Dr F. D.
Ceci est l’histoire de Cléopas.
Disciple de Jésus, il quitte Jérusalem trois jours
après la crucifixion de son maître.
Il rencontre en chemin un homme qui lui explique, à partir des Saintes Écritures, le sens de cette crucifixion.
La tristesse de Cléopas se change en joie,
et au bout du voyage, une immense surprise l’attend.
(Cet essai n'a pas la prétention d'être théologique. Néanmoins il a été lu et corrigé par un théologien et il peut montrer à quel point Dieu avait préparé son peuple d’Israël à la venue du Messie Jésus.)
Le voyage de Cléopas
Mon nom est Cléopas.
Il m’est arrivé un évènement tellement hors du commun, qu’il a été connu de milliards de personnes depuis presque 2000 ans.
Je vivais en terre d’Israël au temps de Jésus, un petit pays situé entre le Liban au nord,
la Mer Rouge au sud, et occupé par le peuple d’Israël.
Au nord du pays, la Galilée, au sud, la Judée. Entre les deux, la Samarie.
Le peuple d’Israël est sous la domination de l’Empire Romain depuis longtemps.
Hérode Antipas administre la Galilée.
Il a fait emprisonner puis décapiter Jean-Baptiste, celui qui baptisait dans le Jourdain.
Jean-Baptiste prêchait le baptême de repentance, pour le pardon des péchés. [1]
La Judée était une province romaine, administrée par un préfet, Ponce Pilate, qui, sous l’influence des chefs des prêtres, des dirigeants et du peuple, avait accordé la crucifixion de Jésus.[2]
Jésus avait commencé son œuvre trois ans auparavant et ce que Jean-Baptiste avait dit de lui se réalisait sous nos yeux.
Il annonçait la bonne nouvelle du Royaume de Dieu, il guérissait les malades, ressuscitait même des morts.
Il délivrait des hommes et des femmes tourmentés par des esprits mauvais.
Aucun esprit méchant ne lui résistait.
Nous avions tous, depuis notre enfance, entendu parler des grandes actions passées de notre Dieu en faveur de son peuple d’Israël, lorsqu’il était opprimé.
De grands prophètes, comme Moïse, des juges, des rois, avaient délivré le peuple d’Israël, qui subsistait malgré tous ses ennemis.
Et voici que l’histoire se répétait.
Nous étions malheureux et Jésus de Nazareth nous avait redonné l’espoir.
C’était un prophète puissant en actes et en paroles.
Tous les jours nous arrivaient de nouveaux témoignages de guérisons miraculeuses qui s’accomplissaient à sa parole.
Nous suivions Jésus, nous l’écoutions, il était notre berger et " nous espérions que ce serait lui qui délivrerait Israël. "[3]
Et voici que notre prophète, notre ami, notre espoir, avait été crucifié entre deux malfaiteurs, comme un bandit.
Il était mort, tous nos espoirs étaient anéantis.
Son corps avait été déposé dans un tombeau, et une lourde pierre en fermait l’entrée.
J’étais resté trois jours à Jérusalem après sa mort horrible, ne sachant où aller, ne sachant où trouver du réconfort, errant dans la ville, cherchant ne pas me faire remarquer par les autorités que je craignais, comme tous les disciples d’ailleurs.
Les compagnons que je croisais étaient pâles, les yeux rougis d’avoir trop pleuré.
Les femmes de notre groupe aussi, bien sûr, même " s’il est vrai que quelques femmes d’entre nous nous ont fort étonnés ; s’étant rendues de grand matin au sépulcre et n’ayant pas trouvé son corps, elles sont venues dire que des anges leur sont apparus et ont annoncé qu’il est vivant. "[4]
Même les apôtres furent mis au courant. " Mais ils prirent ces discours pour des rêveries, et ils ne crurent pas ces femmes. "[5]
Pour ma part, ces évènements m’avaient éprouvé et je voulais quitter Jérusalem, cette ville dont Jésus disait : " Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés… "[6]
L’un de mes compagnons, avec lequel nous avions partagé tant de moments merveilleux, décida de m’accompagner.
J’étais heureux de ne pas partir seul avec le cœur si lourd.
Nous avions à parcourir un voyage de deux heures environ et aurions bien des choses à nous dire….
Mon compagnon et moi-même, nous nous entretenions en marchant de tous ces évènements qui venaient d’avoir lieu à Jérusalem.
Nous avions, pendant trois ans, passé tant de temps ensemble, racontant avec enthousiasme toutes les actions merveilleuses de celui qui avait changé nos vies et nous avait redonné l’espoir.
Mais maintenant nos cœurs étaient meurtris, malheureux, et tout naturellement nous nous étions rapprochés pour pleurer ensemble sur celui que nous aimions et sur nos espoirs déçus.
