Trois pensées de Gaston FROMMEL

Après tout, la vie n’est qu’une expérience constante de la mort, et chaque dépouillement nous rend plus aptes à celui qui va suivre, jusqu’à ce que vienne le dépouillement final qui est la fin de notre apparence et le commencement de la réalité.

Toute souffrance est une occasion de sainteté, mais toute souffrance ne sanctifie pas.

Il y a des douleurs vaines, des larmes stériles et des sanglots profanes.

On peut avoir été battu par tous les flots de la vie et secoué par tous ses ouragans sans en être devenu meilleur, ni plus sage, ni plus humble.

On peut avoir souffert beaucoup, on peut avoir souffert toujours, et n’avoir retiré de son épreuve qu’un peu d’expérience et beaucoup d’amertume ; on peut être las de la vie avant d’avoir appris ce qu’elle devrait enseigner.

Ce qui importe, ce n’est pas de souffrir seulement, mais de souffrir dans le sanctuaire.

Ce qui importe, c’est de savoir apporter sa douleur au Dieu qui l’impose, d’entrer dans le temple de l’Eternel et de savoir jeter au pied de son trône le fardeau dont Il nous charge.

Il y a une auréole au-dessus de toute souffrance saintement acceptée, et sur tout abaissement flotte un nimbe de gloire.

Mais les yeux chargés de pleurs ne l’aperçoivent pas et les regards que les larmes obscurcissent ne le discernent point.

Dieu le permet ainsi pour préserver de l’orgueil ceux qu’Il éprouve, afin que de l’humiliation sorte l’humilité.

Songe à ta fin

Quand le soir un chrétien se déshabille, dit un théologien du 17ème siècle, Martin Geier, et quitte l’une après l’autre chacune des pièces de son vêtement, il peut se dire :

Un jour viendra où tu devras te dépouiller pièce à pièce de ce qui fait ta vie : de ta santé, de tes forces, peut-être de tes sens, de tes facultés, jusqu’à ce qu’on te couche dans le cercueil.

Quand il se met dans son lit, qu’il se dise : Ainsi, tu seras étendu dans la terre, entouré d’obscurité.

Et, le matin, en se levant, qu’il se demande avec quel sentiment il entendra le son de la dernière trompette, et ce cri : " Levez-vous, ô mort ! et paraissez en jugement ! "

Allume-t-il une chandelle, il pense à sa vie qui se consume peu à peu, comme cette lumière qu’un souffle peut éteindre prématurément ou dont un voleur peut hâter la fin.

Enfin le chrétien ne devrait jamais regarder une horloge, ni son aiguille qui avance d’une manière si insensible et pourtant si sûre, sans penser à sa vie qui marche à son terme sans qu’on s’en aperçoive, mais sans s’arrêter jamais.

Pensées

Deux moines

Deux moines prirent la résolution de lire et de méditer ensemble l’Ecriture sainte. Ils commencèrent par lire le Psaume 39.

- Je veillerai sur mes voies, dit l’un, de peur de pécher par ma langue.

- Jusqu’où avez-vous lu ? lui demanda son ami, quelque temps après.

- Je n’ai pas dépassé le premier verset, répondit l’autre. Je l’ai trouvé si difficile à mettre en pratique, que la tâche m’a paru suffisante.

Science et foi

William Herschel, qui a découvert 3 à 4000 étoiles, a écrit :

" Plus le champ de la science s’élargit, plus les démonstrations de l’existence éternelle d’une intelligence créatrice deviennent nombreuses et irrécusables.

Géologues, mathématiciens, astronomes, naturalistes, tous ont apporté leur pierre au grand temple de la science, temple élevé à Dieu lui-même. "

On sait peut-être que le plus grand physicien des temps modernes, Thomson, devenu lord Kelvin, celui que Husley a appelé un " géant intellectuel ", ne se bornait pas à affirmer l’existence d’un créateur ; il est allé jusqu’à soutenir que la foi en Dieu est la seule foi scientifique.

