Notre Père
" Notre Père qui est aux cieux "
Un fils et son Père.
" Que ton nom soit sanctifié "
Un adorateur et son Dieu.
" Que ton règne vienne "
Un citoyen et son Roi.
" Que ta volonté soit faite "
Un serviteur et son Maître.
" Donne-nous…. notre pain quotidien "
Un mendiant et son Bienfaiteur.
" Pardonne nos offenses "
Un pécheur et son Sauveur.
" Ne nous laisse pas tomber en tentation "
Un pèlerin et son Guide.
" Délivre-nous du mal "
Un prisonnier et son Libérateur.
Dieu est donc pour moi : un Père, un Dieu, un Roi, un Maître, un Bienfaiteur, un Sauveur, un Guide, un Libérateur.
Un péché dominant : Négliger de prier
Prier, dans son vrai sens, est l’acte le plus intense de la vie du chrétien.
Prier est l’acte qui mérite le plus d’assiduité de notre part.
Prier est l’acte qui établit la communion entre l’homme et Dieu.
Dans l’emploi de notre journée, la première place appartient à Dieu.
Beaucoup de chrétiens préfèrent consacrer leur premier moment à lire les nouvelles du jour, qui souvent agissent comme un élément corrupteur sur l’âme et l’esprit, plutôt que de se retirer dans le secret de leur chambre pour puiser à la source biblique les nouvelles du ciel.
La prière et l’étude de la Bible sont deux sœurs qui marchent la main dans la main.
De toutes les leçons que Dieu veut nous enseigner sur la terre, la prière vient en tout premier lieu.
Rien ne peut remplacer le ministère de la prière.
La mettre de côté pour exercer d’autres activités, serait priver nos âmes de leur nourriture spirituelle et aussi nous empêcher d’être en bénédiction pour autrui.
Notre siècle est celui de l’agitation. Rien de plus difficile que d’entrer dans le calme et le repos pour écouter Dieu.
Il est infiniment plus aisé de tenir une réunion ou d’aller collecter, plutôt que de se placer devant Dieu et d’y rester le temps nécessaire pour entendre sa voix.
Apprenons que la prière rafraîchit le cœur, le garde en contact avec son Seigneur et en sympathie avec ses semblables.
Prier est la plus grande chose que nous puissions faire, et pour bien l’accomplir, il doit y avoir en nous du calme, du temps, et de la méditation.
Quelle folie de se précipiter devant Dieu et de lui demander la première chose qui nous traverse l’esprit !
Nous devrions bien plutôt commencer par faire silence jusqu’à ce que nous ayons conscience que Dieu s’est approché de nous, et ensuite demander au Saint-Esprit de nous inspirer ce que nous devons demander.
Si nous voulions vraiment invoquer notre Père, nous découvririons que nous avons tout pleinement en lui.
Dans nos chagrins, Il nous consolerait par sa présence.
Dans nos épreuves, Il nous soutiendrait.
Dans les ténèbres, Il enverrait sa lumière.
Invoquons donc de tout notre cœur, Celui qui veut s’appeler notre Père !
Nous ne pouvons nous attendre à avoir de la puissance dans la prière si nous apportons dans ces moments de communion avec le Christ un esprit de rancune.
L’orgueil, la jalousie ou n’importe quel autre péché doit être confessé au Seigneur avec une scrupuleuse honnêteté afin de lui permettre de nous en purifier.
Négliger de garder notre cœur consciemment et continuellement purifié peut nous priver peut-être plus que toute autre chose de progrès marquants dans la prière.
Si nous ne confessons pas constamment nos péchés pour nous en détourner, nous boiterons dans la prière pendant toute notre vie.
Dieu est prêt à pardonner nos péchés, quelle merveilleuse nouvelle.
Psaume 32 : 1 nous en donne une preuve : " Heureux celui à qui la transgression est remise, à qui le péché est pardonné. "
Dieu est prêt à exaucer aujourd’hui, comme au temps de l’Eglise primitive, mais c’est l’Eglise qui a abandonné les saintes pratiques des premiers chrétiens.
Elle ne manque ni de sermons, ni de conférences ; ce qui lui manque, c’est l’usage de la prière collective poursuivie avec persévérance.
Approchons-nous de Dieu par la prière, remettons-nous en à lui, qui sait si bien ce qu’il nous faut.
