Le chant dans le brouillard

On raconte qu’il est une île, aux environs de Terre-Neuve, où le brouillard est parfois si épais que les pêcheurs, quand ils reviennent de leur journée en mer, ne peuvent pas distinguer le phare qui d’ordinaire les conduit au port.

La côte, peut-être, est tout près d’eux ; quelques pesées sur les rames et ils seraient, avec leur pêche, en sécurité,

Et cependant, ils sont contraints d’errer longtemps dans le brouillard, craignant la terrible rencontre d’un iceberg ou d’un rocher, et redoutant aussi de s’éloigner sans le savoir de cette île invisible qui est perdue on ne sait où.

Alors les femmes des pêcheurs et leurs petits enfants s’assemblent sur le rivage et chantent, de toutes leurs forces, de toute leur âme, dans le brouillard et dans la nuit, vers ceux qui tâtonnent en mer.

Ce sont ces voix bien-aimées qui ramèneront les pêcheurs vers la clarté du phare et jusqu’au port.

Plusieurs parmi nous pourraient dire qu’ils étaient égarés loin de la vraie lumière, qu’ils ignoraient quelle voie prendre pour trouver le salut et la paix, quand un cantique a touché leur oreille, a ramené leurs yeux à l’éclat de ce phare qu’ils ne distinguaient plus et a conduit la pauvre barque affolée de leur vie hors du brouillard et de la nuit vers la sécurité du port.

C’est pour cela que nous aimons à chanter des cantiques.

Philippe VERNIER

La vie nouvelle, n° 16

La peur

Qu’elle était donc douce et chaude la mer méditerranée en ce début du mois d’août !

Aussitôt arrivée à la plage, je fonce dans les vagues, laissant ceux qui m’accompagnent se prélasser sur le sable.

Par une chaleur pareille, on n’est bien que dans l’eau.

Et me voilà loin du bord, si loin que personne ne pourrait venir à mon secours si j’en avais besoin.

Je ne suis pas une très bonne nageuse, et je ne pars jamais sans mon " garde du corps ", une petite planche en polystyrène.

Mais au moment de revenir, le courant m’emporte au loin, et je n’ai plus la force de lutter contre lui. (J’étais fatiguée après avoir conduit plus de 15 heures).

Et bien sûr, je pense aux accidents par noyade, dont on parle chaque été sur les plages.

Cette pensée me panique et avec la panique, les mouvements deviennent plus désordonnés.

Le courant m’entraine…

Je m’accroche désespérément à la petite planche, mais elle ne m’est pas d’un grand secours.

Si encore c’était une planche à moteur…

Au bout d’un certain temps, trop long en tout cas, je prie et demande à Dieu de me secourir.

Aussitôt la paix et la confiance remplacent la peur.

Je retrouve mon calme et peux de nouveau nager efficacement.

C’est avec un grand soulagement que je pose enfin le bout de mon pied sur le sable.

Cette expérience me fait penser à la vie que nous menons parfois.

Nous partons tranquillement construire notre vie, et puis soudain, les courants de la difficulté nous entourent de toutes parts, et nous nous sentons perdus.

Nous nous accrochons d’abord à toutes les planches de salut que nous trouvons sur notre route : la famille, les amis, le travail, les loisirs…

Mais parfois, cela ne suffit pas.

Que faire alors ?

Simplement lever les yeux, crier vers celui qui seul peut rétablir le calme dans notre vie, et nous sauver de la perdition.

Anne LAHAYE

Récit d'un marin

J’étais rentré chez moi depuis un moment.

Le vent était si violent qu’on n’entendait rien d’autre, et nous écoutions avec effroi, nous demandant quels seraient les sinistres qu’un pareil temps amènerait probablement sur ces côtes hospitalières ?

Tout à coup, au moment où il y eu un peu d’apaisement dans la tempête, un son nouveau se fit entendre.

C’était la cloche d’alarme, que le vieux Pierre devait toujours sonner quand il y avait un navire en détresse !

Ma femme, Marie, devint toute blanche d’effroi, et ma pauvre vieille mère se mit à pleurer, car elles savaient qu’il me fallait partir avec le bateau de sauvetage.

Je ne perdis pas un moment pour commencer mes préparatifs de départ.