Répondant à un conférencier qui avait exprimé l’idée que la science est neutre sur le sujet religieux, il s’écriait : " Ce n’est pas dans une matière morte que nous vivons, nous mouvons et avons notre être, mais dans une puissance créatrice et directrice, que la science force à accepter comme un article de foi. "

En face de l’athéisme contemporain, Pasteur disait déjà : " Je me demande au nom de quelle découverte nouvelle, philosophique ou scientifique, on peut arracher de l’âme humaine ces hautes préoccupations. Elles me paraissent d’essence éternelle. "

S’appropriant la parole de Faraday, auquel on doit d’admirables travaux sur l’électricité, et qui, le dimanche, expliquait l’Evangile à une petite communauté dissidente, Pasteur ajoutait : " La notion et le respect de Dieu arrivent à mon esprit par des voies aussi sûres que celles qui nous conduisent à des vérités de l’ordre physique. "

Voir Dieu

- Montrez-moi Dieu, et je croirai en lui ! disait un athée à un croyant.

- Venez avec moi sur la terrasse, répondit ce dernier.

Quand ils furent dehors, il dit à l’ennemi de la religion :

- Maintenant, regardez le soleil !

- Impossible ! Vous savez bien que personne ne peut regarder le soleil sans devenir aveugle.

- Ah vraiment ! Et vous prétendez voir de vos yeux celui qui a créé le soleil !

Joie et reconnaissance

Un aveugle était venu à Hankow, à l’hôpital missionnaire, atteint de cataracte aux deux yeux.

Le docteur Gillson lui avait rendu la vue.

Cet homme s’en retourna tout joyeux chez lui, à plus de deux cents kilomètres de distance.

Peu de temps après, on le vit revenir avec seize autres aveugles, qu’il avait formés en chaînes, liées à une même corde et guidés jusqu’à l’hôpital pour qu’ils fussent guéris aussi.

Quels progrès ferait la cause de Celui qui disait : " Je suis venu en ce monde pour que les aveugles voient ", si chacun de ceux qu’il a tirés des ténèbres et éclairés de sa lumière témoignaient leur reconnaissance en entreprenant d’en amener d’autres à la guérison !

Quel peu de gratitude nous éprouvons et nous savons exprimer en retour du grand bienfait reçu !

C’est que nous ne l’apprécions pas assez, c’est que nous ne laissons pas pénétrer la guérison assez profond dans notre âme.

Miracles et humilité

On raconta l’anecdote suivante sur Philippe de Néri, fondateur de la congrégation catholique de l’Oratoire :

Il y avait dans un couvent une mère abbesse qui jouissait d’une grande réputation de sainteté et passait pour avoir le pouvoir de faire des miracles.

Le pape chargea Philippe de procéder à une enquête sur ces faits extraordinaires.

Le légat se met en route, monté sur un âne, arrive au couvent par un temps effroyable, tout couvert de boue, et, se présentant devant l’abbesse, la pria de bien vouloir enlever et nettoyer sa chaussure.

L’abbesse s’indigne, et Philippe, sans mot dire, remonte sur son âne et revient auprès du pape, tout surpris de le voir si tôt de retour.

" Pour sûr, dit-il au pontife, l’abbesse n’est pas une sainte et ne peut pas faire des miracles ; elle n’est pas humble et ne sait pas servir. "

Kazainak le voleur

Kazainak était un grand chef de brigands qui se tenait dans les montagnes du Groënland.

Un jour, il pénétra dans une hutte où un missionnaire était en train de traduire l’Evangile de Jean.

Il demanda au missionnaire ce qu’il faisait, et quand celui-ci eut expliqué que les signes qu’il traçait étaient des mots et que le livre pouvait parler, le brigand voulut savoir ce que le papier pouvait bien dire.

Le missionnaire lui lut alors le récit des souffrances de Jésus-Christ.