Alors que nous marchions, exprimant nos doutes et notre déception, je pris soudain conscience qu’un homme s’était approché et marchait à nos côtés, du même pas que nous.
Un voyageur, lui aussi, manifestement désireux de partager notre conversation.
" De quoi vous entretenez-vous en marchant ? " demanda-t-il.[7]
Nous nous sommes arrêtés, tout attristés.
Je pensai en moi-même que la crucifixion de Jésus et la raison de la douleur qui emplissait mon cœur ne pouvaient être inconnues à quelqu’un qui sortait de Jérusalem.
Il était inconcevable qu’un seul habitant de Jérusalem puisse ignorer un fait aussi important.
Cet évènement, qui avait bouleversé la ville et provoqué tant de passions, ne pouvait être inconnu à un homme sensé !
C’est pourquoi je ne pus m’empêcher de lui dire : " Es-tu le seul qui, séjournant à Jérusalem, ne sache pas ce qui y est arrivé ces jours-ci ? "[8]
" Quoi donc ? " demanda-t-il.
Voilà que cet homme semblait encore ne pas comprendre ce dont nous parlions. C’était incompréhensible !
Aussi c’est d’une seule voix et avec véhémence que nous nous sommes écriés :
" Ce qui est arrivé au sujet de Jésus de Nazareth, qui était un prophète puissant en œuvres et en paroles devant Dieu et devant tout le peuple.
" Et comment les principaux sacrificateurs et nos magistrats l’ont livré pour le faire condamner à mort et l’ont crucifié.
" Nous espérions que ce serait lui qui délivrerait Israël ;
" Mais avec tout cela, voici le troisième jour que ces choses se sont passées.
" Il est vrai que quelques femmes d’entre nous nous ont fort étonnés ; s’étant rendues de grand matin au sépulcre et n’ayant pas trouvé son corps,
" Elles sont venues dire que des anges leurs sont apparus et leur ont annoncé qu’il est vivant.
" Quelques-uns de ceux qui étaient avec nous sont allés au sépulcre, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu".[9]
La réaction de l’homme fut si rapide et si inattendue que nous avons immédiatement compris qu’il avait été au cœur des évènements, comme nous.
Il se présentait comme quelqu’un qui connaissait les évènements, et plus encore, qui avait l’intelligence de ces évènements.
Et ce fut notre tour d’être confus, lorsqu’il nous affirma que nous étions sans intelligence, avec un cœur lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes.
Il avait attendu que nous exprimions nos doutes et nos incompréhensions pour pouvoir répondre avec précision aux besoins de nos cœurs et de nos âmes, semblait-il.
Notre réaction de tristesse et nos espoirs déçus étaient pour lui les symptômes d’un manque d’intelligence et de compréhension des évènements prédits à l’avance par les serviteurs de Dieu, et un manque de confiance en Dieu.
J’avoue que j’eus du mal à comprendre cette réaction, mais il continua en disant :
" Ne fallait-il pas que le Christ souffre ces choses et qu’il entre dans sa gloire ? " [10]
Voilà donc ce qu’il était nécessaire que nous comprenions. Les souffrances de Jésus n’étaient pas dues à un hasard, elles étaient nécessaires.
Cette affirmation étonnante ne trouva aucun écho dans mon cœur à ce moment là, je l’avoue.
Face à la mort, aucun espoir ne pouvait se réveiller.
Mais cet homme connaissait les Écritures Saintes et il avait pour but de nous aider à comprendre ce qui s’était passé, de nous expliquer ce qui concernait Jésus dans toutes les Écritures, en commençant par Moïse et par tous les prophètes. Sa démarche était bonne.
La Genèse
Il commença par la Genèse et la désobéissance d’Adam et Ève, séduits par Satan, l’ennemi de Dieu.
La désobéissance d’Adam et Ève les conduit à devenir mortels, mais Dieu conclut quand même avec eux une alliance, lorsqu’il dit de la femme à Satan : " Sa postérité t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. "[11]
La postérité de la femme, c’est Christ, qui écrase la tête de Satan.
Après leur désobéissance, Adam et Ève se cachent car ils savent qu’ils sont nus.
Ils ne peuvent plus paraître devant Dieu.
Mais Dieu les revêt d’habits de peaux de bête.
Le premier sacrifice d’animal est accompli, pour permettre à l’homme et à la femme de paraître devant Dieu.
Ce premier sacrifice préfigure le sacrifice de Christ, accompli par l’expiation des péchés.
Puis Ève met au monde ses deux premiers fils, Caïn et Abel.
Lorsque Caïn et Abel font une offrande à l’Eternel, l’offrande de Caïn, des fruits de la terre, est rejetée. Elle n’est pas agréable à Dieu.
