Cinquante ans de marche avec Dieu

Avant propos

Asa Mahan né en Amérique le 9 novembre 1799, est mort en Angleterre le 4 avril 1889 après y avoir passé les quinze dernières années de sa vie.

Soit par la prédication, soit par divers écrits, Mahan a exposé avec force et clarté la doctrine de la sanctification par la foi, ainsi que la nécessité de recevoir le baptême du Saint-Esprit pour pouvoir réaliser dès ici-bas l’affranchissement du péché et vivre d’une vie sainte.

Sa vie chrétienne avait été transformée par l’expérience qu’il avait faite lui-même de la réalité des promesses de Dieu à cet égard et de la fidélité de Dieu à les accomplir pour ceux qui les accueillent avec foi.

C’était donc avec conviction et certitude, qu’il pouvait en parler.

Pendant les derniers mois de sa vie et tant qu’il put sortir, il aimait à distribuer aux personnes qu’il rencontrait son petit traité : Cinquante ans de marche avec Dieu qui fut une lumière bénie pour un grand nombre d’âmes.

Le déclin de ses forces pendant son dernier hiver fut suivi au printemps d’une pneumonie qui vint mettre fin à sa longue et utile carrière terrestre.

Dès qu’il fut averti que le moment de déloger approchait, il accueillit cette perspective avec un sourire de bonheur, louant son Dieu et le priant soit pour l’Eglise, soit pour les pécheurs inconvertis.

Malgré sa grande faiblesse, on saisit les paroles suivantes qui s’échappaient peu à peu de ses lèvres : O merveille ! Merveilleuse source de vie !... Criez : Hosanna ! Criez : Hosanna !... Oh ! Que le nom de Jésus est doux à l’oreille de celui qui croit ! …. Un pécheur sauvé…. Sauve les pécheurs !! … Sauve ce pauvre monde. Sauve-les perdus !

Un peu plus tard, on l’entendit prier Dieu d’accorder à l’Eglise de Christ un baptême de puissance et d’envoyer des dizaines de milliers de croyants pour annoncer le salut jusqu’aux extrémités de la terre.

Enfin, lorsque les portes du ciel s’ouvrirent pour le laisser entrer, quelle impression d’imposante solennité saisit tous ceux qui étaient à genoux autour de son lit ! On sentait que la présence du Seigneur venait remplir la chambre de son serviteur.

Ces détails sont tirés du journal " Divine life " (juin 1889) qui avait été fondé par Mahan, et de la préface du Baptême de l'Esprit, un de ses nombreux ouvrages traduit en français peu de temps après sa mort.

Introduction

Au moment de parler de ma vie passée, je n’oublie pas que si je cherchais ici ma propre gloire, j’offenserais mon Dieu Sauveur et me ferais le plus grand tort à moi-même.

Mon seul but en plaçant sous les yeux du lecteur les trois principales périodes de ma vie est donc uniquement de lui offrir ce qui me paraît propre à l’éclairer et lui être utile.

Cinquante ans de marche avec Dieu

Le 9 novembre 1884, j’ai accompli ma quatre-vingt-cinquième année.

Les dix-sept premières années de ma vie se sont écoulées dans les ténèbres du péché et de l’impénitence " sans espérance et sans Dieu dans le monde " (Ephésiens, chapitre 2, verset 12).

Les dix-huit années qui les suivirent s’écoulèrent pour moi dans le demi-jour de cette demi-foi qui a reçu Christ pour la justification mais qui ne sait à peu près rien de lui pour la sanctification, et qui l’ignore absolument quant à cette promesse : " C’est lui qui vous baptisera du Saint-Esprit et du feu " (Luc, chapitre 3, verset 16).

Enfin, pendant les dernières cinquante années, j’ai reçu la grâce de " marcher avec Dieu " à la brillante lumière de cette parole : " Vous avez tout pleinement en Christ " (Colossiens, chapitre 2, verset 10), trouvant en lui " sagesse, justice, sanctification et rédemption " (1 Corinthiens, chapitre 1, verset 30) trouvant en lui non seulement " l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde " (Jean, chapitre 1, verset 29), mais encore celui qui baptise du Saint-Esprit " (Marc, chapitre 1, verset 8), et vivant par conséquent de la vie bénie où " l’Eternel est une lumière perpétuelle et où les jours de deuils sont finis " (Esaïe, chapitre 60, verset 20).

Malgré mon âge avancé je me tiens presque aussi droit que jamais et je marche d’un pas élastique et ferme.

