De Lucien CLERC
Graine de bagne... et Carl LEWIS
Alors qu’il était encore tout gamin, on avait surnommé Théo Badoual : " Graine de bagne. "
Son père, maréchal-ferrant d’un village de Bretagne, tenait aussi le café de la localité et buvait avec les clients.
Le jeune Théo prit l’habitude de lamper les fonds de verres d’alcool.
A quatorze ans, le voilà placé dans un café épicerie ; il commet des larcins et prend l’habitude de boire sec…au point de rentrer ivre mort.
Quatre ans plus tard, il s’engage dans la Marine.
A chaque escale, dans les ports, il fait la tournée des " bouges à matelots. "
Il se bagarre avec des truands et aboutit à la prison maritime.
A vingt-deux ans, il monte à Paris et commence à faire travailler une prostituée à Montmartre.
Le voilà devenu un " gars du milieu. "
Connu sous le nom de " Dédé le Breton ", il s’enfonce dans la délinquance : vols, recels, cambriolages….
Bientôt, ce seront deux femmes qui feront le trottoir pour son compte.
Il est arrêté plusieurs fois : on le trouvera " en taule " à la Santé, à Fresnes, à Poissy, sans compter les prisons de province, et même de Suisse.
A Poissy, il assiste au culte fait par l’aumônier protestant - histoire de pouvoir causer avec les copains -.
La Parole de Dieu ne le touche pas : " ça rentrait par une oreille et ça sortait par l’autre ", raconte-t-il.
Il est finalement condamné en 1938 à la relégation, une peine qui devait normalement le conduire au bagne.
" Je fus relégué, véritable déchet de l’humanité, précise-t-il.
C’est dans la Centrale de Riom que Christ est venu me chercher.
La détresse était grande alors et les vivres rares en 1941. "
Il trouve un jour à échanger un paquet de tabac contre une Bible.
" Je puisais dans la Bible la nourriture dont mon âme avait tant besoin. Peu à peu la prière et l’amour de Dieu firent de moi une nouvelle créature. "
Après la guerre, il est transféré à la Centrale de Nîmes, puis à la forteresse de Saint Martin en Ré.
Il devient l’homme de confiance du directeur pénitencier.
Et, finalement, le 1er janvier 1949, il est libéré.
En tout, il a passé dix-sept années de sa vie " entre quatre murs. "
Théo Badoual, maintenant libre, va enfin apprendre ce qu’est le travail.
" Il me fallut toute la grâce de Dieu, tout son amour, pour m’apprendre à aimer le travail et à le faire avec joie, car Jésus avait fait de moi qui étais un paresseux, un ouvrier ; d’un buveur, il a fait un homme sobre ; d’un malhonnête homme, un honnête homme. "
Il doit faire, dans son travail de cuisinier, des sauces au vin ou au porto ; il n’a plus aucune envie de boire la moindre goutte d’alcool, lui, l’ancien alcoolique.
Quelques années plus tard, il est réhabilité par le Président de la République.
Depuis qu’il est en retraite, Théo Badoual a quitté les cuisines des restaurants pour aller porter son témoignage de ville en ville et de prison en prison, en France et en Suisse – pays qui est devenu sa seconde patrie.
Encore un miracle, car il avait été emprisonné deux fois dans les geôles helvétiques, et avait été jugé indésirable par les autorités de la Confédération….
" Ce que mes pauvres parents n’avaient jamais pu faire malgré leur affection, ce que la société n’a jamais pu réaliser malgré sa terrible répression, Jésus l’a réalisé ", dit-il.
" Je sais qu’il n’est pas de péché qu’il ne puisse effacer, non seulement parce que la Bible le dit, mais surtout parce que j’en ai fait l’expérience moi-même.
Je sais qu’il vit en moi. Le bonheur d’avoir un cœur net est immense.
Je le dois à l’intervention de Dieu qui est entré dans ma vie. "
" J’ai parcouru, grâce à Dieu, un chemin merveilleux.
Les blasphèmes jadis proférés contre Dieu se sont mués en louanges et en adoration.