Celle d’Abel, qui a sacrifié les premiers-nés de son troupeau, est acceptée par Dieu.
Abel montrait ainsi qu’il savait que son péché ne pouvait être effacé sans effusion de sang expiatoire. [12]
Cet agneau offert par Abel préfigure le sacrifice de Christ, dont Jean-Baptiste disait :
" Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. " [13]
Abel avait compris que ses parents, pour pouvoir se tenir en présence de Dieu, avaient dû être revêtus de vêtements de peau, ce qui impliquait un sacrifice d’animal, un sacrifice d’expiation.
En refusant de verser le sang, Caïn ne voulait pas admettre que son péché nécessitait qu’un être vivant prenne sa place et soit sacrifié à sa place, pour qu’il soit purifié et puisse s’approcher de Dieu. C’était pourtant la seule voie vers Dieu après le péché.
Et il tua son frère, dont Dieu avait accepté l’offrande.
Ce n’est d’ailleurs pas de Caïn que sera issue une postérité acceptée par Dieu pour le connaître et le servir, mais de Seth, le troisième fils d’Adam et Ève.
Deux des descendants de Seth, Hénoch et Noé, obéissent à Dieu.
L’humanité s’est tellement corrompue du temps de Noé, que Dieu décide d’envoyer un déluge d’eau pour l’éliminer. Seul Noé reste fidèle à Dieu, et Dieu reste fidèle à Noé.
L’arche construite par Noé sur l’ordre de Dieu lui permettra d’échapper au déluge.
Après le déluge, Noé construit un autel qu’il consacre à l’Éternel.
Il prend des animaux purs et les offre à Dieu en sacrifice sur l’autel. Et Dieu s’apaise envers la race humaine.[14]
Dieu établit maintenant une alliance avec Noé..[15]
Et Sem, son fils premier-né, sera l’ancêtre d’Abram. (Dont le nom deviendra Abraham)
Dieu fait alliance avec Abraham et lui demande de partir de son pays. Alors que lui et sa femme sont stériles et très âgés, ils reçoivent la promesse de devenir une grande nation qui vivra dans le pays vers lequel ils se dirigent, le pays de Canaan.
Sarah, femme d’Abraham, mettra effectivement au monde un fils, Isaac, qui sera lui-même père d’Esaü et de Jacob.
Jacob, c’est Israël, le peuple choisi par Dieu pour y faire naître le Messie.
Jacob (Israël) était issu d’Abraham, le père de tous ceux qui sont justifiés par la foi en Dieu. Abraham a eu foi en Dieu au point de ne pas lui refuser Isaac, le fils de la promesse.
Et Christ est aussi, par sa mère, issu d’Abraham, et sauveur de tous les croyants.
Au cours de sa vie, Abraham rencontrera une fois Melchisédech, [16] qui fait apporter le pain et le vin. (Les symboles du sacrifice de Christ)
Avant de faire alliance avec Abraham, Dieu lui demande un sacrifice.[17]
Il avertit alors Abraham que ses descendants seront étrangers et asservis pendant 400 ans dans un autre pays que le leur.
C’est ce qui arrive effectivement lorsque Joseph, arrière petit-fils d’Abraham, fait venir toute la famille de son père Jacob (Israël) en Égypte, pour la sauver de la famine qui sévit dans le pays de Canaan.
Lorsque les enfants d’Israël se sont multipliés au point de former un grand peuple en Égypte, le pharaon a peur et lutte contre l’accroissement du peuple.
Mais Dieu veille sur son peuple et prépare Moïse pour le ramener dans le pays de Canaan.
La sortie d’Égypte est une véritable épreuve de force entre pharaon, roi d’Égypte, accompagné d’enchanteurs et de magiciens, et de l’autre côté Moïse, accompagné d’Aaron son frère et surtout de l’Éternel.
L’Exode
Aucune des plaies envoyées par Dieu à l’Égypte ne vaincront le cœur de pharaon jusqu’à la dixième plaie, la mort de tous les premiers-nés du pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’aux animaux.
Le jour où Dieu fait venir la dixième plaie sur le pays d’Égypte, il ordonne aussi à tous les enfants d’Israël le sacrifice d’un agneau sans défaut, mâle, âgé d’un an.
C’est la pâque de l’Éternel.
Les enfants d’Israël devaient le manger et mettre son sang sur les deux poteaux et le linteau de la porte des maisons où on le mangeait.
L’Éternel avait promis : " Le sang vous servira de signe, sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang, et je passerai par-dessus-vous, et il n’y aura pas de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays d’Egypte".[18]
Cette pâque est l’image de Christ, agneau de Dieu sans défaut, et dont le sang répandu à la croix assure le rachat à ceux qui acceptent ce salut par la foi.