Ma voix a conservé sa clarté et sa force, si bien que pendant les trois dernières années j’ai pu me faire entendre distinctement d’un auditoire comptant près de cinq mille personnes.

Quant à mes facultés intellectuelles, j’en réfère à mes écrits comme collaborateurs du journal : Divine Life (Vie divine) et pour ce qui concerne la prolongation de ma vie, je me souviens sans cesse que je suis vieux et que bientôt je serai appelé à partir pour " être avec Christ. "

Si on me demandait comment, après avoir débuté dans la vie avec une constitution très faible, j’ai pu obtenir la santé dont je jouis actuellement, malgré des travaux dépassant la moyenne de ce que font beaucoup d’autres, je répondrais ceci :

Depuis que j’ai reçu mon Sauveur dans la plénitude de ses grâces j’ai regardé la pureté et la santé comme étant naturellement alliées, et pendant bien des années, j’ai éprouvé que " la prière du juste faite avec zèle a une grande efficace " pour guérir les maladies, aussi bien que pour effacer les péchés (Jacques, chapitre 5, verset 16).

En outre, depuis plus de soixante ans, je n’ai usé ni du poison destructeur de l’opium, ni de boissons fermentées, ni de tabac sous aucune forme.

Voici quelques réflexions sur les trois principales périodes de ma vie, à commencer par :

Mes années d'impénitence

Quoiqu’aux yeux du public je fusse dans ce temps-là un jeune homme d’une moralité exceptionnelle, personne ne pouvait être plus loin de Dieu que moi.

Jamais, si ce n’est aux genoux de ma mère, je ne présentais à Dieu de prière sous aucune forme.

Jamais je n’éprouvais, ni n’exprimais un sentiment de reconnaissance pour quelque grâce reçue de lui.

Jamais je ne confessais un seul péché.

Jamais non plus je n’évitais de faire quelque chose en considération de sa volonté, de son approbation ou de sa désapprobation.

Je dois avouer que cette vie sans Dieu ne venait pas de ce que je fusse athée, mais qu’elle était telle malgré la certitude que j’avais de la parfaite vérité de la religion chrétienne.

Elle était la conséquence naturelle et logique de la doctrine qu’on m’avait enseignée dès mon enfance et qui était considérée comme saine et vraie par tous les croyants que je connaissais alors.

En voici les principaux traits :

1° De toute éternité Dieu a déterminé tout ce qui arrive.

2° Une partie des hommes et des anges sont prédestinés à jouir de la vie éternelle, tandis que d’autres sont condamnés d’avance à la mort éternelle.

Soit les uns, soit les autres sont individuellement et irrévocablement désignés, si bien que leur nombre arrêté d’avance ne peut ni s’accroître, ni diminuer.

3° Tout individu, à moins d’être un élu, devra encourir la colère de Dieu et la damnation éternelle pour les trois raisons suivantes : pour un acte inique commis par l’un de ses ancêtres quelques milliers d’années avant l’existence de ses descendants.

Pour une nature perverse provenant de cet ancêtre, et à laquelle pourtant ses descendants n’avaient pas plus contribué qu’au premier péché d’Adam ; puis pour ses péchés individuels qu’il lui était impossible de ne pas commettre, soit à cause de la sainteté de la loi de Dieu, soit à cause de sa propre nature déchue.

4° Tant qu’un homme persiste dans son impénitence, toute prière de sa part et tout acte religieux seraient " une abomination " aux yeux de Dieu.

Voilà les doctrines dans lesquelles j’avais été élevé et que je regardais comme des vérités de la Parole de Dieu.

Les tenant donc pour vérités bibliques et certaines, comment m’eût-il été possible de ne pas vivre sans Dieu, de me croire plus responsable du fait d’être pécheur que du fait d’avoir été créé homme et non brute ?

Avec un pareil système, nul ne peut rationnellement se croire responsable, ni coupable, pas plus qu’il n’est possible de concevoir un fait sans cause.

Mon caractère naturel offrait les deux dispositions que voici :

D’un côté j’avais une nature particulièrement tendre et portée à la sympathie, de l’autre j’étais sujet à des mouvements de grande violence.

Il fallait peu de chose pour me mettre en colère et alors je devenais absolument insensible à toutes les conséquences de mes emportements, aussi bien qu’à tous les châtiments qu’on pouvait m’infliger.

Ce caractère emporté me terrifiait tellement moi-même qu’à l’âge de dix ans, seul au milieu des pâturages de mon père, je m’écriai un jour : Ces colères seront ma ruine.

Dès mes premières années toute mon ambition fut de devenir un homme instruit et de me faire une réputation comme tel.