Et maintenant, ce sont des pleurs de joie et de reconnaissance, et non plus de misère, que je verse quand je pense à l’immense amour sauveur de Dieu envers moi.
" Si j’écris ce témoignage, c’est pour l’attester auprès de ceux qui auraient tout perdu, dont l’âme est sans force, sans énergie aucune, sans espérance, et qui n’ont plus rien à perdre.
Je leur dis : " Allez au Christ Sauveur ! Il est l’unique chance de sauver votre vie, et vous verrez que d’une vie perdue, inutile et néfaste, il fait une vie sauvée, utile à autrui et disponible pour le bien. "
Théo Badoual est un de mes amis.
J’ai pu moi-même constater la véracité de son témoignage.
Au moment où j’écris ces pages, il est encore alerte malgré ses quatre-vingts ans, pour continuer à aller par monts et par vaux et à dire qu’avec le Christ, il y a toujours de l’espoir.
Son cas est loin d’être unique.
Il me faudrait ici pouvoir citer bien d’autres témoignages de personnes de tous âges (en particulier des jeunes), de toutes origines, de toutes conditions sociales.
Vous découvrirez que, partout dans le monde, des hommes et des femmes ont expérimenté que Jésus-Christ est le seul espoir.
Ruraux et citadins, intellectuels ou ouvriers, anonymes perdus dans la foule ou personnages universellement connus, en tous lieux de la terre, ils vous diraient que leur vie a été merveilleusement changée par leur conversion au Christ.
Qu’il s’agisse de vedettes internationales, telles que Cliff Richard, Pat Boone, ou des champions olympiques, par exemple Carl Lewis, ou K. Keini… ils vous attesteraient qu’ils ont découvert en Jésus-Christ leur raison de vivre et d’espérer.
Précisément, je vais laisser la parole au quadruple champion olympique de 1984, le noir américain Carl Lewis.
Il a remporté aux Jeux de Los Angeles le 100 et le 200 mètres, le saut en longueur et le relais 4 fois 100 mètres.
Il remporta cette dernière épreuve en compagnie de trois autres athlètes, également croyants.
Les journaux et la télévision ont montré les quatre champions à genoux, se tenant par l’épaule et priant avant la course.
- J’ai été élevé dans un milieu chrétien, dit Carl Lewis, mais sans avoir vraiment demandé à Jésus-Christ d’entrer dans ma vie. Il a fallu bien du temps pour que je prenne cette décision.
Je pense qu’on ne peut pas obliger quelqu’un à accepter Christ ; il faut le vouloir personnellement.
" Cette décision a bouleversé ma vie….
Dès lors, comme chrétien, je me sens sûr et protégé, dans mes échecs comme dans mes instants de gloire.
Quand le succès me sourit, je remercie Dieu : " Tout t’appartient, tu m’as donné la gloire aujourd’hui. "
Et si j’échoue, je peux prier aussi : " Seigneur, tu me donnes la force d’accepter cette épreuve ; je sais que cette expérience m’est nécessaire pour grandir avec toi. "
L’essentiel est de vivre par la foi dans toutes nos circonstances. "
Allez un peu dans les lieux où l’Evangile est annoncé dans sa simplicité primitive et où se trouvent des communautés de croyants convertis.
Vous y entendrez des témoignages bien émouvants de transformation de vie.
D’anciens alcooliques ou d’anciens drogués vous diront comment ils ont été libérés par le Christ, et des personnes qui ont eu un passé moins tourmenté vous diront tout ce qu’elles ont reçu par la foi.
Car, en ces années quatre-vingt, il est toujours permis d’espérer, malgré tout.
Noyé en traversant la vie
J’ai découvert un jour dans un quotidien régional un fait divers dont le titre attira particulièrement mon attention.
Il s’agissait d’un malheureux jeune de 21 ans qui, en voulant traverser une rivière en Vendée, s’était noyé.
Peu de détails étaient fournis sur ce dramatique accident, relaté en un court entrefilet.
Mais c’est le titre qui avait attiré mes regards : " Il se noie dans la Vie. "
Il faut préciser que la rivière dans laquelle la noyade s’était produite a pour nom : La Vie !