(Le croyant est sauvé par le sang de Christ, l’agneau immolé et il se fortifie en mangeant l’agneau, image de la parole de Dieu lue et écoutée.)
" Le séjour des enfants d’Israël en Egypte fut de 430 ans, et au bout de 430 ans, le jour même, toutes les armées de l’Éternel sortirent du pays d’Égypte".[19]
Ainsi s’accomplit ce que Dieu avait annoncé à Abraham.
Le peuple d’Israël marcha pendant 40 ans dans le désert, précédé par l’Éternel, qui "allait devant eux le jour dans une colonne de nuée, la nuit dans une colonne de feu. "[20]
Pendant ces 40 années, les enfants d’Israël connurent des expériences difficiles, nécessaires à leur éducation.
Ils furent nourris et abreuvés de manière surnaturelle.
La manne préfigure le corps de Christ sacrifié : Il donna sa chair pour que le croyant ait la vie.
Le rocher frappé qui donne de l’eau est Christ, qui donne gratuitement la vie du Saint-Esprit.
Au mont Sinaï, Israël reçoit la loi.
Cette loi n’était pas destinée au salut du peuple, puisque ce salut était donné gratuitement au travers du sacrifice de l’agneau pascal.
Mais par la loi, la nation déjà rachetée devait être éduquée et mise à part des autres peuples pour devenir le peuple élu appartenant à Dieu.
La loi comportait les " commandements " de Dieu, les " ordonnances " réglant sa vie religieuse et offrant une possibilité d’expiation, et les lois civiles qui régissaient la vie sociale d’Israël.
Mais déjà, c’était la " grâce " de Dieu qui ouvrait l’accès jusqu’au Père au moyen de sacrifices sanglants.
La justice s’obtenait déjà par la foi en Dieu. Après la désobéissance, pour satisfaire la justice du Dieu saint, l’homme n’avait pas d’autre alternative que de s’approcher avec un sacrifice expiatoire. Maintenant, l’expiation a été faite une fois pour toutes par Jésus, le Christ.
Mais Israël a mal interprété le but de la loi ; il a recherché la justice en accomplissant de bonnes œuvres et en se conformant aux ordonnances cérémonielles, pensant plaire à Dieu par ses œuvres, comme Caïn.
C’est ce qui a amené une grande partie d’Israël à rejeter son Messie.
Israël avait oublié que c’était la grâce qui avait ouvert l’accès à Dieu au moyen de sacrifices sanglants !
Ces sacrifices préfiguraient celui de Jésus, le Christ, le Sauveur, l’Agneau de Dieu venu pour ôter le péché du monde.[21]
La loi est sainte, juste, bonne et spirituelle, bien sûr, puisqu’elle a été donnée par Dieu, mais elle ne justifie personne. Elle doit conduire à Christ.
L’Exode : Le Tabernacle
C’est d’après les ordres de Dieu que furent faits le tabernacle et l’arche.
Des chérubins étaient représentés sur le couvercle de l’arche, le propitiatoire, et Dieu avait dit :
" C’est là que je me rencontrerai avec toi ; du haut du propitiatoire, entre les deux chérubins placés sur l’arche du témoignage, je te donnerai tous mes ordres pour les enfants d’Israël".[22]
Aucun objet, aucune représentation ne se trouvait sur le propitiatoire, car Dieu ne voulait pas être représenté, de quelque manière que ce soit.
Le propitiatoire, comme son nom l’indique, avait pour but de rendre Dieu propice, favorable à l’homme, car le sang expiatoire était versé sur lui.
L’arche du témoignage était isolée du reste du tabernacle par un voile, qui séparait le lieu saint du lieu très saint.
Le souverain sacrificateur seul pouvait pénétrer dans le lieu très saint, avec du sang, ce qui signifiait que l’accès vers Dieu n’était pas encore libre aux croyants.
Lorsque Christ a expiré, ce voile s’est déchiré en deux, de haut en bas, donnant libre accès à Dieu à tous ceux qui s’approchent de lui dans la foi en son Fils.
Le sacerdoce a été donné à Aaron et à ses descendants, qui préfigurent Christ et les croyants de la période de l’Église".[23]
Christ est notre souverain sacrificateur selon l’ordre intransmissible et divin de Melchisédech.[24]
Nous n’avons plus besoin des sacrifices d’animaux pour nous approcher de Dieu. Christ a reçu un corps, et Il a donné sa vie en sacrifice parfait et définitif pour le péché.
Dieu avait demandé à Israël, qu’il avait racheté et aimé, de ne pas avoir d’autres dieux que lui, et de ne se faire aucune image pour en faire un dieu et l’adorer.