J’en parlais sans cesse et surtout avec les enfants de mon âge.

Jamais je n’ai vu chez personne l’orgueil et la volonté propre se révéler aussi fortement que chez moi, la volonté surtout.

J’étais aussi d’une humeur inquiète à l’excès.

Ces principaux traits suffisent pour donner une idée de ce que j’étais dans ce temps-là.

Un jour, ma mère m’appela et me dit : Les voisins qui sont venus me voir hier au soir ont parlé de toi, et tous se sont accordés à dire que si tu arrives à l’âge d’homme, tu seras alors ou très distingué ou très dépravé, qu’il n’y aura pas de milieu possible pour toi.

J’arrive maintenant au moment de :

Ma conversion, et les dix-huit années qui la suivirent

Je ne parlerai pas ici des circonstances qui accompagnèrent ma conversion puisqu’elles se trouvent en détail dans mon autobiographie.

Je dirai seulement qu’elle fut évidente pour tous ceux qui me connaissaient, car elle fut suivie d’un notable changement de caractère et de conduite.

Pendant les cinq premières années de ma vie chrétienne je fus l’instrument dont Dieu se servit pour opérer quatre réveils religieux.

Trois d’entre eux eurent lieu dans les écoles où j’enseignais, et dans lesquelles, au dire de chacun, nulle œuvre de la grâce ne s’était encore manifestée.

Les huit années suivantes de mon ministère ne furent pas non plus sans fruit, car environ deux mille âmes furent alors ajoutées à l’Eglise par mon moyen.

Voici ce qui caractérisa ma vie chrétienne pendant ces dix-huit-ans :

1° Ma première joie et l’ardeur de mon " premier amour " durèrent plus longtemps que je ne l’ai vu durer chez d’autres.

Néanmoins malgré tous mes efforts et toutes mes prières pour les retenir, je les sentis graduellement diminuer jusqu’à ce qu’enfin j’en vinsse à éprouver ce que rend ce cantique universellement chanté par les croyants dont j’ai parlé au début de ces pages :

" Que sont-ils devenus ces jours bénis où j’avais trouvé le Seigneur, où Jésus restaurait mon âme par sa parole ?

Leur souvenir seul me reste. Ils ont fui, me laissant un vide douloureux que le monde ne saurait remplir. "

Ce vide douloureux fut le trait dominant de ma vie religieuse jusqu’à la fin de la période dont je parle.

2° Peu de temps après ma conversion, je découvris aussi avec douleur que les défauts, dont j’avais été l’esclave pendant mes années d’impénitence, persistaient encore, et qu’à l’arrivée de la tentation je me trouvais " captif sous la loi du péché qui était dans mes membres " (Romains, chapitre 7, verset 23).

Je crois que jamais personne au monde ne s’efforça plus résolument que moi de vaincre ses mauvaises dispositions, et cela pour y réussir si peu.

Au lieu d’être " plus que vainqueur " en face de la tentation et surtout des tentations imprévues, je n’étais qu’un esclave toujours gémissant.

Pendant dix-huit ans, par exemple, je soutins un combat acharné contre mon tempérament irascible et emporté ; et pourtant à la moindre provocation inattendue, j’étais invariablement entrainé à des paroles et des actes dont j’avais ensuite à me repentir, et que je devais confesser à Dieu comme autant de péchés.

Que de fois je me suis écrié : " Misérable que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort ! " (Romains, chapitre 7, verset 24).

Mais ni mes efforts, ni mes résolutions les plus énergiques n’aboutirent jamais à me faire dominer cette fâcheuse disposition.

3° Dans ce temps-là, j’étais assailli de doutes pénibles sur la foi, sur les vérités de l’Evangile et la vie à venir promise dans l’Ecriture.

Je pouvais me classer alors parmi ceux " qui craignent l’Eternel, qui écoutent la voix de son serviteur " et qui pourtant " marchent dans les ténèbres et n’ont point de lumière " (Esaïe, chapitre 50, verset 10).

4° Pour ce qui concerne la vie de " l’homme intérieur ", il me semblait que je ne faisais aucun progrès.

Je croissais en connaissance et en force comme prédicateur, mais intérieurement ma " lumière n’augmentait pas d’éclat " (Proverbes, chapitre 4, verset 18) parce que " le soleil de justice " ne s’était pas encore levé pour moi, avec " la guérison sous ses ailes " (Malachie, chapitre 4, verset 2).

Jamais je n’ai vu chez autrui des succès extérieurs aussi brillants contraster si fort avec les impressions intérieures dont je souffrais.