Par la prière, le croyant peut obtenir des miracles, c’est ce que Jésus nous enseigne quand Il dit à ses disciples que, par la prière de la foi, ils pourraient transporter des montagnes (Matthieu 21 : 21 et 22).
Avant de faire quoi que ce soit, nous devons prier, prier, encore prier ; car, ne l’oublions pas, la prière est une attitude qui nous met dans la lumière de Dieu et la prière est également une attitude d’adoration.
H.
Obstacles à la prière
Nous avons examiné très soigneusement les conditions positives de la prière triomphante, mais il y a d’autre part des choses qui font obstacle à la prière.
Dieu les a clairement signalées dans Sa Parole.
1 – Le premier obstacle à la prière se trouve mentionné en Jacques 4 : 3 :
" Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions. "
Un but égoïste prive la prière de puissance ; or, un très grand nombre de prières sont égoïstes.
Ces prières peuvent bien demander à Dieu des choses parfaitement légitimes et qu’il est selon Sa volonté d’accorder, mais le motif de ces prières étant foncièrement mauvais, elles tombent à terre, impuissantes.
Le vrai but quand nous prions est que Dieu soit glorifié par l’exaucement qu’Il accorde.
Si nous faisons une demande quelconque simplement pour recevoir quelque chose qui satisfasse nos passions ou qui serve à notre plaisir d’une façon ou d’une autre, nous " demandons mal " et ne devons pas nous attendre à recevoir ce que nous demandons.
Ceci explique pourquoi beaucoup de prières demeurent sans réponse.
Bien des femmes, par exemple, prient pour la conversion de leur mari.
Voilà certainement une demande tout à fait légitime, mais le motif de plus d’une femme en demandant la conversion de son mari est parfaitement illégitime parce qu’il est égoïste.
Elle désire que son mari soit converti parce qu’il serait tellement plus agréable pour elle d’avoir un mari qui la comprenne ; ou bien parce qu’il lui est si douloureux de penser que son mari pourrait venir à mourir et être à jamais perdu.
C’est pour quelque raison égoïste de ce genre qu’elle désire que son mari soit converti : la prière est purement égoïste.
Pour quelles raisons une femme devrait-elle donc désirer la conversion de son mari ?
Avant tout et par-dessus tout afin que Dieu soit glorifié ; parce qu’elle ne peut pas supporter la pensée que Dieu le Père soit déshonoré par son mari qui foule aux pieds le Fils de Dieu.
Beaucoup prient pour un réveil.
C’est certainement une prière qui est agréable à Dieu, c’est selon la ligne de Sa Volonté ; mais beaucoup de prières pour les réveils sont purement égoïstes.
Les Eglises désirent des réveils afin d’accroître le nombre de leurs membres, afin que l’Eglise ait une position plus puissante et plus influente dans la communauté, afin que la caisse de l’Eglise soit remplie, afin qu’un rapport favorable soit fait parmi les autres assemblées.
Quand les Eglises et les pasteurs prient pour un réveil, c’est le plus souvent avec des motifs aussi bas que ceux-là et c’est le plus souvent aussi à cause de ces motifs même que Dieu ne répond pas à la prière.
Quels motifs devraient donc nous faire prier pour un réveil ?
La gloire de Dieu, parce que nous ne pouvons pas supporter que Dieu continue à être déshonoré par la mondanité de l’Eglise, par les péchés des incroyants, par l’impudente incrédulité de notre époque.
Parce que le monde annule la Parole de Dieu ; parce que nous désirons que Dieu puisse être glorifié par l’effusion de Son Esprit sur l’Eglise de Jésus-Christ.
C’est pour ces raisons avant tout et par-dessus tout que nous devrions prier pour un réveil.
Bien des prières pour recevoir le Saint-Esprit sont des prières purement égoïstes.
C’est certainement la Volonté de Dieu de donner le Saint-Esprit à ceux qui le Lui demandent.
Il nous l’a dit clairement dans Sa parole (Luc 11 : 13), mais plus d’une prière pour recevoir le Saint-Esprit est entravée par l’égoïsme de son motif.
Des hommes et des femmes prient pour recevoir le Saint-Esprit afin d’être heureux, afin d’être sauvés de leur misérable vie de défaite ou afin d’avoir de la puissance en tant qu’ouvriers pour Christ, ou pour tout autre motif purement égoïste.