J’embrassai tendrement Marie, ma mère et les enfants, car je sentais bien que, peut-être, c’était pour la dernière fois !

- Papa, me dit à l’oreille ma fillette, voilà un cadeau pour toi ! Et elle me mit dans la main un petit paquet entouré d’un morceau de vieux journal.

Je n’avais pas le temps de regarder ce que c’était ; mais je lui donnai un second baiser, et je glissai son cadeau dans ma poitrine, sous ma grosse vareuse.

Je courus vers le hangar placé sous les soins du vieux Pierre.

Mes camarades arrivaient aussi de tous côtés.

Il y en avait neuf, et les autres suivaient de près.

Nos jaquettes de liège et nos bouées de sauvetage étaient suspendues à leurs places respectives ; aussi chacun s’en revêt-il rapidement.

Ensuite nous sortîmes le bateau, et tandis que les hommes attelaient les chevaux pour le trainer sur le rivage, je tirai de mon sein le petit paquet de Jenny pour le regarder.

C’était une carte illustrée qu’elle avait reçue à l’école du dimanche.

Je m’approchai de la lanterne pour lire la carte, car je me disais que je ne reverrais peut-être jamais ma bien-aimée fillette.

Il n’y avait que trois mots, mais ils furent présents à ma pensée toute la nuit : Seigneur, sauve-moi !

Je remis la carte dans mon sein et je me hâtai de partir.

Nos hommes avaient quatre chevaux pour conduire le bateau au rivage, et nous courions après, afin de pouvoir tout de suite le lancer à l’eau.

Le navire avait frappé contre les écueils, à environ six kilomètres du rivage.

Il fallait donc naviguer jusque-là.

Mais ce n’était pas chose facile !

Nous prîmes tous les rames ; mais dès que nous avions réussi à avancer de quelques mètres, une vague formidable venait soulever notre bateau et le jetait violemment contre le rivage !

Nous n’aurions jamais pu réussir par la force seule de nos bras ; mais un remorqueur à vapeur arriva, nous prit à la remorque, et ainsi nous parvînmes à avancer jusqu’au vaisseau en détresse.

Les flots roulaient dans notre bateau et parfois le couvraient complètement.

Une fois même, une vague plus terrible que toutes les autres, se rompit sur nous et nous ensevelit complètement pour un instant.

Mais notre bateau de sauvetage était admirablement construit, il bondit, se secoua et se retrouva debout comme précédemment.

Une autre fois, nous nous trouvâmes près d’un énorme brisant.

Alors les vagues donnant contre ce rocher acquirent une telle violence que le bateau fut jeté en l’air et nous tombâmes tous dans la mer !

Je crus un moment que tout était fini ; mais le bateau se releva de lui-même, et nous revînmes bientôt sur l’eau ; nous grimpâmes dans le bateau, l’un après l’autre, et nous continuâmes notre route.

Ah ! dussé-je vivre cent ans, je n’oublierai jamais ces moments-là, alors que portés comme dans une coquille de noix sur l’océan en fureur, les paroles de la carte de ma fillette résonnaient constamment à mes oreilles et devenaient l’expression de ma prière : Seigneur, sauve-moi !

Il me semblait que le vent et les vagues s’unissaient aussi pour le répéter.

Si j’ai jamais prié de tout mon cœur, c’est certainement cette nuit-là, car la mort me paraissait très près, et je n’étais pas sûr de posséder le salut.

Mais dans ces moments de grands dangers, il me sembla que le Seigneur m’entendait, et qu’il se trouvait auprès de moi pour me sauver, quelles que fussent les conséquences de notre périlleuse expédition.

Oui, je sais qu’il m’entendit et m’exauça.

Nous approchions du lieu du naufrage, et nous écarquillions nos yeux pour voir le malheureux navire.

Le temps était si sombre que, pendant longtemps, nous ne pûmes rien apercevoir, mais de temps en temps, les naufragés lançaient une fusée, et alors on comprenait quelle direction il fallait prendre.

Tout à coup, il y eut une brillante lumière ; c’était une immense torche qu’un des matelots allumait sur le navire pour nous montrer où il se trouvait.

Nous en étions très près, et quand la lumière nous montra la position des naufragés, il y avait de quoi frissonner.