5° Pendant ces dix-huit ans, la crainte, l’épouvante de la mort qui avaient jeté leurs terreurs sur toute ma vie d’impénitence, continuèrent encore à m’oppresser, et cela au point que soit mes visites aux malades, soit les services funèbres dont j’étais chargé, étaient de grandes épreuves pour moi.

" Par crainte de la mort, j’avais été toute ma vie retenu dans la servitude " (Hébreux, chapitre 2, verset 15).

6° Je ne fus pas longtemps dans le saint ministère sans reconnaître que j’étais incapable d’en remplir plusieurs des fonctions essentielles.

Je savais comment il fallait prêcher l’évangile aux impénitents et amener à Christ les pécheurs qui voulaient le pardon de leurs péchés.

Je pouvais aussi prêcher les doctrines évangéliques aux croyants, les presser de remplir fidèlement leurs devoirs, de prier pour les pécheurs, de travailler à leur conversion et je savais les engager à contribuer largement à toute bonne œuvre.

Pour tout cela je ne m’en tirais pas mal, mais quand je réfléchissais au sens de paroles comme celle-ci : " Pais mes agneaux, pais mes brebis " (Jean, chapitre 21, verset 15).

" Nous vous prions de consoler ceux qui ont le cœur abattu, de supporter les faibles " (1 Thessaloniciens, chapitre 5, verset 14) " Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour publier la délivrance aux captifs, et le recouvrement de la vue aux aveugles, pour renvoyer libres ceux qui sont dans l’oppression (Luc, chapitre 4, versets 18 et 19).

" Je souhaite fort de vous voir pour vous faire part de quelque don spirituel afin que vous soyez affermis (Romains, chapitre 1, verset 11).

" Je n’ai pas jugé que je dusse savoir autre chose parmi vous que Jésus-Christ et Jésus-Christ crucifié (1 Corinthiens, chapitre 2, verset 2).

" Soyez mes imitateurs comme je le suis aussi de Christ " (I Corinthiens, chapitre 11, verset 1) ; quand je méditais toutes ces déclarations si nombreuses dans le Nouveau Testament, je voyais clairement qu’il y avait en moi lacune absolue des qualités requises par ma vocation.

Je me sentais à l’aise dans la chaire, mais dans mes visites de maison en maison, je ne savais pas édifier par le moyen de la conversation, je ne savais pas " paître le troupeau de Dieu " (I Pierre, chapitre 5, verset 2), et c’était là pour moi un poids oppressif, car prêcher " la repentance envers Dieu et la foi en Jésus-Christ " (Actes, chapitre 20, verset 21), c’est sans doute une branche excellente du service de Dieu, mais instruire et nourrir les âmes converties, les faire " croitre en toutes choses en Christ " jusqu’à " être remplies de la plénitude de Dieu " (Ephésiens, chapitre 4, verset 15 ; chapitre 3, verset 19), c’est là le couronnement du ministère évangélique, et c’est précisément sur ce point que je sentais douloureusement tout ce qui me manquait.

7° Enfin, après avoir sérieusement réfléchi à tout ceci, après avoir comparé ma vie intérieure à ce que la Bible nous révèle de la vie de la foi, je dus me dire : Ou la Bible n’est pas la Parole de Dieu, supposition que je ne pouvais admettre un instant, ou il manque encore quelque chose d’essentiel à ma vie chrétienne.

Je lisais et méditais avec prière les passages suivants : " Qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de lui, comme l’Ecriture le dit " (Jean, chapitre 7, verset 38) ; " L’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusqu’à la vie éternelle (Jean, chapitre 4, verset 14).

" A celui qui est ferme dans ses sentiments, tu assures la paix, la paix parce qu’il se confie en toi " (Esaïe, chapitre 26, verset 3).

" Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix " (Jean, chapitre 14, verset 27).

" Demandez et vous recevrez afin que votre joie soit accomplie " (Jean, chapitre 16, verset 24).

" Lequel vous aimez, quoique vous ne l’ayez pas vu, en qui vous croyez, quoique vous ne le voyiez pas encore, et en croyant vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse " (1 Pierre, chapitre 1, verset 8).

" Dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés " (Romains, chapitre 8, verset 37).

" A qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire " (Colossiens, chapitre 1, verset 27), etc., etc…

Quand je lisais ces divers passages, je devais m’avouer que mon expérience chrétienne n’approchait guère de ce qu’ils présentaient comme le privilège de " tous les saints, " que je n’avais pas encore rencontré un seul croyant dont l’expérience dépassât la mienne à cet égard et que non seulement j’ignorais " la glorieuse richesse de ce mystère, mais que j’ignorais même le moyen de l’obtenir.