- Qu’a donc fait cet homme-là ? demanda aussitôt le chef. Est-ce qu’il a volé ? A-t-il assassiné quelqu’un ?

- Non, répondit le missionnaire. Il n’a rien fait de mal.

- Alors, pourquoi souffre-t-il ? pourquoi meurt-il ?

Ecoute, dit le missionnaire, cet homme n’a rien fait de mal, mais Kazainak a fait le mal. Cet homme n’a rien dérobé à personne, mais Kazainak a dépouillé bien des gens. Cet homme n’a tué personne, mais Kazainak a massacré même son propre frère.

Cet homme a donc souffert pour que Kazainak ne souffre pas ; il est mort pour que Kazainak ne meure pas.

- Répète encore ce que tu viens de dire, demanda le brigand étonné.

Et le missionnaire répéta si bien la vieille et toujours puissante histoire de la croix, que l’homme au cœur endurci s’humilia aux pieds du Crucifié et fut sauvé.

La science et la foi

Une des preuves, dit-on, que la foi est opposée à la raison et à la science, c’est le grand nombre de savants incrédules que l’on rencontre.

Mais les faits prouvent que le nombre des savants croyants depuis quatre cents ans est beaucoup plus grand que celui des libres penseurs.

Un Allemand, le docteur Dennert, a dressé, à ce sujet, une statistique curieuse et révélatrice ; il a résumé les opinions religieuses des trois cents savants les plus illustres des quatre derniers siècles, dans les sciences naturelles.

Pour le 16ème et le 17èmesiècles, il cite 82 savants, dont 79 croyants et 3 incroyants.

Pour le 18ème siècle, il cite 55 savants, dont 39 croyants, 5 incroyants, 11 de croyances inconnues.

Pour le 19ème siècle, le docteur Dennert cite 163 savants, dont 124 croyants, 12 incroyants, 27 n’ayant pas d’opinions philosophiques ou religieuses bien connues.

En résumé, sur ces 300 savants, 242 étaient des croyants, vingt seulement des irréligieux ; les 38 douteux, aucun des camps ne peut les revendiquer.

La proportion de 242 à 20 est celle de 12 à 1 ; c'est-à-dire que, sur 13 savants, 12 sont croyants et le 13ème libre penseur. 

"Bonne revue "

VARIA

Une pauvre femme voulut acheter dans la serre du roi, un raisin précoce pour son enfant malade.

Le jardinier refusa.

Elle alla chercher tout son avoir pour l’offrir en échange d’un raisin, mais le jardinier la renvoya de nouveau, en disant : Le roi n’est pas un marchand de fruits ou de primeurs.

La fille du roi qui avait entendu cet entretien, dit à la mère éplorée : Mon père ne vend pas des raisins, il est vrai, mais il peut en donner à qui il veut ; et aussitôt la princesse donna quelques belles grappes à la solliciteuse.

Image du pardon gratuit qu’on ne peut pas acheter avec les bonnes œuvres.

Une sourde se rendait régulièrement chaque dimanche au temple, où, sans rien entendre du chant, de la lecture du sermon, elle s’édifiait au milieu de l’assistance recueillie, et sentait la présence de Dieu.

Le maire de Chicago prétendait avoir fait un contrat avec l’existence pour vivre encore plus d’un demi-siècle, et voir sa ville devenir la capitale des Etats-Unis.

Or, huit jours plus tard il fut tué par la balle d’un assassin politique !

Vivante illustration de l’incertitude du lendemain, signifiée par Jacques, chapitre 4, versets 13 à 16).

Le fait que la Bible contient des pensées qui dépassent de beaucoup notre intelligence, est la meilleure preuve de son origine divine.

L’expiation de nos péchés, par Jésus-Christ, a produit la réconciliation de l’homme avec Dieu.

La grande erreur de l’humanité consiste à croire que Dieu hait les pécheurs ; non, il aime les pécheurs, mais il hait le péché qui rend l’homme malheureux.