Avec quels motifs devrions-nous prier pour être remplis de l’Esprit ?
Afin que Dieu ne soit plus déshonoré par le niveau insuffisant de nos vies chrétiennes et par l’inefficacité de notre service, afin que Dieu soit glorifié par la beauté nouvelle survenant dans notre vie et la nouvelle puissance conférée à notre activité au service du Maître.
2 – Second obstacle à la prière :
" Non, la main de l’Eternel n’est pas trop courte pour sauver, ni son oreille trop dure pour entendre. Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu ; ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l’empêchent de vous écouter. " (Esaïe 59 : 1 et 2)
Le péché fait obstacle à la prière.
Plus d’un homme prie, prie, prie et n’obtient absolument aucune réponse à sa prière.
Peut-être est-il tenté de penser que ce n’est pas la Volonté de Dieu de répondre ; peut-être pense-t-il que les temps où Dieu répondait à la prière, si tant est qu’Il l’ait jamais fait, sont révolus.
C’est ce que les Israélites semblent avoir pensé.
Ils pensaient que la main de l’Eternel était raccourcie de sorte qu’Il ne pouvait plus sauver, et qu’étant devenu dur d’oreille, Il ne pouvait plus entendre.
" Non pas, dit Esaïe, l’oreille de Dieu est tout aussi ouverte que jamais pour entendre. Sa main tout aussi puissante pour sauver ; toutefois il y a un obstacle.
" Cet obstacle ce sont vos propres péchés. Vos crimes ont mis une séparation entre vous et votre Dieu et vos péchés vous ont caché Sa face, et L’empêchent de vous écouter. "
Il en est de même aujourd’hui.
Si bien des hommes crient à Dieu en vain, c’est tout simplement à cause du péché qui est dans leur vie.
Ce peut être quelque faute passée qui n’a été ni confessée ni jugée, ou un péché actuel qu’on chérit, que très probablement on ne regarde même pas comme un péché, mais le péché est là, dissimulé quelque part dans le cœur ou dans la vie, empêchant Dieu d’écouter.
Celui qui constate que ses prières sont inefficaces ne devrait pas conclure que la chose qu’il demande à Dieu n’est pas selon Sa Volonté mais devrait se retirer, seul avec Dieu, priant comme le Psalmiste :
" Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! éprouve-moi, et connais mes pensées ! regarde si je suis sur une mauvaise voie " (Psaume 139 : 23 et 24), et attendre devant Lui jusqu’à ce qu’Il mette le doigt sur la chose qui déplaît à Sa vue.
Puis il devrait confesser le péché et le rejeter.
Je me rappelle bien une époque de ma vie où je priais pour deux choses qu’il me semblait que je doive obtenir car il y allait de l’honneur de Dieu ; mais la réponse ne venait pas.
Une nuit, je m’éveillai en proie à une grande souffrance physique et à une grande détresse morale.
Je criai à Dieu pour ces choses, plaidant avec Lui la nécessité de les obtenir immédiatement mais aucune réponse ne vint.
Je demandai à Dieu de me montrer s’il y avait quelque chose de mauvais dans ma vie.
Il me vint à l’esprit quelque chose de précis qui y était déjà venu fréquemment auparavant, mais que je n’étais pas décidé à reconnaître pour un péché.
Je dis à Dieu " si cela est mal, je veux l’abandonner " ; mais toujours aucune réponse.
Au plus profond de mon cœur, bien que je ne l’eusse jamais admis, je savais que c’était mal.
De guerre lasse, je m’écriai : " Cela est mal. J’ai péché. Je veux l’abandonner. "
Aussitôt je trouvai la paix et au bout de quelques instants je dormais comme un enfant.
Au matin, je m’éveillai dispos et l’argent qui était si nécessaire à l’honneur de Dieu arriva.
Le péché est une chose effroyable et plus effroyable encore est la manière dont il fait obstacle à la prière, la façon dont il nous coupe de toute communication avec la source de toute grâce, de toute puissance et de toute bénédiction.
Quiconque veut avoir de la puissance dans la prière doit être impitoyable à l’égard de ses propres péchés.
