Où dois-je demeurer ?
En ces temps où les déménagements sont faciles et donc courants, où il est si simple de changer de ville ou de logis, sachons nous poser une question :
" Où Dieu me veut-il ? "
Dans la Bible, à la mort du roi Saül, le roi David demande à Dieu dans la prière : " Monterai-je dans l’une des villes de Juda ? " (2 Samuel, chapitre 2, verset 1).
Et l’Eternel Dieu lui répond : " Monte. "
Alors David lui demande de préciser : " Où monterai-je ? "
Et Dieu lui répond : " A Hébron ".
Vous allez peut-être objecter que vous n’êtes pas David, et que vous n’avez pas besoin du conseil de Dieu pour savoir où déménager.
Alors vous avez tort, car nous ne pouvons pas faire l’œuvre de Dieu, si nous ne sommes pas là où Dieu nous veut.
Le disciple Thomas a associé son nom à l’incrédulité, parce qu’il n’était pas présent quand le Seigneur est apparu aux autres disciples après sa résurrection.
Une dernière remarque : Être là où le Seigneur veut, c’est la bénédiction.
Mais cela ne suffit pas.
Il faut aussi, lorsque nous sommes à la bonne place, faire l’œuvre que Dieu a préparée pour nous.
Que Dieu nous aide.
LA LOUANGE A-T-ELLE REMPLACE LA PAROLE DE DIEU ?
Il y a quelque temps, j’ai assisté à un grand rassemblement évangélique.
La première réunion commençait à 10 heures.
Mais l’heure de début a été repoussée à cause du nombre important de personnes qui arrivaient en retard.
Nous avons chanté, puis pris le pain et le vin (la Cène), puis chanté de nouveau jusqu’à 11 h 45.
Enfin, le prédicateur, qui venait de loin, a été invité à monter sur l’estrade pour annoncer l’Evangile.
Mais son temps était compté. On lui avait donné 25 minutes.
Il y a une vingtaine d’années, le pasteur Ramseyer se plaignait déjà du peu de temps qu’on lui accordait pour la prédication.
Quel cas faisons-nous de la Parole de Dieu ?
La société qui vend des Bibles au prix de 1, 50 euros la pièce a comme publicité : " Une Bible au prix d’un café. "
Prédicateurs, pasteurs, évangélistes, faisons-nous notre tâche, prêchons-nous la Parole de Dieu, ou bien laissons-nous notre tâche à des chanteurs, à ceux qui " animent la louange " ?
J’aime chanter les cantiques, louer Dieu de tout mon cœur.
Mais pas au détriment de la Parole de Dieu.
Elle est l’épée de l’Esprit, aussi efficace qu’une épée à double tranchant, elle change les vies.
BUTER SUR NOS LIMITES
Lecture : Epître aux Hébreux, chapitre 11, versets 35 à 40.
1 - " Limites ", voici un mot qui évoque nos possibilités, mais aussi nos restrictions.
On a une maison, un terrain, avec ses possibilités mais aussi ses limites.
2 - " Limites ", ce mot évoque aussi nos rêves, nos ambitions, nos désirs, nos aspirations, qui sont souvent " sans limites " !
3 – " Les limites " que Dieu nous impose :
" Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. " (Genèse, chapitre 2, versets 16 et 17).
4 - " Les limites de Dieu ? "
Dieu n’a pas de limites, son amour n’a pas de limites, ses commandements n’ont pas de limites (Psaumes, chapitre 119, verset 96).
5 - " Les limites de notre réponse à Dieu ? "
Il veut que nous le suivions, sans limites, sans bornes, en ne regardant pas au chemin à parcourir, mais à Lui sur le chemin de la vie, qu’il soit long ou qu’il soit court.
Des tribulations, des épreuves, des persécutions nous attendent peut-être.
Nous dirons peut-être au Seigneur : " Je ne puis aller plus loin, c’est trop dur. "
Alors lisons le livre de Job, qui resta fidèle à Dieu malgré les plus grandes souffrances.
Lisons la vie de Marie Durand, qui, par fidélité à Dieu, resta enfermée 38 ans à la tour de Constance. Quel exemple !
CONSECRATION
Pour s’approcher de Dieu, il faut se séparer des hommes, du monde, des soucis ou des plaisirs du monde.
On ne peut à la fois vivre près de Dieu et des choses vaines d’ici-bas.
Nul ne peut servir deux maitres (Matthieu, chapitre 6, verset 24 et Luc, chapitre 16, verset 13).
Dans la Bible, dans l’Ancien Testament, la consécration est l’acte par lequel une personne ou un objet sont mis à part pour le service et le culte de l’Eternel.
On s’approchait de l’Eternel par une action de " séparation ".
1 – Dans l’Ancien Testament la consécration s’exprime dans le respect de la loi de Moïse : le pain consacré, tel homme consacré prêtre de l’Eternel. Telle somme d’argent consacrée à Dieu.
2 – Dans le Nouveau Testament : Romains, chapitre 15, verset 15 et 16, Paul affirme qu’il est ministre de Jésus-Christ, qu’il s’acquitte de son ministère, qu’il est consacré au divin service de l’Evangile de Dieu.
3 – Et nous, sommes-nous consacrés en toutes choses à Dieu ?
Dans les grandes choses et dans les petites choses ?
Hudson Taylor disait : " Une petite chose est une petite chose, mais la fidélité dans les petites choses est une grande chose. "
Réfléchissons à ce que nous pouvons faire.
Sommes-nous ministres de Jésus-Christ ?
Le monde nous considère-t-il comme consacré ?
Le monde veut nous happer, nous occuper à tant de choses utiles ou agréables, mais lorsque nous souffrons, lorsque nous sommes au bord du gouffre ou au bord de la mort, nous avons un regard tout autre sur notre vie.
Nos motivations et nos occupations changent.
Demandons pardon pour les années que nous avons passées loin de Dieu, loin de la consécration.
Le temps passe vite.
LES CLASSES
J’ai lu un article intitulé " l’armée de Jésus-Christ ", où l’auteur développe l’idée qu’il faudrait peut-être refaire, comme au service militaire, ses " classes. "
Tous les jeunes gens nés de la même année forment une classe.
1 – Quand on va à l’armée, après être passé par la case " habillement ", on apprend une chose simple en apparence mais difficile en réalité : on apprend à marcher du même pas, à " marcher au pas. "
2 – Dans l’Eglise de Jésus-Christ, il faut marcher au pas, pas à pas, derrière Jésus et tous ensembles. Marchons tous d’un même pas dira l’apôtre Paul.
3 – Une objection semble-t-il : les jeunes, les vieux, les enfants, les bébés peuvent-ils marcher d’un seul et même pas ?
Il faut se souvenir de porter les plus faibles.
Dans la vie physique et dans la vie spirituelle c’est la même chose.
Supportons les faibles.
Alors nous marcherons tous d’un même pas.