Le navire s’était jeté par la poupe contre les écueils, s’y était enfoncé, et sa proue était en l’air, fort au-dessus de l’eau ; mais les vagues balayaient constamment le pont, et tous ceux qui restaient encore sur le vaisseau ne pouvaient s’y retenir qu’en se cramponnant aux restes des agrès.

Que c’était triste ! il y avait des femmes et de petits-enfants !

Cela me fit penser à ma femme Marie, à mes enfants, Henri, Jenny, et notre petite chérie Marguerite ; aussi je sentis que rien ne me coûterait pour sauver ces femmes et ces enfants.

Je répétai donc au fond de mon cœur, ma prière : Seigneur, sauve-moi, et je continuai à pousser ferme vers le but.

La mer nous chassait avec une violence énorme contre le vaisseau naufragé.

Quand nous fûmes arrivés aussi près que nous l’osâmes, nous jetâmes une ancre afin de ne pas être précipités contre les écueils.

Un très fort câble nous retenait à notre ancre, et nous le laissions courir peu à peu, de manière à nous rapprocher tout doucement du navire en détresse, sous l’action du vent.

Oh ! Quel moment d’anxiété !

On n’entendait absolument rien qu’un ordre donné de temps en temps par Pierre.

Tout à coup, une immense vague nous souleva ; nous laissâmes couler quelques mètres de câbles, et nous trouvâmes côte à côte avec le vaisseau.

Aussi vite que l’éclair, une femme et un enfant nous furent lancés.

- Toutes les mains au câble, et tirez ! cria Pierre, car il vit arriver une autre immense vague, et il savait que si nous ne nous éloignions pas rapidement, notre bateau serait infailliblement brisé contre le navire.

L’ordre exécuté à la minute, nous sauva.

Ensuite, nous nous rapprochâmes de nouveau.

Cette fois-ci, nous pûmes rester plus longtemps ; mais nous dûmes bien des fois nous éloigner et nous rapprocher avant d’avoir pris à notre bord les huit personnes qui restaient sur le vaisseau.

Seigneur, sauve-moi ! Dieu avait entendu ma prière.

Sur mer et sur terre

Dans une diligence pleine d'hommes qui voyageaient ensemble toute une journée, se trouvait un capitaine de vaisseau, robuste marin, à l'expression franche, à l'air distingué, qui causait avec plus de volubilité, riait plus haut et jurait avec plus d'aplomb qu'aucune autre personne de la compagnie.

Le capitaine raconta entre autres un affreux naufrage qu'il avait essuyé dans le golfe de Saint-Laurent.

Quand un ouragan soudain les assaillit, l'équipage prit toutes les mesures commandées par la situation, et s'efforça d'atteindre les côtes rocheuses du Labrador en fuyant devant la tempête.

Mais aucune puissance humaine n'était en état de diriger le navire.

Après avoir dérivé au gré du vent pendant un jour et une nuit, le vaisseau alla donner au matin contre un îlot ; les vagues le lancèrent par-dessus les récifs, pour le laisser enfin accroché sur une roche plus élevée que les autres.

Tous comprirent que le navire ne tarderait pas à être emporté pièce par pièce. Ils se hâtèrent donc de fabriquer un radeau, espérant atteindre le rivage. A peine fut-il achevé que le vaisseau s'effondra.

Les hommes crièrent : " au radeau, au radeau, " mais le capitaine fut le seul, qui, en s'attachant, parvint à s'y maintenir.

Ce fut avec force jurements qu'il raconta cette affreuse scène, et comment les pauvres matelots, qui s'efforçaient en vain de s'accrocher au radeau, furent l'un après l'autre balayés par les vagues furieuses.

" Et à la fin, je demeurai là, seul, ajouta le capitaine ; sans avoir pu sauver la moindre des choses ; sans une bouchée de nourriture, sans une goutte d'eau !

Pendant trois jours et trois nuits, je demeurai sur ce radeau, et j'étais prêt à périr lorsqu'un vaisseau parut.

Il me restait tout juste assez de force pour faire flotter au vent ma chemise de flanelle rouge ; ils la virent et vinrent à mon secours.

J'étais incapable de me tenir debout, ni même de parler ; ma vie tenait à un fil.