" Il se noie dans la Vie " : cela m’a fait penser à tant et tant de personnes qui font naufrage dans leur existence, et qui, en dernier lieu, ont une fin lamentable.
Je dois avouer que, pour ma part, tout comme le commun des mortels, je me noyais dans la vie.
Mais un généreux sauveteur m’a délivré.
J’ai grandi dans un foyer où l’on croyait en Dieu et en tout ce que la Bible enseigne.
Dès mon enfance, j’ai donc été instruit dans la connaissance de l’Evangile.
Ensuite, comme la plupart des jeunes, j’ai voulu faire mes expériences, vivre ma vie.
Je précise que personne ne peut se dire chrétien de naissance, ni chrétien par le baptême reçu lorsqu’il était dans sa tendre enfance.
J’ai donc connu un temps de crise et de remise en question de la foi de mes parents.
Les études que je faisais (je me destinais à être instituteur) y contribuèrent.
Mais un jour, je ressentis l’échec de ma démarche, la vanité de mes raisonnements.
Je compris enfin qu’il ne s’agissait pas pour moi de croire ou de ne pas croire à une doctrine, mais il me fallait recevoir Jésus-Christ comme Sauveur et comme Maître dans ma vie.
Ça s’est passé à Paris, lors d’une réunion où l’Evangile était annoncé dans toute sa puissance et sa simplicité.
Dieu m’a persuadé, par la Bible et par le Saint-Esprit, que j’avais fait fausse route.
Et pourtant, je n’avais ni tué, ni volé : pour beaucoup j’apparaissais comme un garçon rangé.
Mais ce jour-là, je me suis vu tel que j’étais : misérable, indigne, pécheur.
Je ne pus qu’implorer le pardon divin.
Et c’est alors que je découvris que Jésus est mort pour moi, pour me sauver, et qu’il est revenu à la vie pour me donner une vie nouvelle, une nouvelle nature, un nouveau but.
Ce changement de vie, cette transformation (que la Bible appelle conversion) ne fut pas pour moi un changement d’étiquette religieuse (ce n’est pas l’étiquette qui compte, c’est le contenu !).
Mais ce fut bien davantage : une expérience merveilleuse.
Dès lors, je n’étais plus esclave de la puissance du diable qui avait dominé sur moi ; j’étais libre, vraiment libre.
Je n’étais plus un vagabond de l’existence, ballotté par les circonstances, errant sans but, mais un pèlerin, un voyageur en marche vers la demeure éternelle du Seigneur.
J’étais heureux. Je voulais communiquer ma joie aux autres.
Mes camarades d’études et même mes professeurs apprirent ce qui m’était arrivé.
A partir de ce moment-là, je n’étais plus noyé dans la vie, mais sauvé, délivré, vivant de la vie de mon Sauveur, heureux de vivre et de posséder maintenant une espérance radieuse.
Ma seule part avait consisté à me reconnaître pécheur et à recevoir Jésus-Christ.
J’ai remercié Dieu de tout mon cœur pour le pardon, la grâce qu’il venait de m’accorder, et j’ai pu témoigner aux autres de ce que le Seigneur avait fait pour moi.
Plus de quarante ans se sont écoulés depuis ma conversion, et je suis de plus en plus reconnaissant envers mon Dieu pour ce qu’il a fait pour moi.
Toujours fidèle, il a dirigé ma vie. Je n’ai pas été exempt d’épreuves, de coups durs, d’accidents, de maladies.
Mais il m’a secouru et s’est manifesté comme le Dieu qui peut tout.
En 1965, j’ai connu une rude épreuve de santé puisque la science médicale avait diagnostiqué un cancer déjà avancé et m’avait condamné.
Mais, en réponse à la prière, il m’a rétabli totalement par les voies et les moyens qu’il a choisis, de façon merveilleuse.
Dieu avait dit autrefois à son peuple : " Il y a de l’espérance pour ton avenir " (Livre de Jérémie 31 : 17)
En toutes choses, je suis plein d’espoir parce que je sais que mon Seigneur est vivant et qu’il accomplit ses promesses.