Mais en l’absence de Moïse, le peuple d’Israël avait fait un veau en or pour se prosterner devant lui. Le jugement de Dieu avait été très dur.
Le Dieu d’Israël n’avait rien de commun avec les dieux des peuples qui entouraient Israël. Dieu est Esprit, invisible. Seul Jésus, son fils, a reçu un corps, puisqu’il était destiné à devenir sacrifice expiatoire pour les péchés du monde.[25]
Le Lévitique
Le livre du Lévitique est consacré au culte rendu à Dieu par Son peuple racheté. Le peuple racheté par Dieu est appelé à se souvenir qu’il ne peut être pardonné sans sacrifices et il est appelé à vivre dans la sainteté, comme l’indique la fréquence des termes en relation avec la sainteté et les sacrifices dans ce livre du Lévitique.
Ceci montrait que sans effusion de sang, il n’y avait pas de pardon.
" Et presque tout, d’après la loi, est purifié avec du sang, et sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon. "[26]
Le sacrifice était emporté hors du camp et brûlé.[27]
Et de même, Christ a souffert hors du camp.[28]
Le jour des expiations était la date la plus importante du calendrier hébraïque (Yom Kippour).
C’était le seul jour dans l’année où le souverain sacrificateur pénétrait dans le lieu très saint.
Le propitiatoire devait être aspergé 7 fois du sang de la victime expiatoire.
Bien sûr, on devait offrir chaque année les mêmes sacrifices, car les animaux sacrifiés ne pouvaient devenir notre substitut. Ils préfiguraient seulement le sacrifice parfait de Christ.
Il nous fallait un substitut à la fois homme, et aussi Dieu, sans péché.
C’est pourquoi Christ, homme Dieu, a été fait chair, il a offert son corps en sacrifice parfait.[29]
Si Christ n’avait pas reçu un corps de chair et de sang, jamais il n’aurait pu être la victime expiatoire parfaite et suffisante pour expier les péchés du monde.
Par l’expiation substitutive de Christ, Dieu peut demeurer juste tout en justifiant les pécheurs qui croient.
Il faut remarquer que Christ est mort à la neuvième heure, ce qui coïncide avec le moment où l’on offrait chaque année l’agneau pascal et celui où l’on offrait chaque jour le second sacrifice.
La mise à part d’Israël et les lois qui régissaient les relations humaines en faisaient un peuple à part en ce qu’il était invité à ne pas se venger du mal et à aimer son prochain comme lui-même : " Tu aimeras ton prochain comme toi-même. "[30]
Mais le peuple ne tarderait pas à comprendre que sans l’Esprit de Dieu, c’était impossible.
Samuel
Dans le deuxième livre du prophète Samuel, Dieu fait alliance avec David, roi d’Israël et promet qu’Il " affermira pour toujours le trône de son royaume. "[31]
En effet, Christ naquit de Marie, qui ne descendait pas de Salomon mais de Nathan, un autre fils de David. Mais Joseph, l’époux de Marie, par filiation royale de Salomon, transmit légalement son trône à Christ.
La désobéissance de David et de Salomon entraîna le châtiment, d’abord avec la division du royaume d’Israël sous le règne de Roboam puis avec les captivités (le peuple d’Israël fut emmené captif à Babylone)
Depuis cette période, un seul Roi descendant de David fut couronné à Jérusalem, et encore, fut-il couronné d’épines, c’est Christ.
Mais Dieu avait accompli sa promesse.
Les Psaumes
Les Psaumes contiennent également beaucoup de prophéties messianiques.
Ils dépeignent Christ dans ses souffrances :
" Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m’as-tu abandonné ? "[32]
" Recommande-toi à l’Eternel ! L’Eternel le sauvera, il le délivrera puisqu’il l’aime. "[33]
" Ils ont percé mes mains et mes pieds. "[34]
Toutes ces paroles se sont réalisées à la croix, sous nos yeux, ainsi que :
" Pour apaiser ma soif, ils m’abreuvent de vinaigre. "[35]
Dans son règne :
" L’Eternel m’a dit : Tu es mon Fils ! Je t’ai engendré aujourd’hui. "[36]
Lors de sa seconde venue :
Le Psaume 110 représente Christ comme Fils de Dieu et sacrificateur selon l’ordre de Melchisédech.
Il affirme la divinité de Jésus, face à ceux qui nient le sens divin de son titre de Seigneur.
" Parole de l’Eternel à mon Seigneur : assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. "[37]
" L’Eternel l’a juré, et il ne s’en repentira pas : Tu es sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédech. "[38]
Ce psaume affirme la divinité de Jésus, descendant de David et objet de la promesse de Dieu, et aussi le sacerdoce éternel du Messie.
