Les chefs
Proverbes, chapitre 31, versets 8 et 9 :
Lorsque nous lisons la Bible, et en particulier l’Ancien Testament, nous voyons très souvent le mot " chef " suivi d’un nom propre.
Le mot " chef " s’applique à un homme ou à une femme qui a des responsabilités, dans la vie de ceux que Dieu lui a confiés pour être sous ses ordres. Dans la vie de ses subordonnés.
Dans le monde moderne, malgré tous les changements et le mépris fréquent de l’autorité, il y a encore des hommes et des femmes qui ont une responsabilité vis-à-vis de leurs frères, leurs sœurs, leurs enfants, leur famille, leur assemblée chrétienne.
Leur vie n’est pas une vie simplement personnelle, mais leur responsabilité s’étend autour d’eux.
Cela n’est peut-être pas dans " l’air du temps ", où chacun veut faire ce qui lui plaît, mais je crois que cela est la volonté de Dieu.
Dieu donne à certaines personnes les qualités nécessaires pour veiller sur d’autres personnes.
On peut négliger cela, dire que chacun n’est responsable que de lui-même ; on peut dire aussi : " Suis-je le gardien de mon frère ? "
Mais je crois que chacun ici-bas à une tâche particulière.
Certains ont une tâche plus importante, à cause de leur position spirituelle plus ferme, pour aider lorsque les conditions de vie sont difficiles : décès, grand âge, environnement défavorable.
Sommes-nous des chefs, de ceux qui montrent aux autres le droit chemin, qui prennent soin d’eux et prient continuellement pour eux ?
Si nous ne faisons pas notre tâche avec fidélité, avec cœur, la bénédiction de Dieu ne sera pas sur nous.
Que Dieu nous aide chaque jour.
L’âne du Seigneur
Lecture : Evangile de Luc, chapitre 19, versets 28 à 36.
Introduction :
Dans cet épisode de la vie de Jésus qui nous est rapporté par l’évangéliste Luc, Jésus rentre à Jérusalem, où il va mourir dans quelques jours, sur un petit âne, un ânon, le petit d’une ânesse.
Ce jour-là, Jésus fait une entrée triomphale aux yeux de la foule, car il a accompli beaucoup de miracles (verset 37), et il a ressuscité Lazare (Jean, chapitre 12, versets 17 à 45).
1 – Jésus est humble (lire Zacharie, chapitre 9, verset 9).
Il ne rentre pas à Jérusalem sur un beau cheval harnaché, comme les rois ou les empereurs, mais sur un ânon.
Prenons garde, nous chrétiens, à la foule, aux admirateurs, à l’Eglise, aux disciples.
Ils s’enflamment vite (Luc, chapitre 19, verset 37).
Ils seront beaucoup moins enthousiastes au pied de la croix.
2 – Jésus a besoin d’un ânon.
L’ânon avait certainement une petite taille, et il n’était pas habitué à porter quelqu’un, car personne ne s’était encore assis sur lui (Marc, chapitre 11, verset 2).
Jésus était le premier à s’asseoir sur lui.
Jésus est-il le premier à dominer sur nous, portons-nous le Seigneur, sa croix, son fardeau avec joie, comme un honneur, en sachant que c’est un privilège d’être en-dessous de Jésus-Christ ?
3 – Le Seigneur en a besoin.
Le Seigneur a eu besoin d’un âne (réputé buté, têtu, peu intelligent, il n’était en plus pas dressé, car Matthieu précise que le Seigneur a eu besoin de l’ânesse pour que l’ânon suive).
Ainsi le Seigneur a besoin de nous, même si nous sommes peu intelligents, pas dressés, peu disciplinés, peu capables.
Il a besoin de nous.
Notre tâche est de le suivre, d’être à son écoute, d’avancer quand Il veut, de s’arrêter à son commandement.
Jésus a besoin d’hommes comme Pierre, de femmes comme Marie de Magdala, d’enfants comme Samuel, comme la petite servante de Naaman.
Jésus appelle, et Il a besoin de chacun de nous.
Sommes-nous prêts à suivre ou à résister ?
Conclusion :
La tâche de l’ânon n’était pas facile ce jour-là.
La foule criait, louait Dieu, exprimait sa joie de voir Jésus, celui qui avait donné tant et tant de bénédictions au peuple d’Israël pendant 3 ans.
Et l’ânon marchait tranquillement au milieu de la cohue et du bruit.
On étendait des vêtements sur le chemin.
D’autres coupaient des branches et les jetaient également sous les pieds de l’ânon.
Et lui trottinait calmement, portant Jésus.
Quand on sait ce qui arriva quelques jours plus tard, on imagine ce que cet ânon aurait pu penser au milieu de cette foule en joie et en délire : " Seront-ils là dans une semaine, la fête durera-t-elle toujours ? "
Quelle pensée sage !
Après cet épisode, on ne parlera plus du tout de cet âne.
Il n’a pas fait grand-chose, il a " porté " Jésus au monde.
Et nous, accepterons-nous de faire ce qu’il a fait, porter Jésus au monde, sans en recevoir aucune gloire ?
Nous sommes appelés à être oubliés, mais comme cet ânon, nous pourrons dire : " J’ai eu le privilège de porter sur mon dos Jésus-Christ, le Fils de Dieu, le Sauveur et Seigneur du monde. Je suis rentré en même temps que Lui à Jérusalem. "
Dieu veut tout et peut tout
Le Dieu que nous connaissons ne fait pas les choses à moitié.
Il a prévu pour chacun de ceux qui lui font vraiment confiance, totalement confiance, tout ce qui est nécessaire, pour leur vie ici-bas et pour la vie éternelle.
Faites-vous partie de ceux qui sont prêts à tout donner à Dieu ?
1 – L’apôtre Pierre en faisait partie : il dit à Jésus : " nous avons tout quitté et nous t’avons suivi " (Luc, chapitre 18, verset 28).
2 – La pauvre veuve a donné pour le service de Dieu tout ce qu’elle avait pour vivre (Luc, chapitre 21, verset 4).
3 – Le jeune homme riche pensait : " J’ai observé toutes ces choses depuis ma jeunesse " (Luc, chapitre 18, verset 21).
En fait il lui manquait quelque chose d’important.
4 – Ainsi, quiconque ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple (Luc, chapitre 14, verset 33).
5 – Et aussi, tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux (Matthieu, chapitre 7, verset 12).
6 – N’oublions pas que si nous avons fait tout ce que nous était ordonné, nous restons des serviteurs.
Dieu ne nous doit rien (Luc, chapitre 17, verset 10).
Maintenant, voyons ce que Dieu nous a promis, car Il nous aime, et même si nous sommes serviteurs, Il veut faire de nous des fils et des filles d’adoption :
1 - " Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu, et toutes ces choses vous seront données par-dessus " (Matthieu, chapitre 6, verset 33).
2 - " Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez (Matthieu, chapitre 21, verset 22).
3 – "Si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes naturellement en communion et le sang de Jésus, son fils, nous purifie de tout péché (1 Jean, chapitre 1, verset 7).
4 – La dernière parole de Jésus est : " Tout est accompli " (Jean, chapitre 19, verset 30) pour notre salut.
5 – Jésus est la " parole ", toutes choses ont été faites par elle (Jean, chapitre 1, verset 3).
6 – Et, pour conclure, voici à quel point l’infinie grandeur de la puissance de Dieu se manifeste pour nous qui croyons :
" Il l’a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir.
Il a tout mis sous ses pieds, et il l’a donné pour chef suprême à l’Eglise, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous. "
(Ephésiens, chapitre 1, versets 19 à 23).