L’enlèvement de l’Eglise de Jésus-Christ

Ce que je rapporte dans les lignes qui suivent m’a été donné le 11 décembre 1952, pendant que je priais chez mon frère à Bergen (Norvège). J’ai été profondément bouleversé.

Je me suis senti fortement poussé à l’écrire. Tout d’abord je pensais que c’était le produit de mon imagination. Mais après avoir longtemps prié, j’ai réalisé que c’était la volonté du Seigneur.

Je désire que ces quelques lignes réveillent les âmes et les préparent pour le retour de Jésus-Christ .

Olav Rodge

Il est 9 heures du matin, Mme Andersen est assise devant le poste de radio pour écouter l’émission destinée aux petits enfants.

Elle apprécie beaucoup cette émission à laquelle on mêle aussi un peu de religion. Pour les enfants, un peu de religion ne fait pas de mal - mais pas trop -, cela pourrait devenir malsain.

Au bout de quelques instants, l’émission est brusquement interrompue.

Une nouvelle sensationnelle arrive d’Oslo : dans la ville, il y a une panique indescriptible !

La police annonce un événement extraordinaire : un grand nombre de personnes ont disparu sans laisser de trace.

On ne peut encore donner de chiffre. Le nombre des disparus est si considérable que les autorités sont incapables d’entreprendre des recherches.

Mais elles demandent aux familles de fournir des renseignements exacts concernant le lieu et les circonstances de la disparition.

Un peu plus tard, la radio annonce que, sur la place du marché, quelques vendeurs ont disparu subitement pendant leur travail.

Une personne qui vient d’acheter des fleurs raconte qu’au moment de payer, le marchand cherchant la monnaie dans sa sacoche a brusquement disparu.

Elle l’a entendu prononcer ces mots : " Merci Jésus ! "

Mais lui, elle ne l’a pas vu ; elle s’est frotté les yeux, car il lui semblait être dans un brouillard et quand elle les a ouverts de nouveau, l’homme avait disparu ainsi que le brouillard.

Au même moment, on a entendu hurler une jeune femme qui a trouvé vide la voiture de son bébé.

Elle court et crie : " Quelqu’un a volé mon enfant ; c’est un enfant de 8 mois. Où est-il ? Où est la police ? " Oui, la police est présente, mais que faire en pareil cas ?

De tous côtés, on appelle et l’agitation est grande. Un commerçant bondit hors de son magasin en criant au secours. Deux de ses vendeuses viennent de disparaître.

Que se passe-t-il donc ?

Également de Stockholm arrivent des nouvelles concernant des disparitions soudaines – tout comme à Oslo – et la ville se trouve dans un état de panique indescriptible.

Plusieurs policiers ont également disparu.

On apprend aussi des nouvelles similaires de Copenhague et de Helsinki. De nombreux pays également affluent des nouvelles concernant des disparitions. Partout, des gens sont portés manquants.

La police ne sait plus quoi conseiller et devient impuissante à expliquer ce mystère.

Mme Anderson se lève, elle soupire : " Seigneur, mon Dieu, que signifie ceci ? "

Elle sort, traverse son jardin pour aller jusque dans la rue.

C’est un des plus beaux quartiers, aux villas splendides entourées de magnifiques jardins.

Dehors, elle voit arriver Mme Holand, qui appelle d’une voix angoissée : " Ruth ! Ruth ! "

En apercevant Mme Andersen, elle lui demande : " Aurais-tu vu un étranger passer par ici ? Ruth a disparu.

Elle était assise sur les marches devant la maison, pendant que je m’occupais d’un rosier.

Et brusquement, elle a disparu.

J’ai appelé et crié : " Ruth ! " – Aucune réponse – Pourtant, j’ai eu la sensation vague que quelqu’un était monté par le chemin, mais dans la confusion, on ne sait plus quoi penser et on ne comprend plus rien. " Mais Ruth ! Ruth ! Où es-tu ? Qui donc l’a enlevée ? " Et elle pleure de désespoir.