Les prophètes
Ésaïe
Naissance de Jésus : [39]
" Voici la vierge deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d’Emmanuel (Ce qui signifie : Dieu avec nous).
Le sacrifice de Christ, Serviteur de l’Éternel et substitut de l’homme au chapitre 53 :
" Qui a cru à ce qui nous était annoncé ?
" Qui a reconnu le bras de l’Eternel ?
" Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée ; il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n’avait rien pour nous plaire.
" Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas.
" Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié.
" Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.
" Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie ; et l’Eternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous.
" Il a été maltraité et opprimé, et il n’a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent ; il n’a point ouvert la bouche.
" Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment ; et parmi ceux de sa génération, qui a cru qu’il était retranché de la terre des vivants et frappé pour les péchés de mon peuple ?
" On a mis son sépulcre parmi les méchants, son tombeau avec le riche, quoiqu’il n’eût point commis de violence et qu’il n’y eut point de fraude dans sa bouche.
" Il a plu à l’Eternel de le briser par la souffrance…
" Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, il verra une postérité et prolongera ses jours ; et l’œuvre de l’Eternel prospérera entre ses mains.
" A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards ; par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes, et il se chargera de leurs iniquités.
" C’est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands ; il partagera le butin avec les puissants, parce qu’il s’est livré lui-même à la mort, et qu’il a été mis au nombre des malfaiteurs, parce qu’il a porté les péchés de beaucoup d’hommes, et qu’il a intercédé pour les coupables. "[40]
La première venue du Seigneur : [41]
" L’Esprit du Seigneur, l’Eternel, est sur moi, Car l’Eternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux ;
Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé,
Pour proclamer aux captifs la liberté,
Et aux prisonniers la délivrance ;
Pour publier une année de grâce de l’Eternel … "
Jérémie
" Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où je susciterai à David un germe juste ; il régnera en roi et prospèrera, il pratiquera la justice et l’équité dans le pays. "[42]
" Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où j’ensemencerai la maison d’Israël et la maison de Juda d’une semence d’hommes et d’une semence de bêtes.
" Et comme j’ai veillé sur eux, pour arracher, abattre, détruire, ruiner et faire du mal, ainsi je veillerai sur eux pour bâtir et pour planter, dit l’Éternel.
" En ces jours-là, on ne dira plus : Les pères ont mangé des raisins verts, et les dents des enfants en ont été agacées.
" Mais chacun mourra pour sa propre iniquité ; tout homme qui mangera des raisins verts, ses dents en seront agacées.
" Voici les jours viennent, dit l’Éternel, où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle, non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères, le jour où je les saisis par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte, alliance qu’ils ont violée, quoique je fusse leur maître dit l’Éternel.
" Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit l’Éternel : je mettrai ma loi au-dedans d’eux, je l’écrirai dans leur cœur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. "[43]
" La parole de l’Éternel fut adressée à Jérémie, en ces mots :
" Ainsi parle l’Éternel ; si vous pouvez rompre mon alliance avec le jour et mon alliance avec la nuit, en sorte que le jour et le nuit ne soient plus en leur temps, alors aussi mon alliance sera rompue avec David, mon serviteur, en sorte qu’il n’aura point de fils régnant sur son trône.
" Et mon alliance avec les Lévites, les sacrificateurs, qui font mon service.
" De même qu’on ne peut compter l’armée des cieux, ni mesurer le sable de la mer, de même je multiplierai la postérité de David, mon serviteur, et les Lévites qui font mon service.
" La parole de l’Éternel fut adressée à Jérémie, en ces mots :
" N’as-tu pas remarqué ce que disent ces gens : Les deux familles que l’Éternel avait choisies, il les a rejetées ?
" Ainsi ils méprisent mon peuple, au point de ne plus le regarder comme une nation.
Ainsi parle l’Eternel :
" Si je n’ai pas fait mon alliance avec le jour et avec la nuit, si je n’ai pas établi les lois des cieux et de la terre, alors aussi je rejetterai la postérité de Jacob et de David, mon serviteur, et je ne prendrai plus dans sa postérité ceux qui domineront sur les descendants d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.
" Car je ramènerai leurs captifs, et j’aurai pitié d’eux. "[44]
Ce germe juste suscité à David, c’est Jésus, le Christ.
Daniel
" O roi, tu regardais, et tu voyais une grande statue ; cette statue était immense, et d’une splendeur extraordinaire ; elle était debout devant toi, et son aspect était terrible. "[45]
Cette vision décrit prophétiquement la succession des divers empires universels et leurs destructions finales par Christ.
C’est le temps des nations.
" Sache-le donc, et comprend ! Depuis le moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie jusqu’à l’Oint, au Conducteur, il y a sept semaines ; dans soixante-deux semaines, les places et les fossés seront rétablis, mais en des temps fâcheux. "[46]
Christ est l’oint et le conducteur.