" Si j’avais conçu l’iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m’aurait pas exaucé " (Psaume 66 : 18).
Aussi longtemps que nous restons attachés au péché ou que nous contestons avec Dieu, nous ne pouvons attendre de Lui qu’Il prenne garde à nos prières.
Si quelque chose vous revient sans cesse à l’esprit dans vos moments d’étroite communion avec Dieu, c’est cela qui fait obstacle à la prière : rejetez-le.
3 – Troisième obstacle à la prière :
" Fils de l’homme, ces gens-là portent leurs idoles dans leur cœur, et ils attachent les regards sur ce qui les a fait tomber dans l’iniquité. Me laisserai-je consulter par eux ? " (Ezéchiel 14 : 3).
Les idoles dans le cœur contraignent Dieu à refuser d’écouter nos prières.
Qu’est-ce qu’une idole ?
Tout être ou tout objet qui prend la place de Dieu, ou qui est le suprême objet de notre affection est une idole.
Dieu seul a droit à la place suprême dans nos cœurs.
Tout autre objet ou toute autre personne doit lui être subordonné.
Beaucoup d’hommes font de leur femme une idole. Ce n’est pas qu’un homme ne puisse jamais trop aimer sa femme, mais il peut lui donner une place qui ne lui revient pas, il peut la faire passer avant Dieu ; et quand un homme a égard à la satisfaction de sa femme plus qu’à celle de Dieu, quand il lui donne la première place et à Dieu la seconde, sa femme est une idole et Dieu ne peut écouter ses prières.
Beaucoup de femmes font de leurs enfants des idoles.
Ce n’est pas qu’on puisse trop aimer ses enfants.
Plus nous chérissons Christ, plus nous chérissons nos enfants ; mais nous pouvons leur donner une place qui ne leur revient pas, nous pouvons les faire passer avant Dieu et leurs intérêts avant les intérêts de Dieu.
Quand nous agissons ainsi, nos enfants sont des idoles pour nous.
Beaucoup d’hommes font de leur renommée ou de leurs affaires une idole.
Renommée et affaires passent avant Dieu.
Dieu ne peut écouter les prières de tels hommes.
Si nous voulons être puissants en prière, il nous faut élucider ce point capital : Dieu a-t-Il absolument la première place ? Est-Il pour nous plus que femme, enfants, renommée, affaires, plus que notre propre vie ?
S’il en est autrement, la prière triomphante nous est impossible.
C’est en ne répondant pas à nos prières que Dieu attire souvent notre attention sur le fait que nous avons une idole.
Etant ainsi conduits à rechercher pourquoi nos prières ne sont pas exaucées, nous découvrons l’idole, nous la rejetons et Dieu exauce alors nos prières.
4 – Quatrième obstacle à la prière :
" Celui qui ferme son oreille au cri du pauvre criera lui-même et n’aura point de réponse " (Proverbe 21 : 13).
Il n’y a peut-être pas de plus grand obstacle à la prière que l’avarice, le manque de libéralité à l’égard des pauvres et à l’égard de l’œuvre de Dieu.
C’est celui qui donne généreusement aux autres qui recevra abondamment de Dieu.
" Donnez, et il vous sera donné : on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde ; car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servi " (Luc 6 : 38).
L’homme généreux est puissant en prière.
La prière de l’avare est sans puissance.
L’une des plus merveilleuses affirmations concernant la prière triomphante, celle de 1 Jean 3 : 22 (déjà citée) : " Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevrons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable ", est faite en relation directe avec la générosité à l’égard de ceux qui sont dans le besoin.
Il nous est dit dans le contexte que c’est quand nous aimons, non pas en paroles et avec la langue mais en actions et avec vérité, quand nous ouvrons nos entrailles à notre frère dans le besoin et qu’alors et alors seulement nous avons de l’assurance devant Dieu dans la prière.
Beaucoup d’hommes ou de femmes qui recherchent la cause secrète de leur impuissance dans la prière n’ont pas à chercher bien loin ; ce n’est ni plus ni moins que l’avarice pure.
Georges Müller, que nous avons déjà cité, était un puissant homme de prière parce qu’il donnait généreusement.
Ce qu’il recevait de Dieu ne s’attachait pas à ses doigts ; il le passait immédiatement à d’autres.
Il recevait constamment.