Dans le secret de mon cœur, je résolus donc de chercher et de prier sans relâche jusqu’à ce que Dieu " éclairât les yeux de mon esprit, afin que je connusse l’espérance à laquelle j’étais appelé (Ephésiens, chapitre 1, verset 18).

Au bout de quelques années de prières et de recherches diligentes, mes yeux furent ouverts, " et je contemplai comme dans un miroir, la gloire du Seigneur, à visage découvert " (2 Corinthiens, chapitre 3, verset 18).

" Je fus alors appelé des ténèbres à sa merveilleuse lumière " (1 Pierre, chapitre 2, verset 9), et c’est à cette lumière-là que j’ai vécu et marché depuis cinquante ans.

Après avoir indiqué à grands traits ce que fut ma vie chrétienne dans ce qu’on pourrait appeler son étage inférieur, l’étage où le croyant " craint l’Eternel et écoute la voix de son serviteur " et où, sauf à de rares intervalles, " il marche dans les ténèbres et n’a point de lumière, " je voudrais maintenant transporter le lecteur à l’étage supérieur de ma vie chrétienne telle qu’elle a été depuis cinquante ans, l’étage où " l’Eternel est une lumière perpétuelle et où les jours de deuils sont finis " (Esaïe, chapitre 60, verset 20).

Trois expériences

Pour faire mieux comprendre ce que sont les expériences chrétiennes dont je vais parler, je recours à trois passages du Nouveau Testament qui les caractérisent :

" Justifiés par la foi " (Romains, chapitre 5, verset 1).

" Sanctifiés par l’offrande du corps de Jésus-Christ " (Hébreux, chapitre 10, verset 10).

" Que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis " (Galates, chapitre 3, verset 14).

Nous avons là trois faces de la vie chrétienne, toutes trois réalisables à une seule et même condition, la foi ; et toutes trois également offertes à tout croyant.

La vie du croyant ne peut atteindre sa perfection que lorsqu’il a reçu la grâce d’entrer pleinement en jouissance de ces vérités et d’y demeurer.

Pour ce qui regarde la justification, j’avais déjà compris ce qu’elle est et quel était le moyen de l’obtenir.

A chaque nouveau péché, je me sentais pressé de me condamner, de le confesser et de saisir par la foi " l’aspersion du sang " pour être pardonné.

Ramené ainsi à l’état du pécheur justifié, je prenais la ferme résolution d’obéir pleinement à la volonté de Dieu, résolution sans cesse renouvelée, mais que jamais je ne pouvais tenir.

Toutes ces alternatives de hauts et de bas me paraissaient une étrange manière de servir mon Rédempteur, mais je n’en connaissais pas d’autre et je continuais à me relever de chaque nouvelle chute et rechuter en prenant derechef de bonnes résolutions pour recommencer comme auparavant.

Puis quand la fatigue et le découragement s’emparaient de moi, je me répétais ces mots : " Fatigués, mais poursuivant toujours " (Juges, chapitre 8, verset 4).

Quoique je fusse alors bien au courant de la justification par la foi, la doctrine de la sanctification par la foi m’était encore étrangère.

Jamais il ne m’était venu à l’esprit que la sanctification aussi fût exclusivement l’œuvre et la prérogative de Dieu, et qu’elle pût s’obtenir à la même condition que la justification.

J’avais bien admis que le pardon s’obtenait par la foi comme un don gratuit, et qu’on pouvait le recevoir à l’instant où la foi le saisissait ; quant à la sanctification, j’avais compris qu’elle s’obtenait, non pas comme un don à recevoir, mais par des efforts répétés, peu à peu, de progrès en progrès, et que jamais elle ne pouvait être complète avant la mort.

Aussi, tous les passages suivants étaient pour moi lettre morte, tous ces passages où " le Dieu de paix " promet qu’à notre demande " il répandra sur nous des eaux pures et que nous serons nettoyés " (Ezéchiel, chapitre 36, verset 25), " qu’il remettra sa main sur nous, qu’il refondra au net notre écume et ôtera tout notre étain " (Esaïe, chapitre 1, verset 25), qu’il veut " nous sanctifier lui-même parfaitement et que tout ce qui est en nous, l’esprit, l’âme et le corps soit conservé irrépréhensible pour l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ " (1 Thessaloniciens, chapitre 5, verset 23).

Pendant tout ce temps où je méconnus ainsi l’auteur de la sanctification, je restai naturellement " sous la loi du péché et de la mort " (Romains, chapitre 8, verset 2).