Nous ne savons que faire, mais...
" Nous ne savons que faire, mais nos yeux sont sur toi " (2 Chroniques 20 : 12).
Le jeudi 2 décembre 1965, un verdict de mort pesait sur moi.
Après maints examens, les médecins venaient de conclure que j’avais un cancer déjà bien étendu.
Mes proches venaient de l’apprendre.
Or, ce soir-là, ils décrochèrent le feuillet du jour du calendrier et lurent le verset ci-dessus avec la méditation du pasteur Champendal qui suivait :
" Il est indéniable que parfois d’impénétrables mystères nous assaillent. Alors nous nous débattons dans la nuit.
Nous ne comprenons plus rien : l’épreuve est là, imprévisible.
C’est un accident terrible qui nous prive de la présence d’un bien-aimé.
C’est une maladie pernicieuse qui mine la santé d’un membre de notre famille. C’est un problème de vie lancinant qui brise nos énergies et nous jette dans une situation grave.
Que faire ? O précieuse parole qui nous donne la réponse !
Dans une situation désespérée, le peuple de Juda, incapable de s’en sortir par ses propres moyens, tourna ses regards vers l’Eternel.
Et la frayeur disparut, la confiance revint, la délivrance aussi avec la paix intérieure.
Pour vous aussi, chers lecteurs, quand vous le voudrez. "
Ce feuillet galvanisa la foi de mon épouse.
Dieu avait permis que, ce soir même, un puissant encouragement lui soit donné de façon aussi précise.
Et Il accomplit pour moi, par les voies et moyens qu’Il avait prévus selon Sa Parole, une pleine et merveilleuse guérison.
Avec le Seigneur, il n’y a pas de hasard ! A lui en soit la gloire.
Quel ailleurs ?
" Mon âme retourne à ton repos, car l’Eternel t’a fait du bien " (Psaume 116 : 7).
Une très riche femme du monde téléphona un jour au grand spécialiste qui avait examiné son mari quelques jours plus tôt :
- J’apprends que vous avez conseillé à mon mari de prendre de longues vacances. Cela nous embarrasse beaucoup. Que nous suggérez-vous ?
L’été dernier, nous avons fait une magnifique croisière autour du monde, mais cette année, nous voudrions aller ailleurs.
Quel " ailleurs " la plus grande des agences de voyage pouvait donc bien proposer à ce couple ?
Tant de personnes sont blasées.
A les croire, elles sont allées partout et connaissent tout.
Alors que nous abordons les vacances d’été, quels sont donc nos projets ?
Peut-être faudrait-il que nous ayons d’abord une pensée pour tous ceux qui ne pourront s’évader de leur milieu : les malades, les pauvres, les personnes âgées, les prisonniers….
Toutefois, l’essentiel ne réside pas forcément dans le fait de pouvoir prendre des vacances ou non.
Il consiste plutôt à connaître le repos inégalable que Dieu nous offre.
" Venez à moi, dit Jésus, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos " (Mathieu 11 : 28).
Ce repos résulte de la relation établie avec notre Créateur.
Et si nous nous trouvons bousculés par les événements, disons, comme le suggère le verset ci-dessus : " Allons, je dois retrouver le calme et le repos, car Dieu m’a fait du bien. "
Les certitudes de l'Ascension
" Jésus les conduisit vers Béthanie, et ayant levé les mains, il les bénit. Pendant qu’il les bénissait, il se sépara d’eux et fut enlevé au ciel " (Luc 24 : 50 et 51).
Par les miracles qu’il a opérés, Jésus a déjà démontré sa victoire :
Sur la matière : il a transformé de l’eau en vin, par exemple,
Sur la souffrance : il a guéri des malades,
Sur le péché : il a transformé la vie de pécheurs notoires,
Sur la mort : il a rendu à la vie Lazare, et lui-même, enseveli, a surgi de la tombe….
Et maintenant, Jésus est enlevé au ciel ; c’est le jour de l’Ascension.
L’Ascension de Jésus, c’est la certitude de l’existence de la patrie éternelle.