Quand on pense à l’égoïsme de l’Eglise professante d’aujourd’hui, quand on pense que les Eglises bien pensantes de ce pays n’atteignent pas la moyenne d’un dollar par membre et par an pour des missions étrangères, il n’est pas étonnant que l’Eglise ait si peu de puissance dans la prière.
Si nous voulons obtenir de Dieu, nous devons donner aux autres.
La plus merveilleuse promesse de la Bible concernant la façon dont Dieu peut subvenir à nos besoins est peut-être celle-ci : " Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ " (Philippiens 4 : 19).
Cette glorieuse promesse fut faite à l’Eglise de Philippe, en relation étroite avec sa générosité.
5 – Cinquième obstacle à la prière :
" Et, lorsque vous êtes debout faisant votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses " (Marc 11 : 25).
L’esprit de rancune est l’un des plus fréquents obstacles à la prière.
La prière ne peut être exaucée que si nos péchés ont été préalablement pardonnés ; mais Dieu ne peut agir avec nous sur cette base si nous montrons du mauvais vouloir envers ceux qui nous ont fait du tort.
Quiconque nourrit de la rancune à l’égard d’autrui ferme hermétiquement l’oreille de Dieu à ses propres demandes.
Combien crient à Dieu pour la conversion d’un mari, d’enfants, d’amis et se demandent pourquoi leur prière n’est pas exaucée, alors que tout le secret réside en quelque rancune contre une personne qui leur a fait du tort ou même qu’ils s’imaginent leur en avoir fait.
Beaucoup de parents laissent leurs enfants tomber dans la perdition éternelle pour la misérable satisfaction de haïr quelqu’un.
6 – Sixième obstacle à la prière :
" Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes, comme avec un sexe plus faible ; honorez-les, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu’il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières " (1 Pierre 3 : 7).
Ici il nous est dit clairement que de mauvais rapports entre mari et femme sont un obstacle à la prière.
Dans bien des cas, la prière d’un mari est entravée parce qu’il manque à son devoir vis-à-vis de sa femme, et il est indubitable également que la prière de plus d’une épouse est entravée par ses manquements vis-à-vis de son mari.
Si maris et femmes cherchaient soigneusement la cause de l’inexaucement de leurs prières, ils la trouveraient souvent dans leurs relations réciproques.
Tel homme qui affecte une grande piété et qui déploie une grande activité dans l’œuvre de Christ traite sa femme avec bien peu de considération et est souvent désobligeant si ce n’est brutal ; il s’étonne après cela de ce que ses prières ne soient point exaucées.
Le verset que nous venons de citer explique le mystère apparent.
D’autre part, telle femme très dévouée à l’Eglise et très fidèle à fréquenter toutes les réunions traite son mari avec la plus impardonnable négligence, se montre contrariante et acariâtre à son égard, le blesse par ses vivacités de langage et par son caractère indomptable ; et elle s’étonne après cela de ce que ses prières n’aient aucune puissance.
Il y a d’autres choses dans les relations entre maris et femmes dont il ne peut être publiquement question mais qui, sans aucun doute, sont souvent un obstacle pour s’approcher de Dieu dans la prière.
Sous le saint nom du mariage peut se dissimuler une somme de péchés qui est une cause de mort spirituelle et d’impuissance dans la prière.
Que tout homme ou femme dont les prières paraissent ne recevoir aucune réponse, étale devant Dieu toute sa vie conjugale et Lui demande de mettre le doigt sur tout ce qui, en elle, déplait à Sa vue.
7 - Septième obstacle à la prière :
" Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il la demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d’autre.
" Qu’un tel homme ne s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur "
(Jacques 1 : 5 à 7).
Les prières sont entravées par l’incrédulité.
Dieu exige que nous croyons Sa Parole d’une façon absolue, la mettre en doute c’est le faire menteur.
C’est pourtant ce que font beaucoup d’entre nous tout en invoquant ses promesses ; quoi d’étonnant à ce que nos prières ne soient pas exaucées ?
Combien de prières sont entravées par notre misérable incrédulité.
Nous allons à Dieu, nous Lui demandons une chose qu’Il a positivement promise dans sa Parole et nous ne nous attendons qu’à moitié à l’obtenir.
" Qu’un tel homme ne s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur. "
Reuben A. TORREY