Au même instant, on voit venir M. Andersen. " Tu arrives déjà, il n’est pas l’heure ? Demande Mme Andersen, il est à peine 9 heures et demie. " Je n’en peux plus, dans nos ateliers, c’est le désordre, au vrai sens du terme. Beaucoup de nos ouvriers ont disparu. Pensant à un accident, on les a cherchés partout sans en trouver aucune trace.

Alors quelqu’un qui se disait chrétien et qui fréquentait les réunions – je ne me rappelle plus son nom – répétait sans cesse : " Maintenant c’est arrivé ! Maintenant c’est arrivé ! " - " Qu’est-il donc arrivé ? " demandai-je ?

" Jésus a pris les siens avec Lui. " Il se tordait les mains, pleurait, et criait : " Et moi, j’ai été laissé ! et moi, je suis toujours ici ! "

Je l’ai prié de cesser ces discours insensés, mais il continuait de plus belle.

C’était terrible de l’entendre. Il y en a certainement d’autres qui sont dans le même désespoir et je ne serais pas étonné aujourd’hui, que nous ayons à faire des heures supplémentaires.

Dans la ville, c’est encore pire, la circulation est devenue un véritable chaos.

Des chauffeurs ont été enlevés de leur autobus et de leur voiture, et beaucoup de passagers manquent à l’appel.

Les tramways, ainsi que les automobilistes et les taxis, sont obligés de s’arrêter et forment de longues files dans les rues.

Les véhicules qui ont encore des conducteurs cherchent à se frayer un passage. La police est impuissante.

Mme Holand, bouleversée, regagne sa demeure en pleurant.

Andersen et sa femme entrent dans leur maison.

La radio est branchée sur l’émetteur de Bergen : on annonce de tous côtés des disparitions.

Toute la matinée, le téléphone sonne pour donner ou pour demander des avis concernant ce désastre.

Beaucoup de navires en mer ont signalé des disparitions.

A 11 heures arrivent des informations de Londres.

Toute l’Angleterre signale la disparition d’un grand nombre de personnes.

Aucune d’elles n’a été revue.

C’est le mystère le plus total.

Quelques pasteurs ont réuni leur assemblée et ont constaté que c’était les membres les plus consacrés et les plus fervents qui sont ainsi partis.

Parmi les disparus, on compte un certain nombre de serviteurs de Dieu.

Un des principaux responsables a convoqué les pasteurs pour un échange de vues au cours de la soirée.

Plusieurs heures se sont écoulées depuis les premiers rapports venus d’Oslo et sans cesse, des avis de disparitions arrivent de tous les pays.

De l’Extrême Orient, la nouvelle la plus sensationnelle vient de Corée. Là, les disparus se chiffrent par plusieurs centaines de milliers.

Il est absolument impossible de décrire les faits tels qu’ils se sont déroulés pendant les premières heures.

Une profonde angoisse s’est abattue sur le monde entier. Partout, la population est dans l’agitation, errant dans les rues pour retrouver les membres de leur famille disparus.

Les mères cherchent en vain leurs enfants et leur angoisse est indescriptible.

D’autres se moquent et beaucoup maudissent Dieu et les humains. Un homme parcourt la rue et s’agite en criant : " Prenez garde ! Bientôt nous serons tous enlevés ! " Il doit avoir perdu la raison.

Une femme d’un âge avancé se tient immobile au coin de la rue. Elle a joint ses deux mains et regarde le ciel, puis elle dit : " Oh non ! – si nous n’avons pas été trouvés prêts pour aller à Sa rencontre, lorsqu’Il est venu, alors plus personne ne viendra nous chercher maintenant – Seigneur Jésus, aide-nous !

A présent, c’est accompli.

J’ai été croyante durant ma vie, mais je ne pensais pas qu’Il viendrait si vite. Et je n’ai pas pris au sérieux tous les enseignements de Sa Parole. "

La direction des Chemins de Fer signale qu’il n’y a eu jusqu’ici aucun accident notable, à l’exception d’un train qui s’est arrêté parce qu’il s’est brusquement trouvé sans conducteur et sans contrôleur.

Tous les postes de surveillance ont reçu l’ordre de faire des recherches le long de la voie.