Les petits détails d’une statue, d’un tableau, en apparence insignifiants, en font la perfection ; mais la perfection n’est pas un petit détail insignifiant.

Chrétien, prends garde aux petits détails de ta vie.

Un mendiant effronté se présenta devant l’empereur Maximilien 1er et lui dit : Toi et moi nous sommes frères en Christ, tu dois donc partager tes biens avec moi.

Maximilien lui donna un sou, avec cette remarque : si tous tes autres frères en Christ t’en donnent autant, tu seras plus riche que moi.

C’était une sainte ironie, bien méritée par le quémandeur.

Dieu n’avait qu’un Fils, et il en fit un missionnaire (Matthieu, chapitre 28, verset 20).

A l’exception du fruit défendu, jamais un aliment ne fut aussi chèrement acheté que le plat de lentilles vendu par Jacob à Esaü.

Dans le songe de Jacob à Béthel, les anges, toujours actifs, montaient ou descendaient l’échelle, mais aucun d’eux ne s’arrêta.

Ce ne fut qu’au bout de treize ans que le rêve de Joseph se réalisa en Egypte.

C’étaient pour lui treize années de discipline.

Sous la loi : Ote les souliers de tes pieds (Exode, chapitre 3, verset 5).

Sous la grâce : Mettez-lui des souliers aux pieds (Luc, chapitre 15, verset 22).

Le premier résultat du péché, c’est la séparation d’avec Dieu.

Un seul petit traité, donné avec prière et discernement, peut amener de grandes bénédictions, comme une pierre, jetée dans l’eau, y produit des cercles concentriques.

Quand le missionnaire Gobat, de l’Abyssinie, se trouvait dans la détresse, il priait et intercédait dans sa solitude pour tous ceux qu’il connaissait.

Par ce moyen, il oubliait vite ses propres souffrances.

Voilà un remède efficace à la portée de chacun.

Comment la récompense peut-elle trouver sa place dans l’économie de la grâce ?

D’abord, il ne faut pas confondre la récompense avec le salut ; seule la justice imputée nous ouvre le royaume des cieux.

Mais quand la foi nous a fait entrer dans le royaume, ce sont nos œuvres qui y déterminent notre rang et notre récompense.

Le don de Dieu c’est la vie éternelle ; pour l’avoir, il suffit de la demander.

Une fois ce don reçu, celui qui travaille pour Dieu, semant et moissonnant, reçoit, en plus de ce don, un salaire, amasse des fruits pour la vie éternelle (Jean, chapitre 4, verset 36).

Le don se donne, le salaire se gagne.

La grâce seule fait d’un pécheur un sauvé et un saint ; mais pour les services rendus par ces saints, il y a une récompense.

Même sauvé, on peut l’être seulement comme à travers le feu.

Le racheté peut voir son œuvre vaine se consumer et disparaître, ou bien, au contraire, il peut avoir tout à la fois le salut et la récompense ; sa récompense, c’est son œuvre qui subsiste à travers le feu.

Grâce à l’alcool, le peuple le plus spirituel est menacé de devenir le plus spiritueux !

S’il est dit, à propos du déluge (Genèse, chapitre 6, verset 6), que Dieu se repent, c’est une façon humaine d’indiquer qu’à cause du changement d’attitude de l’homme, Dieu change lui aussi ses plans d’actions.

La grâce et le secours de Dieu, ne sont jamais au-dessous des épreuves qu’il impose à son enfant.

Notre vie aura toujours son utilité, sa beauté et sa douceur, si elle est consacrée tout entière au service de Dieu.

Ce qui a manqué aux principes de 1789, c’est d’avoir proclamé seulement les droits de l’homme, et pas ses devoirs qui sont les droits de Dieu.

Nos églises réclament surtout des volontaires du ministère, qui pourvoient eux-mêmes à tous leurs besoins, et donnent une partie de leur temps à l’église.