Joël
" Après cela, je répandrai mon esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens des visions.
" Même sur les serviteurs et sur les servantes, dans ces jours-là, je répandrai mon esprit."[47]
Michée
" Et toi, Bethléhem Ephrata, petite entre les milliers de Juda, de toi sortira pour moi celui qui dominera sur Israël, et dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours de l’éternité. "[48]
Celui qui domine sur Israël entre dans l’histoire des hommes à Bethléhem, par sa naissance. C’est Jésus. Mais en fait Son action dure de toute éternité.
Zacharie
" Il me fit voir Josué, le souverain sacrificateur, debout devant l’ange de l’Éternel, et Satan qui se tenait à sa droite pour l’accuser.
" L’Éternel dit à Satan : Que l’Éternel te réprime, Satan ! Que l’Éternel te réprime, lui qui a choisi Jérusalem !
" N’est-ce pas là un tison arraché du feu ?
" Or Josué était couvert de vêtements sales, et il se tenait debout devant l’ange. L’ange, prenant la parole, dit à ceux qui étaient devant lui : Otez-lui les vêtements sales !
" Puis il dit à Josué : Vois, je t’enlève ton iniquité, et je te revêts d’habits de fête. Je dis : qu’on mette sur sa tête un turban pur !
" Et ils mirent un turban pur sur sa tête, et ils lui mirent des vêtements.
" L’ange de l’Éternel était là.
" L’ange de l’Éternel fit à Josué cette déclaration : Ainsi parle l’Éternel des armées : si tu marches dans mes voies et si tu observes mes ordres, tu jugeras ma maison et tu garderas mes parvis, et je te donnerai libre accès parmi ceux qui sont ici.
" Ecoute donc, Josué, souverain sacrificateur, toi et tes compagnons qui sont assis devant toi ! Car ce sont des hommes qui serviront de signes.
" Voici, je ferai venir mon serviteur, le germe. Car voici, pour ce qui est de la pierre que j’ai placée devant Josué, il y a sept yeux sur cette seule pierre ; voici, je graverai moi-même ce qui doit y être gravé, dit l’Éternel des armées ; et j’enlèverai l’iniquité de ce pays, en un jour.
" En ce jour-là, dit l’Éternel des armées, vous vous inviterez les uns les autres sous la vigne et sous le figuier. "[49]
Cette vision montre Josué couvert de vêtements sales, et l’ange de l’Éternel lui ôte ses vêtements sales.
C’est le dépouillement de la propre justice, pour être revêtu de la justice de Dieu.
La conversion d’Israël nécessite l’abandon de sa propre justice.
Lors de la première venue de Jésus, les Juifs ont refusé d’abandonner leur propre justice pour recevoir celle de Dieu, et c’est cela qui les a aveuglés sur la présence du " germe ", Jésus.
" L’Éternel me dit : Jette-le au potier, ce prix magnifique auquel ils m’ont estimé ! Et je pris les trente sicles d’argent, et je les jetai dans la maison de l’Éternel, pour le potier. "[50]
Le rejet et la trahison de Christ ont entraîné la colère de Dieu sur Israël et sur Juda, qui fut détruit en l’année 70 de notre ère.
Christ était le berger qui vient au nom de son Père.
Il fut rejeté, sauf par ses propres brebis" Frappe le berger et que les brebis se dispersent. "[51]
Épilogue
Pendant que notre compagnon de voyage parlait, j’avais senti mon cœur s’apaiser, comme si un baume avait été répandu sur ma souffrance intérieure. Je voyais bien aussi que mon ami n’avait plus le même visage tourmenté.
Aussi, lorsque nous sommes arrivés à destination et que cet homme qui nous avait rejoints fit mine de continuer sa route, nous avons beaucoup insisté pour le retenir avec nous.
Il a accepté de rester et s’est mis à table avec nous.
Il est alors arrivé une chose que je n’oublierai jamais.
Pendant qu’il était à table avec nous, il a pris le pain et a rendu grâces devant nous, puis il l’a rompu et nous l’a donné, comme il l’avait toujours fait, lorsque nous partagions le pain avec lui.
Car c’était lui, Jésus, ressuscité, lui-même, qui était devant nous. Je l’ai reconnu à la seconde même où il a rompu le pain.
Ma joie était si grande que je n’osais y croire, mais il disparut de devant nous en un instant.
Avec mon compagnon, nous étions surexcités, nos cœurs bouillonnaient de joie et nous n’arrêtions pas de répéter la même phrase :
" Notre cœur ne brûlait-il pas au-dedans de nous, lorsqu’il nous parlait et nous expliquait les Écritures ? "[52]
Dès ce moment, nous n’avons eu qu’une seule envie, celle de retourner à Jérusalem pour témoigner de ce qui nous était arrivé.