Mais quand je compris que " le Dieu de paix " voulait me sanctifier lui-même et que je pouvais me confier en lui pour " qu’il me sanctifiât parfaitement, " comme déjà il m’avait parfaitement justifié, je renonçai à vouloir me sanctifier moi-même et j’entrai absolument dans la voie de la foi à cet égard ainsi.

Depuis le moment où j’ai reçu, il y a cinquante ans, cette foi vivante, ainsi que la grâce de persévérer dans cette voie-là ; j’ai joui continuellement de la " liberté glorieuse des enfants de Dieu " (Romains, chapitre 8, verset 21).

Tant que je restai dans l’ignorance de la doctrine de la sanctification par la foi, la promesse du Saint-Esprit, la possibilité d’une pentecôte qui m’apporterait lumière et force, ne m’aborda jamais.

En conséquence ma vie chrétienne n’offrait que vide et lacune quant aux grâces divines dont parlent les passages suivants : " Qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de lui (or il disait cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui) " (Jean, chapitre 7, versets 38 et 39).

" En ce jour-là (quand le Consolateur sera venu) vous connaitrez que je suis en mon Père et que vous êtes en moi et que je suis en vous " (Jean, chapitre 14, verset 20).

" Comme toi, ô mon Père, tu es en moi, et que je suis en toi, qu’eux aussi soient en nous. Je suis en eux et tu es en moi afin qu’ils soient perfectionnés dans l’unité, et que le monde connaisse que c’est toi qui m’as envoyé, et que tu les aimes comme tu m’as aimé " (Jean, chapitre 17, versets 21 et 23).

" A qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens : Christ en vous, l’espérance de la gloire " (Colossiens, chapitre 1, verset 27).

" Afin que selon la richesse de sa gloire, il vous accorde la grâce d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur ; en sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi, et qu’étant enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu " (Ephésiens, chapitre 3, versets 16 à 19).

" Or le Seigneur est cet Esprit-là, et où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté. Ainsi nous tous qui contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur à visage découvert, nous sommes transformés en la même image de gloire en gloire comme par l’Esprit du Seigneur " (2 Corinthiens, chapitre 3, versets 17 et 18), etc., etc…

J’étais si loin de participer à de telles joies, à de telles lumières et de telles forces, que c’est à peine si je me souvenais que ces passages fussent dans la Bible.

Ils me paraissaient au moins ne concerner que les apôtres et les croyants de ce temps-là.

Quant à nous, les chrétiens d’aujourd’hui, je pensais que nous étions seulement sous une influence générale du Saint-Esprit, comme l’avaient été tous les croyants de l’ancienne et la nouvelle alliance.

Mais depuis que " les yeux de mon esprit ont été éclairés, afin de connaître quelle est l’espérance à laquelle nous sommes appelés " (Ephésiens, chapitre 1, verset 18), mon âme a établi sa demeure au milieu de toutes les grâces que nous révèle l’Ecriture.

Il me reste encore à esquisser ici ce que fut ma vie chrétienne pendant mes :

Cinquante ans de marche avec Dieu

Tout d’abord qu’il me soit permis de dire que je fus alors affranchi de toutes les tristes expériences qui avaient si fort assombri les dix-huit années précédentes.

La paix et la joie que j’ai éprouvées pendant mes cinquante dernières années ont tellement surpassé et éclipsé les impressions du temps de mon " premier amour " que mon esprit n’en rappelle même plus guère le souvenir.

Et quand au vide douloureux qu’elles m’avaient laissé en s’effaçant, il a été constamment comblé par " la paix de Dieu ".

Je puis dire aussi que pendant tout ce temps-là, je n’ai plus eu conscience des mauvais penchants et défauts dont j’avais longtemps souffert, retenu " captif sous la loi du péché qui était dans mes membres " (Romains, chapitre 7, verset 23), " parce que la loi de l’Esprit de vie qui est en Jésus-Christ m’avait affranchi " (Romains, chapitre 8, verset 2).

Immédiatement après cet affranchissement je vis avec bonheur que par la grâce de Dieu tous mes anciens défauts étaient soumis à mon contrôle, que je n’étais plus leur esclave, mais qu’étant affranchi du Seigneur, sa puissance divine me donnait la liberté d’employer toutes mes facultés physiques et morales à son service.

Ce ne fut, par exemple, qu’une seule fois pendant ces cinquante années que je constatai en moi un mouvement d’irritation, le plus terrible de tous mes défauts, et encore ne dura-t-il qu’un instant, sans que personne pût s’en douter ; il y a de cela trente ou quarante ans.