On devient chrétien en acceptant Jésus-Christ comme son Sauveur personnel, et en se consacrant à lui, par un acte de foi qui engage tout notre être et toute notre vie.

Dans l’Evangile de Saint Matthieu, l’expression " le royaume des cieux " revient 32 fois ; il y a 65 citations de l’Ancien Testament.

Dans les deux premiers chapitres, l’Evangéliste trouve l’accomplissement de 5 prophéties de l’Ancien Testament.

Quel livre admirable que la Bible !

Comme il sait bien s’adapter à toutes les situations, répondre à tous les besoins, et s’adresser à la fois aux riches et aux pauvres, aux grands et aux petits !

Malgré la multiplicité des auteurs qui ont concouru à former le contenu de la Bible, malgré les bouleversements du temps, les transformations des mœurs, malgré la variété des styles de ses différents livres, la Bible est bien un tout parfaitement homogène formant une chaîne où aucun anneau ne manque.

Il peut y avoir des habitants dans une maison, quoiqu’ils ne regardent pas par la fenêtre.

De même la convoitise peut siéger dans le cœur d’un homme, alors même que sa vie extérieure parait pure (Matthieu, chapitre 5, versets 23 et 24).

Dieu ne nous demande pas de réussir, d’avoir du succès, mais d’être fidèles et obéissants.

C’est l’œuvre du Saint-Esprit de rendre les hommes croyants ; notre tâche consiste seulement à témoigner, à annoncer le message du salut (Exode, chapitre 4, verset 1).

221 - Une anesse obéissante

Une anesse obéissante, un prophète désobéissant Vieille histoire ! Oui, mai...

222 - Témoignages (suite)

Comment ils moururent Un aumônier des prisons, pasteur des Assemblées de Di...

223 - Evangélisation

Le dernier examen Deux fillettes discutaient avec ardeur de leurs familles...

224 - Témoignages

Les pécheurs de Cornouailles Une flotte considérable de jolis bateaux pêche...

225 - Délivrances

Un témoignage La Tempérance en a déjà provoqué et enregistré beaucoup de te...

226 - Pauvres mais heureux

Le pain quotidien " Jésus prit le pain et le bénit " Luc, chapitre 24, vers...

227 - Anecdotes

La légèreté des impressions On faisait remarquer un jour, à un prédicateur...

228 - Petites lueurs

Trois pensées de Gaston FROMMEL Après tout, la vie n’est qu’une expérience...

229 - Le meilleur est devant nous

Le meilleur est devant nous Regards sur l’avenir " Je dois être franc avec...

230 - Jésus au secours des pauvres

Une école irlandaise La Combe est une rue de Dublin qui, commençant près de...

231 - Petites lumières

Conversion d'un père par son fils J’ai connu un jurisconsulte, véritable ty...

232 - Les trois témoins

Les trois témoins Poème en prose Scène : Jérusalem après l’entrée triomphal...

233 - Les leçons de la nature

Considérez les oiseaux de l'air Par une belle journée d’automne, le 8 octob...

234 - L'amour d'une mère

Tenir sa mère en honneur Avez-vous jamais entendu l’histoire de ce garçon q...

235 - La onzième heure d'un soldat françai...

La onzième heure d'un officier français Le 31 juillet, mourait à Paris le l...

236 - Pour ceux qui souffrent

Pour ceux qui souffrent Il n’est personne dont la somme de bénédictions dan...

237 - Paraboles

La folie de la rose Un jour que je me promenais au jardin, il se mit à souf...

238 - Courage et lacheté

Un écolier modèle Le journal des Débats du 21 janvier dernier, contenait le...

239 - Poésies à la gloire de Dieu

Voir, savoir et pouvoir Voir, c’est savoir. Savoir, c’est pouvoir. Pouvoir,...

240 - Conversions

La conversion du Missionnaire John WILLIAMS Williams naquit à Londres en 17...