Le soir, loin de pouvoir donner une explication, les journaux exhortent la population à rester calme et à garder son sang-froid. La police et les autorités unissent leurs efforts pour recenser les disparus.

Les savants recherchent la cause de ce phénomène remarquable.

A présent arrivent des informations en provenance des Etats-Unis. Là aussi, la police signale des nouvelles identiques à celles de la Norvège.

De partout, on annonce d’énormes difficultés de circulation, avec disparitions humaines. Les journaux pensent que le lendemain, on aura davantage de détails.

A l’heure des informations, on apprend que cette catastrophe a eu lieu de la même manière dans le monde entier. Jusqu’à présent, les grandes villes paraissaient être les plus touchées.

Mais des campagnes aussi affluent maintenant des indications concernant le nombre des disparus.

Dans l’hémisphère sud, les mêmes faits se sont produits, parallèlement à ce que nous avons vécu ici. Une inquiétude terrible tourmente partout les habitants.

Dans les rues, on discute sur cet événement.

On conclut finalement qu’il doit y avoir un rapport avec les chrétiens et le christianisme.

Ceux qui avaient connu les disparus affirment que l’Enlèvement s’est limité essentiellement aux véritables croyants.

Un ouvrier raconte :

" Oui, Jean Olsen est parti, maintenant il a pu réaliser ce qu’il a prêché et vécu ici-bas, c’est que Jésus viendrait le prendre. "

" Oui, répond un autre, j’en connaissais aussi un autre, lui aussi est parti. "

" Oh ! s’exclame quelqu’un, ces chrétiens qui en avaient parlé ont donc eu raison, ils ont dû en avoir un pressentiment. Si seulement nous les avions écoutés, nous serions bien heureux à présent, au lieu d’être contraints de continuer à vivre cet enfer, dans ce chaos, où tout va certainement encore empirer. "

" Ah ! Tu les croyais donc ? Dans ce cas, tu aurais dû partir avec eux ! " " J’aurais bien aimé en faire autant ! " répond le précédent en s’éloignant.

En tout cas, le jour suivant, aucun des journaux n’est en mesure de fournir la moindre explication.

C’est le mystère le plus complet.

De tous les pays du globe arrivent continuellement des informations du même ordre.

Des champs de mission, on annonce la disparition en masse des chrétiens.

Seul un petit nombre d’entre eux était resté.

On apprend aussi qu’au rassemblement de la veille, beaucoup de prédicateurs étaient venus.

L’atmosphère de la réunion a été lourde et troublée.

Le rapport dit que plusieurs sont profondément malheureux.

Il n’y a aucun doute : ce qui s’est produit n’est autre chose que l’Enlèvement des croyants vers le Seigneur.

Quelques-uns avouent que, malgré leurs études de théologie, ils ne se sont jamais douté que cela se passerait de la sorte.

La Nouvelle Naissance et l’Esprit d’Adoption des Enfants de Dieu leur étaient complètement inconnus.

Un jeune pasteur s’exprime ainsi :

" On ne nous a pas enseigné les choses de cette manière. Les professeurs ne nous ont jamais dit que les faits se passeraient comme nous venons de les vivre ces jours derniers. "

Comme la police s’est adressée à la population afin de connaître l’opinion générale, le rapport suivant a été rédigé et approuvé par des responsables religieux :

" Ce qui vient de se produire pourrait être un des événements prédits dans la Bible : l’enlèvement de l’épouse, c’est-à-dire que Jésus serait venu prendre les siens avec Lui. C’est tout ce que nous pouvons dire à l’heure actuelle. "

Mais la police se garde bien de faire publier la déclaration des pasteurs, elle pense que cela n’est que le fruit de l’imagination.

Par ailleurs, vu l’étendue de cette catastrophe, ce serait plutôt au gouvernement de s’en occuper. S’il y a un rapport avec la foi chrétienne, alors il faudra fermer toutes les églises et salles de réunions jusqu’à ce que la chose soit éclaircie.

Au sein de la chrétienté, l’atmosphère parait lourde.