Par la foi, nous pouvons déjà entrevoir les joies de ce ciel où Jésus est allé préparer une place pour tous ceux qui croiraient en lui.
L’Ascension de Jésus, c’est aussi la certitude de l’intercession de notre Seigneur : " Christ est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous " (Romains 8 : 34).
Jésus prie pour les siens.
Ils ne sont pas abandonnés ; ils ne sont jamais seuls.
L’Ascension de Jésus, c’est enfin la certitude de son retour.
Il a dit : je reviendrai, et a prédit les signes avant-coureurs de sa seconde venue.
Le Nouveau Testament parle de ce retour de Christ environ 300 fois directement ou indirectement.
" Croyez, espérez, attendez : Il vient bientôt ! " (Apocalypse 22 : 20).
Le feu le plus long de l'histoire
" Je suis venu jeter un feu sur la terre ; comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! " (Luc 12 : 49).
En novembre 1997, la presse publia cette nouvelle : " les pompiers chinois ont réussi à éteindre un feu dans une houillère, qui s’était allumé spontanément en l’an 1560 et a, depuis, consumé plus de 127 millions de tonnes de charbon et brûlé une zone de 790 000 m2. "
C’est là le record de durée sans doute inégalé !
Jésus, quant à lui, a parlé du feu qu’il est venu jeter sur la terre.
Ce feu symbolise l’extension de l’Evangile et la puissance du Saint-Esprit. Et Jésus désire que ce feu puisse se répandre rapidement.
C’est un feu purificateur, inextinguible, que l’on ne peut comparer aux autres flammes du monde.
Il a brûlé lors de la Pentecôte, lorsque la puissance de l’Esprit est descendue sur les disciples de Jérusalem.
Mais ce feu est aussi celui de la mort du Christ.
Il fallait qu’il passe par ce feu pour que nous connaissions la vie éternelle et que son amour soit déversé dans nos cœurs par le Saint-Esprit.
Car Dieu nous veut ardents et bouillants. Il ne peut se satisfaire de notre tiédeur.
Déjà, après la résurrection de Jésus, deux disciples, qui avaient cheminé avec lui sans le reconnaître, ont pu dire, après coup : " Notre cœur ne brûlait-il pas au-dedans de nous quand il nous parlait ? …. " (Luc 24 : 32)
Le feu représente aussi l’hostilité que peuvent rencontrer dans leur entourage ceux qui croient de tout cœur à Jésus.
Mais ils peuvent tenir ferme, ayant été enflammés par son amour et sa puissance.
Cette flamme d’amour, en brûlez-vous ?
Sous le feu des projecteurs
" Et ceci sera pour vous un signe : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une crèche " (Luc 2 : 12).
Dans son tableau représentant la Nativité, le peintre Rembrandt voulut fixer toute l’attention sur la mangeoire de l’étable dans laquelle l’enfant Jésus était couché.
Il peignit, à cet effet, un rayon de lumière qui n’éclaire que le nouveau-né.
Les autres personnages, y compris Marie et Joseph, sont plus ou moins plongés dans l’ombre.
Rembrandt ne voulait pas que l’attention se détourne de Jésus.
Il désirait que le Christ seul soit celui que nous adorons.
Le vrai sens de Noël, c’est cela : ne donner gloire qu’à Jésus, Dieu venu parmi les hommes.
Lui donner la place qui lui revient, au centre de notre vie.
Laisser dans l’ombre, même Marie et Joseph qui n’ont, du reste, jamais revendiqué une place d’honneur.
Adorer Jésus dans sa frêle humanité, pour mieux découvrir, à travers ce que vont révéler sa personne et son œuvre, sa suprême divinité.
Noël, c’est se laisser envahir par Sa lumière.
N’a-t-il pas dit : " Je suis la lumière du monde ? " (Jean 8 : 12).
Puis c’est devenir par lui " lumière dans ce monde de ténèbres " (Matthieu 5 : 14).
C’est rayonner à notre tour de cette vive lumière.
Nous laisserons-nous pénétrer par la lumière de Jésus-Christ pour qu’elle illumine notre vie aujourd’hui ?