Finney, avec lequel je fus associé pendant une cinquantaine d’années à Oberlin, disait un jour à un pasteur, notre ami commun : Jamais notre frère Mahan ne se fâche ; jamais les provocations les plus agaçantes, ni les circonstances les plus contrariantes ne lui font perdre son égalité d’humeur.

Voilà ce que peut faire la grâce de Dieu.

" Ni l’affliction, ni l’angoisse, ni la persécution, ni la faim, ni la nudité, ni le péril, ni l’épée " ne peuvent séparer de l’amour de Christ, " et le plus faible d’entre nous peut devenir " plus que vainqueur par celui qui nous a aimés " (Romains, chapitre 8, versets 35 à 37).

Ce n’est pas seulement contre les ennemis intérieurs, contre nos mauvais penchants que nous avons à combattre, mais contre " les principautés et les puissances, " contre des ennemis qui sont au dehors, et pour cette lutte-là les armes dont nous disposons, " les armes de Dieu " (Ephésiens, chapitre 6, versets 11 et 12), sont de force à renverser l’ennemi le plus intrépide.

Ma longue expérience en ceci me permet de certifier qu’il nous est possible de réaliser la mort de notre " vieil homme ", de " savoir que notre vieil homme a été crucifié avec Christ, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché " (Romains, chapitre 6, verset 6).

Si ces anciens penchants et défauts que j’avais si longtemps et si vainement combattus reprenaient vie en moi encore à présent, cherchant à me dominer de nouveau, ne m’apercevrais-je pas de leur présence, de temps en temps au moins ?

Gardez-vous, lecteur, de limiter la grâce de Dieu !

Depuis que " le soleil de justice " s’est levé sur mon âme, j’ai été délivré aussi de tous les doutes qui venaient souvent m’oppresser quant à ma position à l’égard de Dieu, quant à la vérité de sa Parole, et quant à la vie à venir.

En outre, au lieu d’avoir à déplorer comme précédemment la lenteur de mes progrès, j’ai pu discerner toujours mieux en moi la présence et l’action de mon Dieu Sauveur et sentir que " le Père nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière " (Colossiens, chapitre 1, verset 12).

Les doctrines révélées dans la Parole de Dieu me sont aussi devenues toujours plus claires, et la connaissance que j’en acquiers agit avec efficace en moi, m’amenant à être " transformé en l’image de Christ, de gloire en gloire, comme par l’Esprit du Seigneur " (2 Corinthiens, chapitre 3, verset 18).

La crainte de la mort qui avait jeté ses ombres lugubres sur ma vie d’impénitence et plus tard encore sur les dix-huit années qui suivirent, n’a plus abordé mon esprit.

La mort n’est plus pour moi le passage au travers de la sombre vallée ; c’est l’heure où Christ viendra me chercher pour m’emmener avec lui, bien plus encore que l’heure où je devrai quitter mon corps et ce monde pour aller à lui.

Oh ! Quel bonheur de penser qu’après avoir eu sur cette terre l’ombre de ce qu’il est réellement, nous le verrons ensuite venir lui-même.

Tant qu’il a encore quelque chose à me faire faire ici-bas, je préfère de beaucoup la terre au ciel ; mais aussitôt que son travail sera achevé, mon seul désir est de " quitter ce corps pour être avec le Seigneur " (2 Corinthiens, chapitre 5, verset 8).

J’ai parlé de la triste découverte que je fis, peu après mon entrée dans le saint ministère, de mon incapacité à paître les agneaux et les brebis du Seigneur, ce que je regarde comme la fonction la plus élevée du pastorat.

Pour ceci aussi, mon entrée dans cette vie chrétienne supérieure fut accompagnée de deux changements notables : augmentation de force pour prêcher Christ aux impénitents, facilité et vie nouvelle " pour l’édification du corps de Christ " (Ephésiens, chapitre 4, verset 12).

Ceci fut même alors le trait caractéristique de mon ministère.

Les conversations religieuses m’étaient devenues faciles ; elles coulaient de source.

Que de fois j’ai eu l’occasion de m’écrier avec l’apôtre : " Béni soit Dieu qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que par la consolation dont Dieu nous console nous-mêmes, nous puissions aussi consoler les autres dans quelque affliction qu’ils se trouvent " (2 Corinthiens, chapitre 1, versets 3 et 4).