Mais enfin me voici en route pour revenir chez moi, après avoir perdu tout ce que je possédais dans ce monde. "

La narration du capitaine avait beaucoup intéressé ses compagnons de voyage, et un monsieur, jusqu'alors fort silencieux, les engagea à faire une généreuse collecte, à laquelle il ajouta la plus grande partie.

Offerte d'une manière très délicate, elle fut acceptée avec une vive reconnaissance et le capitaine parut déchargé d'un grand poids.

Après le coucher du soleil, les passagers sortirent tous de la diligence pour monter à pied une colline.

Le silencieux voyageur marchait à côté du capitaine et se trouva bientôt seul avec lui.

" Capitaine, lui dit-il, me serait-il permis de vous poser une question sans vous offenser ?

" – " Certainement, monsieur ; je serai heureux d'y répondre. "

– " Eh bien ! quand vous vous êtes trouvé seul sur votre radeau, pendant ces longs jours et ces longues nuits, n'avez-vous pas solennellement promis au Seigneur que s'il venait à votre secours vous changeriez de vie et commenceriez à le servir ? "

– " Ceci ne vous regarde pas, monsieur, " répondit le capitaine en devenant très rouge et respirant avec effort. Ils rentrèrent en voiture ; ces deux hommes gardèrent le silence, et bientôt l'on arriva au village où l'on devait passer la nuit.

Le lendemain matin le capitaine devait continuer dans une autre direction.

Avant le point du jour, l'homme silencieux entendit frapper à sa porte.

Après avoir allumé sa chandelle, il ouvrit et se trouva en face du capitaine. Ses yeux étaient rouges, son visage agité et sa large poitrine se soulevait d'émotion.

Il prit la main de son compagnon de route et, avec des soupirs et des sanglots, il lui dit : - " Monsieur, hier je vous ai répondu grossièrement, et je viens vous en demander pardon. Oui, j'ai promis et j'ai fait vœu sur ce radeau que si Dieu m'épargnait, je changerais de vie et le servirais ! Oh, quel pécheur je suis ! Je n'ai pas fermé l'œil de la nuit. Voulez-vous prier pour moi et me pardonner ? "

Le monsieur, très ému, promit ce que le capitaine lui demandait.

Puis la diligence étant attelée, ils se serrèrent la main et se quittèrent pour ne plus se revoir dans ce monde. Se retrouveront-ils dans le monde à venir ?

Ce fait rappelle la prière d'un autre marin.

Un dimanche soir, il y a bien des années, raconte un chrétien anglais, j'accompagnai Mr. Pierre Kitwood, le missionnaire des marins, à la réunion qu'il tenait au dock St-Georges, à Liverpool.

Je fus très frappé des figures différentes et de toutes nuances qui s'y trouvaient réunies ; et j'appris qu'il y avait là des Anglais, des Irlandais, des Ecossais, des Français, des Suédois, des Hollandais, des Allemands, des Norvégiens, des Américains, des Africains et un Indien d'Amérique du Nord.

C'était un aspect instructif et touchant, qui rappelait la maison du Père céleste, où se réuniront les rachetés d'Orient et d'Occident, du Nord et du Midi.

Presque tous ces hommes restèrent pour la réunion de prière qui suivit la prédication, et les simples et ardentes requêtes de plus d'un de ces rudes marins me força à dire : Maître, il est bon d'être ici.

Je n'oublierai jamais entre autres celle d'un capitaine suédois : " O Seigneur ! dit-il avec son accent étranger, il en est ici quelques-uns qui t'ont promis, lorsqu'ils étaient sur mer pendant la tempête, que si tu les ramenais à terre, ils te donneraient leurs cœurs ; mais ils l'ont oublié. Seigneur, remets-leur en mémoire ces promesses, afin qu'ils les accomplissent. "

Oh, chers amis, combien en est-il parmi nous qui ressemblent à ces matelots pendant la tempête !

A l'heure de l'affliction, de la maladie, nous avons promis à Dieu que s'il nous délivrait, s'il nous relevait de notre lit de souffrance, nous vivrions désormais à sa gloire. Mais trop souvent nous avons oublié ces vœux.

Demandons avec le marin suédois que le Seigneur nous remette en mémoire ces promesses, afin que nous le servions fidèlement.

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