire.
Avec lui nous revivrons,
Avec lui nous régnerons,
Et la mort ne sera plus,
Gloire, gloire à Jésus !
Melle N. COULIN
Ecoutez, Jésus Lui-même
Ecoutez ! Jésus lui-même
Parle au disciple abattu,
Et lui dit : " Frère, je t’aime,
Et toi, pécheur, m’aimes-tu ?
J’ai brisé ta chaîne infâme,
J’ai guéri par mon amour
Les blessures de ton âme,
J’ai changé ta nuit en jour.
Une mère oublierait-elle
L’enfant qui dort dans ses bras ?
Mon cœur est toujours fidèle,
Mon amour ne change pas.
Mon amour couvre tes crimes,
C’est un océan sans bord,
Plus profond que les abîmes
Et plus puissant que la mort.
Si tu sais lutter et croire
Quand mon jour sera venu,
Tu règneras dans ma gloire ;
Dis, pauvre âme, m’aimes-tu ? "
Maître, je ne puis encore
Rien te donner en retour,
Mais je t’aime, je t’adore ;
Ah ! Donne-moi plus d’amour !
Ruben SAILLENS
Si vous saviez quel Sauveur je possède de Ruben SAILLENS
Si vous saviez quel Sauveur je possède !
Il est l’ami le plus tendre de tous ;
Pour moi, devant le Père, il intercède ;
Oh ! Je voudrais qu’il fût aussi pour vous !
Chœur : Mon Sauveur vous aime :
Ah ! Cherchez en lui
Votre ami suprême,
Votre seul appui !
Si vous saviez la paix douce et profonde
Que le Sauveur en mon âme apporta !
Pour cette paix que peut donner le monde….
Elle jaillit pour vous de Golgotha.
Si vous saviez quelle douce espérance
Le Dieu de paix fait rayonner des cieux,
Combien sa voix sait calmer la souffrance
Et son regard rendre le cœur joyeux !
Quand vous saurez combien Jésus vous aime,
Quand vous saurez combien son joug est doux,
Ne gardez pas ce trésor pour vous-même
Mais avec moi dites autour de vous :
Tel que je suis d’après Ch. ELLIOT
Tel que je suis, sans rien à moi,
Sinon ton sang versé pour moi,
Et ta voix qui m’appelle à toi,
Agneau de Dieu, je viens ! Je viens !
Tel que je suis, bien vacillant,
En proie au doute à chaque instant,
Lutte au dehors, crainte au-dedans,
Agneau de Dieu, je viens ! Je viens !
Tel que je suis, ton cœur est prêt
A prendre le mien tel qu’il est,
Pour tout changer, Sauveur parfait :
Agneau de Dieu, je viens ! Je viens !
Tel que je suis, ton grand amour
A tout pardonné sans retour,
Je veux être à toi dès ce jour ;
Agneau de Dieu, je viens ! Je viens !
Viens au Père qui t'appelle
Viens au Père qui t’appelle,
Oh ! Reviens à la maison !
Voici l’heure solennelle,
Où Dieu t’offre son pardon.
Chœur : aujourd’hui, viens à Lui !
Ah ! Pourquoi tarderais-tu ?
Aujourd’hui, viens à Lui !
Viens, reçois son grand salut !
Trop longtemps dans la misère,
Tu vécus sans vrai bonheur !
Se peut-il que tu préfères
Fuir encor loin du Sauveur ?
Ah ! Ton âme est angoissée,
En vain tu cherchas la paix ;
Par sa croix qui fut dressée
Christ la donne, et pour jamais.
A Jésus dis ta souffrance,
Parle-Lui de ton péché.
Mets en Lui ton espérance,
Car en Lui Dieu t’a cherché.
MARGOT
Miséricorde insondable (Chants de l’Armée du Salut)
Miséricorde insondable !
Dieu peut-il tout pardonner ?
Absoudre un si grand coupable,
Et mes péchés oublier ?
Chœur : Jésus, je viens ! je viens à Toi !
Tel que je suis, je viens à Toi !
Jésus, je viens ! Je viens à Toi !
Tel que je suis, prends-moi.
Longtemps j’ai, loin de sa face,
Provoqué son saint courroux,
Fermé mon cœur à sa grâce,
Blessé le sien devant tous.
O Jésus, à toi, je cède,
Je veux être libéré ;
De tout péché qui m’obsède
Être à jamais délivré.
Alléluia ! Plus de doute,
Mon fardeau m’est enlevé ;
Pour le ciel je suis en route,
Heureux pour l’éternité.
Seigneur, je n'ai rien à t'offrir
Seigneur, je n’ai rien à t’offrir
Qu’un cœur fatigué de souffrir,
Et qui sans toi, ne peut guérir ;
Je n’ai que ma misère.
Chœur : Prends-moi tel que je suis,
Sans vertus, sans appuis,
Tel que je suis, tel que je suis,
O mon céleste Frère !
J’ai transgressé ta sainte loi ;
Le péché vainqueur règne en moi ;
Pour me présenter devant toi,
Je n’ai que ma souillure.
Chœur : Prends-moi tel que je suis,
Sans vertus, sans appuis,
Tel que je suis, tel que je suis,
Lave mon âme impure !
Faible est ma chair, faible est mon cœur !
Pour repousser le tentateur,
O mon divin Libérateur,
Je n’ai que ma faiblesse.
Chœur : Prends-moi tel que je suis,
Sans vertus, sans appuis,
Tel que je suis, tel que je suis,
Subviens à ma détresse !
Ton sang versé me blanchira,
Ton Saint-Esprit m’affranchira,
Ta richesse m’enrichira,
O mon céleste Maître !
Chœur : Prends-moi, faible et pécheur,
Sans vertu ni vigueur ;
O mon Sauveur ! rends-moi vainqueur,
Et tel que je dois être !
Ed. MONOD
Je l'ai trouvé, je l'ai trouvé
Je l’ai trouvé, je l’ai trouvé,
Le bonheur ineffable !
Je suis sauvé, je suis sauvé,
O joie inexprimable !
Tous mes péchés sont effacés :
Le sang de Christ me lave :
Les jours des larmes sont passés :
Je ne suis plus esclave !
Oh ! Quel bonheur ! Oh quel bonheur,
D’avoir Jésus pour Maître !
O mon Sauveur, mon seul Sauveur,
A toi seul je veux être !
Tu vins briser, puissant vainqueur,
Du mal la tyrannie,
Affranchissant mon pauvre cœur
Et me donnant la vie.
Dans ton amour, tu m’as cherché,
Errant bien loin du Père ;
Tu m’as sauvé de mon péché,
Tu fis de moi ton frère ;
Et maintenant, et pour jamais,
Sous ton joug je me plie.
Je ne puis vivre désormais
Jésus, que de ta vie !
Ah ! Laissez-moi chanter mon Roi ;
Oui, qu’à genoux, je chante !
Jésus n’est-il pas tout pour moi ?
Gloire à sa croix sanglante !
Sans se lasser, jour après jour,
Il m’aime, il m’aime encore…
Comment répondre à tant d’amour ?
Je crois, j’aime et j’adore.
Ch. ROCHEDIEU