Le dimanche, toutes les églises sont remplies, quelques assemblées se trouvent sans prédicateurs et il manque beaucoup de croyants.

Dans plusieurs églises, le nombre de chrétiens est insignifiant, mais de l’extérieur afflue une foule innombrable de personnes " atteintes par le désastre " comme on a pris l’habitude de dire.

La population veut entendre la Parole de Dieu.

 Quelqu’un essaie d’en faire la lecture, puis il dit : " Je ne comprends rien. "

On passe la Bible à un autre, celui-ci dit : " Je ne peux pas lire. "

D’autres encore pleurent. La grande masse semble être d’accord sur le fait que le Christianisme est responsable de cette tragédie et que l’on devrait pouvoir obtenir une explication satisfaisante auprès des chrétiens.

Plusieurs viennent implorer le secours de Dieu car leur désolation est inexprimable.

Dans la plupart des assemblées, c’est la confusion complète. Un homme fait des reproches à un prédicateur :

" C’est de ta faute si nous sommes tous restés ici. Tu n’as jamais dit que Jésus reviendrait pour prendre ceux qui lui appartiennent, et encore moins que l’on devait avoir le cœur purifié et rempli du Saint Esprit, ni qu’il fallait être réconcilié avec Dieu. "

" Tais-toi ! " Ordonne le prédicateur. Il pense avoir fait son devoir. Ils s’accusent ainsi au milieu des pleurs et des cris.

Pendant que les autorités considèrent le problème de l’Enlèvement des chrétiens en vue d’aboutir à une conclusion, un communiqué parvient de certains Etats.

Il publie l’interdiction de toute préoccupation et de tout rassemblement chrétien. Il est interdit sous peine de mort de prononcer le nom de Jésus.

Le monde doit détruire toute littérature chrétienne. En commençant par la Bible, tout cela doit être brûlé.

C’est ainsi que commença un temps d’obscurité dans l’histoire de l’humanité.

Une grande foule de chrétiens restés sur la terre ne voulut pas écouter les avertissements des autorités et continua à crier à Dieu.

Ils furent emprisonnés. Le mot d’ordre était : " Si tu maudis et renie Jésus-Christ, tu peux sauver ta vie. "

Cependant, des milliers persévérèrent et il y eut des massacres inouïs.

Beaucoup furent tourmentés terriblement, jusqu’à ce qu’ils meurent. Il n’existait plus de loi et plus de défense. Satan était déchaîné.

" Malheur à la terre et à ceux qui l’habitent. "

Le monde entier était sous la puissance du malin, et plusieurs ne trouvant aucun lieu de refuge, devenaient faibles au sein de la détresse.

Dans tous les pays, on était d’avis que les chrétiens devaient être exterminés.

Le Prince de ce monde avait pris les pleins pouvoirs. Les enfants dénonçaient leurs parents et mettaient ainsi leur vie en danger. Alors s’accomplit la parole de Luc 21 : 16 / 17 :

" Vous serez livrés par vos parents, par vos frères, par vos proches et par vos amis et ils feront mourir plusieurs d’entre vous. Vous serez haïs de tous à cause de mon Nom. "

Il est impossible de décrire cet état de choses, pourtant le Seigneur a dépeint tout cela dans le livre de l’Apocalypse. Et le grand cri de ces infortunés était :

" Seigneur, daigne abréger ces jours !  "

Cher ami, ne prends pas le risque d’être compté parmi ceux qui restent.

 Place-toi devant le trône du Dieu tout-puissant et demande lui humblement Sa lumière et Sa grâce.

Il est encore temps aujourd’hui.

Tu peux encore devenir la propriété de Jésus, afin de partir avec Lui lorsqu’Il reviendra chercher les siens, comme l’enseigne la Parole de Dieu dans 1 Thessaloniciens 4 : 15 à 18 :

" Voici en effet, ce que nous déclarons d’après la Parole du Seigneur, nous les vivants, restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts.

Car le Seigneur Lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel et les morts en Christ ressusciteront premièrement.

Ensuite, nous les vivants, qui seront restés, nous serons tous ensembles enlevés avec eux sur les nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.

Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles. "

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