Ceux qui se tiennent devant Dieu, attendant de lui que, non seulement il les justifie, mais qu’en outre " il les sanctifie lui-même parfaitement " (1 Thessaloniciens, chapitre 4, verset 23) et qu’il les " baptise du Saint-Esprit, " ne manquent jamais de recevoir de lui " une langue savante pour savoir parler à propos à celui qui est abattu " (Esaïe, chapitre 50, verset 4).

Les textes suivants achèveront de faire comprendre la disposition d’esprit qui me fut habituelle pendant ces cinquante dernières années :

" A celui qui est ferme dans ses sentiments tu assures la paix, la paix, parce qu’il se confie en toi " (Esaïe, chapitre 26, verset 3).

" L’œuvre de la justice sera la paix, et le fruit de la justice le repos et la sécurité à toujours " (Esaïe, chapitre 32, verset 17).

" Ne vous inquiétez d’aucune chose, mais exposez vos besoins à Dieu en toutes occasions par des prières et des supplications avec des actions de grâces, et la paix de Dieu, laquelle surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos esprits en Jésus-Christ " (Philippiens, chapitre 4, versets 6 et 7).

La paix, le repos d’esprit et une complète sécurité me sont habituels ; en outre ma joie en Dieu est par moments si surabondante, si débordante que mon cœur en est comme prêt à se rompre. " J’ai appris à être content de l’état où je me trouve " (Philippiens, chapitre 4, verset 11), car c’est la volonté de mon Dieu que je veux habituellement.

Si on me demandait : N’avez-vous jamais péché pendant toutes ces années-là ?

Je répondrais que je n’ai pas cette prétention, que voici pourtant ce que je puis affirmer : J’ai reçu la grâce de servir Christ " avec une conscience pure " (2 Timothée, chapitre 1, verset 3) ; mais quoique " je ne me sente coupable de rien, je ne suis pas justifié pour cela ; celui qui me juge c’est le Seigneur " (1 Corinthiens, chapitre 4, verset 4).

" J’ai confiance devant Dieu parce que mon cœur ne me condamne pas " (1 Jean, chapitre 3, verset 21).

Voilà ce dont je suis certain. Je remets d’ailleurs à Christ la garde de mon âme et je le fais avec une " confiance pleine et parfaite " (Hébreux, chapitre 10, verset 22).

Soit mon expérience individuelle, soit mes nombreuses observations, soit aussi l’étude sérieuse de la Parole de Dieu, me permettent de déclarer ici qu’il ne me reste aucun doute sur la parfaite vérité de ces trois importantes doctrines : la justification par la foi, la sanctification par la foi et le baptême du Saint-Esprit, qui doit aussi être reçu par la foi.

Et pourquoi ai-je écrit ces pages ?

C’est pour que vous, lecteur, vous appreniez à " connaître les choses qui nous ont été données de Dieu " (1 Corinthiens, chapitre 2, verset 12).

Vous aussi, vous pouvez vous assurer par votre propre expérience que la grâce de Dieu justifie, sanctifie et communique force et puissance.

Vous aussi, vous pouvez en éprouver l’efficace d’une manière permanente.

Quand je pus me rendre compte de mon union avec Christ, " moi en lui et lui en moi " (Jean, chapitre 15, verset 4), je demandai au Seigneur si cette union bénie pouvait s’établir d’une manière durable, et comme réponse directe à ma question me fut envoyée cette promesse qui a dès lors été la lumière de ma vie :

" Tu n’auras plus le soleil pour la lumière du jour, et la lueur de la lune ne t’éclairera plus, mais l’Eternel sera pour toi une lumière éternelle et ton Dieu sera ta gloire. Ton soleil ne se couchera plus, et ta lune ne se retirera plus, car l’Eternel sera pour toi une lumière perpétuelle et les jours de ton deuil seront finis " (Esaïe, chapitre 60, versets 19 et 20).

Devant vous aussi, s’ouvre une porte donnant accès à toutes les bénédictions que renferme et qu’énumère cette promesse.

Pour moi, je puis témoigner que mon " soleil ne s’est pas couché, que ma lune ne s’est pas retirée ", et je puis vous assurer qu’aussitôt que " le soleil de justice se sera levé sur vous," " votre soleil ne se couchera plus, et que les jours de votre deuil seront finis. "

" Si tu peux croire, toutes choses sont possibles pour celui qui croit " (Marc, chapitre 9, verset 23).

" A celui qui par la puissance qui agit en nous, peut faire infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons, à lui soit rendue la gloire dans l’Eglise par Jésus-Christ, dans tous les âges aux siècles des siècles. Amen " (Ephésiens, chapitre 3, versets 20 et 21).

Réflexions écrites dans ma 86ème année par le Révérend Asa Mahan

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