Nous n’avons pas marché, nous avons couru, pour ce voyage de retour.
Ainsi, ce que les femmes avaient dit était vrai, il était vivant.
Nous sommes entrés en trombe dans la pièce où se trouvaient assemblés les onze, avec d’autres disciples, et ils confirmèrent sa résurrection : il était apparu à Simon.
Pendant que nous parlions, lui-même se présenta devant nous en nous souhaitant la paix. Mais nous étions épouvantés, croyant voir un esprit.
Alors il nous montra ses blessures et mangea devant nous. Nous avons même pu le toucher.
Puis il nous dit :
" C’est là ce que je vous disais lorsque j’étais encore avec vous, qu’il fallait que s’accomplisse tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes, dans les Psaumes.
Alors il nous ouvrit l’esprit, afin que nous comprenions les Écritures.
Et il nous dit : "Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, et qu’il ressusciterait des morts le troisième jour, et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem.
" Vous êtes témoins de ces choses.
" Et voici, j’enverrai sur vous ce que mon Père a promis ; mais vous, restez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’en haut. "[53]
A la suite de tous ces évènements, Jésus s’est séparé de nous et est parti rejoindre son Père et notre Père, son Dieu et notre Dieu.
Nous avons attendu à Jérusalem ce qu’il avait promis, l’Esprit de Dieu, qui a été abondamment répandu sur nous tous, et alors a commencé le temps de l’Église.
Les références ont été prises dans la Bible traduite sur les textes originaux hébreux et grecs par Louis Segond, docteur en théologie, et sont reproduites en italique. (Nouvelle édition de Genève 1979)
[1] Évangile de Marc, chapitre 1, verset 4
[2] Évangile de Luc, chapitre 23, versets 13 à 25
[3] Évangile de Luc, chapitre 24, verset 21
[4] Évangile de Luc, chapitre 24, versets 22 et 23
[5] Évangile de Luc, chapitre 24, verset 11
[6] Évangile de Matthieu, chapitre 2,3 verset 37
[7] Évangile de Luc, chapitre 24, versets 17 à 24
[8] Évangile de Luc, chapitre 24, versets 17 à 24
[9] Évangile de Luc, chapitre 24, versets 17 à 24
[10] Évangile de Luc, chapitre 24, versets 25 et 26
[11] Genèse, chapitre 3, verset 15
[12] Genèse, chapitre 4, verset 4 ; Hébreux chapitre 9, verset 22 ; hébreux, chapitre 11, verset 4
[13] Évangile de Jean, chapitre 1, verset 29
[14] Genèse, chapitre 8, verset 20
[15] Genèse, chapitre 9, verset 16
[16] Genèse, chapitre 14, verset 18
[17] Genèse, chapitre 15, verset 9
[18] Exode, chapitre 12, verset 13
[19] Exode, chapitre 12, verset 40 et 41
[20] Exode, chapitre 13, verset 21
[21] Évangile de Jean, chapitre 1, verset 29
[22] Exode, chapitre 25, verset 22
[23] Exode, chapitre 28
[24] Hébreux, chapitre 7
[25] Exode, chapitre 32
[26] Hébreux, chapitre 9, verset 26
[27] Lévitique, chapitre 4, verset 12
[28] Hébreux, chapitre 9, verset 22
[29] Psaume, chapitre 40, verset 8
[30] Lévitique, chapitre 19, verset 18
[31] 1 Samuel, chapitre 7, verset 13
[32] Psaume, chapitre 22, verset 1
[33] Psaume, chapitre 22, verset 9
[34] Psaume ,chapitre 22, verset 17
[35] Psaume, chapitre 69, verset 22
[36] Psaume, chapitre 2, verset 7
[37] Psaume, chapitre 110, verset 1
[38] Psaume, chapitre 110,verset 4
[39] Ésaïe, chapitre 7, verset 14
[40] Ésaïe, chapitre 53
[41] Ésaïe, chapitre 61, versets 1 à 2 (début du verset)
[42] Jérémie, chapitre 23, verset 5
[43] Jérémie, chapitre 31, versets 27 à 33
[44] Jérémie, chapitre 33, versets 19 à 26
[45] Daniel, chapitre 2, verset 31
[46] Daniel, chapitre 9, verset 25
[47] Joël, chapitre 2, versets 28 et 29
[48] Michée, chapitre 5, verset 1
[49] Zacharie, chapitre 3
[50] Zacharie, chapitre 11, verset 13
[51] Zacharie, chapitre 13, verset 7
[52] Évangile de Luc, chapitre 24, verset 32
[53] Évangile de Luc, chapitre 24, versets 44 à 49